Rétro : Paris-Pékin à vélo 2008, la croisière verte (épisode 11)

En 2008, 118 cyclistes s’élancent de la capitale pour rejoindre Pékin à vélo. Nous revenons sur cette odyssée épique dont le but est de promouvoir les valeurs intrinsèques du cyclotourisme.

Le groupe arrive en Roumanie, le changement de décor est saisissant. Les Roumains semblent plus exubérants et plus bruyants que les Serbes. L’entrée en ville, est un peu chaotique à cause de travaux de voirie. Mais ils avancent sans faillir…

Dans le groupe l’ambiance s’est bien améliorée, chacun, ayant pris conscience de la nécessité absolue de rester uni et solidaire.

La Roumanie

Etape 30 : Braila – Albota de Jos

Jeudi 17 avril 2008
117 km – Dénivelé : 1 097 mètres
Départ : 7 h 15 – Arrivée : 17 h 30
ROUMANIE – MOLDAVIE

Le choc !

Encore une journée inoubliable ! Un départ matinal où pour la première fois, le petit déjeuner est préparé par notre équipe intendance : Brigitte, Odette et Jean-Claude. Après une cinquantaine de kilomètres, nous nous rassemblons, cyclotouristes et véhicules à la frontière Roumanie-Moldavie. Aucun problème, grâce, là encore à une préparation minutieuse entre les services des affaires étrangères et la Fédération. En une heure, nous quittons l’espace Européen, pour entrer, déjà dans l’ancienne Union soviétique.

Tout change : le paysage, l’architecture, l’état des routes, la monnaie, les villages. Le pays semble assez pauvre, les roues à pneus des chariots sont remplacées par des roues ferrées en bois. Les femmes portent en majorité un châle sombre. Les villages s’étirent le long des routes. Plus de trottoirs, l’architecture est simple, originale et homogène. Les routes sont à aborder avec précaution, non pas à cause de la circulation, inexistante dans la campagne, mais à cause de l’état de la chaussée.

A l’arrivée une réception champêtre, avec les autorités et notamment Monsieur l’Ambassadeur de France en Moldavie nous fait vraiment chaud au coeur ; nous remettons aux enfants les 14 vélos restants des écoles solidaires. Des instants forts en voyant ces jeunes enfants pleurer de joie, en emportant leur nouveau trésor.

Notre témoin du jour :
Yvon Blazy, du club cyclo du pays d’Aulmes, Lavelanet de Ariège (09)

Pour moi cette journée a été formidable. Notre sortie de Roumanie sous un beau ciel bleu, nous a permis de voir pour la dernière fois, ce beau Danube, suivi depuis sa source en Allemagne Un instant d’émotion de le voir disparaître à l’horizon au milieu des grues du port de Galati.

Je ne connaissais pas la Moldavie où nous entrons dès la sortie de cette ville. Le pays est certes pauvre, mais séduisant par la gentillesse de ses habitants. Par chance notre groupe est passé devant une école à l’heure de la sortie, et avec deux collègues nous avons longuement discutés avec des collégiennes qui parlaient déjà bien notre langue et qui étaient heureuse de rencontrer « pour la première fois » des vrais Français. J’ai récupéré l’adresse e mail du collège et je me suis engagé a leur donner des nouvelles de notre expédition.

À l’arrivée à Albota de Jos, le maire et les habitants nous ont offert une réception unique, avec bouquets de fleurs, danses en costume local, sans compter un buffet somptueux. J’ai eu également le plaisir de rencontrer l’ancien coureur professionnel André Tchmil, vainqueur notamment de Paris-Roubaix, devenu Ministre des sports de Moldavie et qui a gardé sa gentillesse.

Ce fut vraiment pour moi une belle journée.

 

Etape 29 : Slobozia – Braila

Mercredi 16 avril 2008
98 km – Dénivelé : 143 mètres
Départ 10 h 10 – Arrivée 17 h 30
ROUMANIE

Une journée improvisée.

Grasse matinée aujourd’hui, car nous ne pouvons prendre possession de notre hébergement qu’à 20 h. Il faut dire que nous devions camper à Braila et que le temps incertain nous a incités à trouver, en catastrophe un hébergement en dur. Grâce à la mairie et au Conseil départemental (l’équivalent de notre Conseil général en France) deux gymnases nous ont été proposés. Nous atteindrons celui retenu vers 21 h.

Entre temps nous avons pédalé nos 100 petits kilomètres. à travers une large plaine ou là encore, les céréales sont omniprésentes.

À mi-parcours, lors d’une halte, Gilles de Guglielmi et Jean-Marie Estoupe frappent à la porte de la classe du groupe scolaire d’Insurate et l’institutrice Madame Dragulin Marioara, sans se poser de question, les accueillent avec gentillesse. Durant une demie heure, nos deux cyclotouristes vont s’improviser maître d’école, l’un au tableau, le second devant la carte du monde, le silence règne, et les élèves s’émerveillent et voyagent depuis leur Roumanie natale jusqu’à la Grande muraille. Un instant insolite, improbable et magique ou le mot partage prend toute sa signification.

Dès notre arrivée à Braila, ville jumelée avec Calais (62), nous avons été reçus par les représentants du Conseil départemental, le Président, M. Gheorghe Bunea Stancu étant dans l’impossibilité de nous recevoir lui-même. Puis, devant la mairie nous avons procédé à la remise d’un vélo à la commune jumelle des Ulis dans l’Essonne (91) : Gropéni. Monsieur Constantin Sever Cibu, le maire étant venu nous saluer.
À 19 heures, enfin, nous étions à table. Reprise de nos vélos pour 10 km. Et après une installation en chambre unique, les 117 participants ont pris un repos salutaire.

Notre témoin du jour :
Michel Fauvain du Vélo-Club d’Annecy en Haute-Savoie (74).

Après un mois de route la fatigue commence à s’installer et pour bien passer l’étape quotidienne, il faut vivre l’instant présent sans penser aux prochains jours. Le fait de rouler en couple procure une sérénité et finalement, me semble plus facile à vivre qu’en individuel. Notre projet étant commun, sa réalisation partagée est une grande chance pour nous deux. Le soutien réciproque permet de mieux passer les moments difficiles. La contrainte du groupe est réelle, mais malheureusement inévitable. Par contre, des rencontres inopinées et inimaginables peuvent être réalisées grâce au groupe et peuvent être totalement magiques. Par exemple ces enfants rencontrés dans un petit village, qui spontanément ont offert des fleurs à toutes les femmes du groupe. Pour l’avenir, je suis confiant et je pense que Régine et moi réaliserons notre rêve.

Etape 28 : Bucarest – Slobozia

Mardi 15 avril 2008
131 km – Dénivelé : 195 mètres
Départ 8 h 40 – Arrivée 17 h 15
ROUMANIE

Une étape Belge

Il fallait beaucoup de courage ce matin, pour affronter les 131 km prévus. Pluie et vent glacial, vent de face ! En prime la sortie de Bucarest par des routes surchargées pouvait être dangereuse. Tout s’est bien passé grâce à la discipline des groupes. La campagne sous la pluie, dans tous les pays du monde, reste vraiment dépourvue de charme.

Difficulté supplémentaire à l’arrivée à Slobozia, chaque chambre de l’hôtel nous propose un lit « matrimonial ». N’ayant que 16 couples, nous devons mettre dans un grand lit…deux garçons ! Ce n’est pas évident et il faut prendre sur soi pour dormir avec un collègue ! Nous aurons encore d’autres surprises, probablement encore moins agréables.

Monsieur le maire de Slobozia, nous a fait l’honneur d’une visite lors de notre dîner.

Une histoire de chien écrasé pour finir. Chaque jour depuis notre entrée en Roumanie nous voyons avec un certain malaise, des dizaines de chiens écrasés. Ce matin, en plein milieu de la route, un énorme berger Allemand gît. Au même endroit les cantonniers locaux, avec une machine ad hoc, peigne sur la chaussée une ligne blanche continue. La machine arrive sur le chien et… sans état d’âme, passe le pinceau………… sur la gueule entrouverte de l’animal ! Nous n’en sommes toujours pas encore revenus.

Une citation antidote du Cardinal de Retz : L’expérience nous fait connaître que tout ce qui est incroyable n’est pas faux.

Notre témoin du jour est un cyclo Belge de Bruxelles :
André Vaneeckhout, adhérent au cyclos randonneurs de Ferrières-la-Grande dans le Nord (59) et au club Aurore-cyclo Saint Gilles de Bruxelles.

La pluie et le vent sont au rendez vous ce matin, ce qui n’est évidemment pas fait pour effrayer un Belge. La difficulté principale dans les 20 premiers kilomètres est de s’insérer dans un trafic urbain dense, sur un boulevard périphérique saturé (tiens cela rappelle quelque chose aux franciliens !) avec des chauffeurs pressés de rejoindre leur travail. Par ailleurs un incident technique sur le tandem de notre groupe noir, celui de notre mal voyant Gérard Muller, nous a stoppé dans la tourmente, heureusement non loin d’une station service. Après réparation et pause café, nous sommes repartis vent de face, et cahin-caha, les plus costauds « ont tiré » le groupe, jusqu’au repas de 13 h au km 65.

À partir de 15 heures, la pluie cesse, le vent faiblit, nous reprenons espoir car en plus un changement de cap, a permis au vent d’être notre allié. À l’arrivée nos maillots et nos vélos témoignent de la rude journée. La campagne Roumaine sous la pluie nous a paru bien morne, heureusement les habitants nous encouragent par des signes amicaux et des sourires. Encore un détail : Au bout d’un mois je constate que les niveaux d’expérience des participants sont très divers. Cela n’est pas sans conséquences, hélas, dans les relations humaines.

Journée de repos à Bucarest

Lundi 14 avril 2008
ROUMANIE

Journée de repos pour les adultes, jour de gloire pour les jeunes.

Chacun profite au mieux de sa liberté d’horaire et de mouvement pour simplement « vivre sa vie » Certains ont choisi de visiter la ville en car. Déception unanime des 35 participants. D’autres n’ont pas quitté l’hôtel et se sont tranquillement reposés. Sont-ce les sages ? Quatre des nôtres ont passé leur journée et leurs deux nuits de calme avec leur compagne venue spécialement à Bucarest. Enfin une majorité, nez au vent, est allée visiter la capitale. Une circulation intense et désordonnée, ne facilite pas la calme promenade. Par contre les restaurants ne sont pas chers !

Cette journée a été pour les jeunes des écoles cyclos de Saint-Bonnet-le-Château et Firminy (42) Loire, un grand jour. Une rencontre avec leurs homologues de Piatra Neamt, restera un moment mémorable. Ce projet très bien préparé par les moniteurs et orchestré par Michel Rougert, est un succès. Immédiatement les jeunes ont partagé au cours d’un repas, leur point de vue, leur jeunesse et une certaine complicité.

Dans la matinée une réunion a permis à tous de comprendre les différences et les points communs dans le sport et l’éducation. Débat passionnant. L’après-midi, visite au Lycée Français où les « ambassadeurs cyclos » ont répondu à des centaines de questions sur les raisons de l’expédition. Difficile de dire qui étaient les plus heureux : élèves, enseignants ou cyclos ?

Enfin, à 16 h une conférence de presse, dans les locaux de l’agence Roumaine pour le sport a permis à la fédération Roumaine de cyclisme et à la presse, d’entendre le point de vue de la Fédération française de cyclotourisme sur les écoles solidaires, l’organisation fédérale et le Paris-Pékin.

Dernier acte d’une longue journée : remise de 14 vélos, en provenance de Paris, à de jeunes Roumains venus tout spécialement de Piatra Néamt et sûrement moins privilégiés que nous.

Ce geste très apprécié, a mis à l’honneur toutes les écoles solidaires de France ayant participé à ce superbe projet.

On repart sur les routes

Etape 27 : Rosiori de Vede – Bucaresti[

Dimanche 13 avril 2008
141 km – Dénivelé: 502 m
Départ : 8 h 15 – Arrivée : 17 h 30
ROUMANIE

La journée des rencontres.

Notre première nuit dans un gymnase avec nos 117 lits de camps, nos 117 tabourets en guise de table de nuit, s’est globalement bien passée. Les lits, agrémentés d’un matelas auto gonflable et d’un bon duvet, sont confortables. La fatigue aidant, à 22 h tout le monde (ou presque dormait déjà). Bien sur tout le monde n’a pas pris sa douche, la plupart des garçons n’ont pas sorti le rasoir et les filles, faute de miroir, n’ont pas pu vérifier leur élégance naturelle. Les trois petits malins qui discrètement avaient quitté l’intérieur pour une place à l’air libre, ont du rentrer dans l’urgence à trois heures du matin… un orage ayant éclaté.

La première rencontre s’est faite avec les pompiers de la ville. En effet, en ce beau dimanche de printemps et pour honorer la capitale Roumaine, Il était indispensable de laver à grande eau les sept véhicules. La caserne étant proche de notre hébergement, en une bonne heure, la caravane avait retrouvé son air pimpant d’origine.

Notre deuxième rencontre, cette fois imprévue et inhabituelle s’est passée dans un village surprenant : Buzescu, à une quarantaine de km du départ. Nous sommes arrivés dans la rue principale bordée par des constructions étonnantes, des petits palais, de style rococo. Du marbre, des dorures, des toits a plusieurs étages, un cachet très particulier. Nous sommes en plein pays Rom.

Les habitants très typés portent chevalières aux 10 doigts, dents en or, et chapeau noir. Les femmes robes et cheveux longs sont entourées d’enfants vêtus de couleurs vives. Des voitures haut de gamme, stationnent devant les maisons gardées. L’histoire dit que les habitants, fortune faite en Europe, reviennent au pays et étalent leur réussite. Nous avons connu cela avec les Barcelonnettes !

Autre rencontre, à l’opposé de celle précitée. À 40 km de l’arrivée une trentaine de cyclistes Roumains souriants et toniques, piloté par Florin Léonte de la Fédération Roumaine de cyclisme, viennent à notre rencontre. Pauvres en matériel, mais riches de générosité. Ils nous conduiront jusqu’à notre hôtel.

Enfin quelques kilomètres plus loin, se réalise, la jonction entre les Paris-Pékin et les deux écoles de cyclotourisme venues de la Loire : Saint Bonnet le château et Firminy, qui profitent de leur lien avec la ville de Piatra Néamt, pour leur rendre visite en mettant en valeur les écoles solidaires. Par leur intermédiaire, Nous laisserons ici, nos premiers vélos, emmenés de Paris. Bravo à ces jeunes et à leur encadrement pour ce dynamisme, digne des meilleurs.

Etape 26 : Craiova – Rosiori de vede

Samedi 12 avril 2008
Distance : 105 km – Dénivelé : 349 mètres
Départ : 8 h 15 – Arrivée : 15 h
ROUMANIE

Le grenier Roumain

Notre étape du jour se révèle assez banale, pendant toute la journée nous avons traversé des milliers d’hectares de cultures de céréales : blé, sorgho, avoine, seigle et colza qui sont cultivés dans cette région. Culture intensive pour certains avec, excusez du peu, épandage des pesticides par petit avion et tracteurs énormes, ou culture à l’ancienne avec charrue tirée par un cheval, et derrière, un homme à la peine.

Nous réalisons que ce moment est important pour la Roumanie. Ce pays, à cause ou grâce à l’Europe est en pleine mutation. Elle sera certainement difficile pour les plus modestes. Tout ici pose problème, mais tout ici a une solution.

Ce soir nous avions prévu un bivouac pur et dur. Par chance, grâce à la Mairie de la ville de Rosiori de Vede, nous avons obtenu un gymnase et pour la première fois les 117 participants feront chambre commune, avec lit de camp et duvet réglementaire. Quatre douches froides et quatre W.C. sont à notre disposition. Nous entrons dans la vie communautaire sans appréhension.

N’ayant pas aujourd’hui de témoin du jour, car chacun est occupé à installer son lit de camp, j’en profite pour adresser un petit message aux enfants des écoles (solidaires ou non, cyclotouristes ou non, primaires ou secondaires, publiques ou privées en général, et en particulier aux élèves de Corinne Patoz, directrice de l’école primaire de Vallerois Lorioz en Haute-Saône (70).

Nous savons que vous êtes très nombreux à être attentifs à notre périple et nous sommes très touchés par vos travaux et vos encouragements réalisés sous la conduite de vos enseignants.

Le message de Corinne, lu à tous, à l’instant du départ nous a bouleversés. Nous vous en remercions très sincèrement. Nous ferons tout notre possible pour continuer à vous conter cette aventure exceptionnelle pour nous tous. Nous disons aux enfants que réaliser un rêve est un aboutissement, pour, à votre tour un jour, réaliser le vôtre, il est indispensable de travailler à l’école et notamment d’apprendre une ou plusieurs langues étrangères. Si vous parlez le Français, l’Anglais, le Russe, l’Espagnol et le Chinois, vous pourrez écouter et comprendre les hommes et les femmes du monde entier.

Au plaisir d’avoir de vos nouvelles…

La statistique hebdomadaire après 4 semaines

Kilomètre de la semaine : 609 km pour un total : 2 919 m
Dénivelé de la semaine : 2 397 m Dénivelé total : 12 871 m

Etape 25 : Turnu severin – Craïova

Vendredi 11 avril 2008
114 km – Dénivelé : 490 mètres
Départ 8 h 35 – Arrivée 16 h 30
ROUMANIE

Roumanie traditionnelle

Dés le départ, des enfants encadrés par leurs enseignants viennent nous saluer, en agitant des petits drapeaux bleu, jaune, rouge. Le ton est donné.

Après l’Euro, le Florin et le Dinard, notre monnaie est désormais le Leu, pour 7 étapes.

Les locaux nous semblent plus exubérants et plus bruyants que les Serbes. Nous avons perdu le Danube et c’est sur une route en excellent état que nous avançons rapidement. Une bande cyclable nous protège des automobilistes en dehors des villes la circulation, aujourd’hui n’est pas très forte. Nous croisons des troupeaux de chèvres et ça et là, nous doublons des charettes à pneus, tirées par un ou deux chevaux. Dans la campagne la majorité des femmes adultes portent encore un foulard. Le temps avec brouillard le matin s’est transformé en soleil discret l’après midi.

L’arrivée à Craiova est marquée par la présence d’énormes usines de produits chimiques. Une forte odeur de chlore nous surprend. L’entrée en ville, est un peu chaotique à cause de travaux de voirie, mais grâce à la police, nous rejoignons nos deux hébergements.

Notre témoin du jour est :
Odile Cabart, de Peisey-nancroix (73) Savoie. Club : Les amis du tour cyclotouriste de la FFCT.

En tant que femme je constate avec surprise et tristesse que depuis notre départ, nous entrons dans un pays où les femmes travaillent rudement sur les routes comme cantonnières. Malgré tout elles nous sourient simplement et un contact furtif s’établi. Je vois aussi l’état de délabrement des villages, des usines et de la plupart des constructions.

Dans notre groupe (noir) l’ambiance s’est beaucoup améliorée, chacun, selon moi, ayant pris conscience de la nécessité absolue de rester uni et solidaire.

Je viens de recevoir un SMS de mon fils, il est fier de nous et ce message nous a fait chaud au coeur (je suis avec mon mari Michel).

Grâce à cette chaîne amicale et à l’ambiance du groupe, nous poursuivons notre chemin, en confiance et avec l’espoir de nous retrouver à Pékin.

 

Revivez de l’intérieur cette fabuleuse épopée à vélo à travers les différents épisodes que nous vous proposons sur Cylomag.

Épisode 1 : Cliquez ici
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Texte et photos : Henri Dusseau
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