Voyage itinérant – Sur la route de Compostelle à vélo

Découvrons le voyage itinérant sur la route de Compostelle à vélo, de la voie du Puy aux Pyrénées réalisé par Michel Bonnard,  licencié de la Fédération française de cyclotourisme. Nous allons vivre ce voyage itinérant à travers plusieurs épisodes tant le reportage et riche en détail et en photos.

Michel Bonnard, membre du club du CT Caladois s’est lancé dans un périple cyclotouriste hors du commun : sur la route de Compostelle. Au cours de son voyage itinérant, Michel a parcouru 1 315 kilomètres, gravi 19 cols, et a partagé son aventure avec nous. Au total, il a pédalé pendant 69 heures à une moyenne de 19 km/heure.

Son récit captivant et ses photos témoignent de l’incroyable beauté des régions traversées et de la passion des cyclotouristes pour la découverte de nouveaux horizons. 

Place au récit de Michel Bonnard.

Première étape : Villefranche – Beauzac.


Je démarre dans le pays des Pierres Dorées jusqu’à l’Arbresle avant d’emprunter la vallée de la Brévenne et de remonter jusqu’à sa source à Viricelles. J’entre ensuite dans le Forez et contourne Saint-Étienne. J’opte à partir de Saint-Just-Saint-Rambert pour un circuit qui longe la Loire et ses gorges jusqu’à Beauzac terme de ma première étape, que je complèterai demain en me rendant au Puy-en-Velay puis Saugues.
 
La Loire a façonné sur une centaine de kilomètres des gorges grandioses parsemées de falaises rocheuses, de méandres sableux et de forêts escarpées. Belle étape entre le Beaujolais, le Forez et le Velay.

Le château de Bellegarde-en-Forez.

 

Deuxième étape : Beauzac – Saugues.


J’ai prévu de rejoindre le Puy-en-Velay distant de 50 km dans la matinée et de faire un petit tour de cette ville sanctuaire pour les pèlerins. Je poursuis donc la route des gorges de la Loire en direction de Retournac, un bourg qui a connu son apogée économique au XIXe et XXe siècle par le développement de l’industrie dentellière et de tissage.
 
Marquée par le volcanisme, la ville du Puy-en-Velay possède des monuments emblématiques entre ciel et terre : la statue Notre-Dame de France et le rocher Saint-Michel d’Aiguilhe, mais également la cathédrale et l’Hôtel-Dieu. Après avoir franchi les monts du Devès et les gorges de l’Allier, j’arrive à Saugues où la bête du Gévaudan fait encore parler d’elle.

La bête du Gévaudan à Saugues.

 

Troisième étape : Saugues – Espalion


C’est une nouvelle étape de moyenne montagne et j’évoluerai toute la journée sur des plateaux situés entre 1 000 et 1 300 m d’altitude en parcourant trois territoires : le Haut-Gévaudan, la Margeride et l’Aubrac.

Ce sont des régions peu peuplées avec un habitat dispersé et une économie tournée vers l’élevage de bovins, quelques cultures de céréales et l’exploitation forestière. Je passe par Esplantas-Vazeilles, Saint-Alban-sur-Limagnole, Aumont-Aubrac, Nabinals et Aubrac.

 
Ensuite je me lance dans une superbe descente de 26 km pour rejoindre Espalion ; « 26 km gratuits » jusqu’à 340 m d’altitude, soit un dénivelé négatif de 1 000 m. Espalion est une ville fortifiée blottie au pied du château fort des seigneurs de Calmont.

Le château d’Espalion au bord du Lot.

 

Quatrième étape : Espalion – Figeac.


Je quitte Espalion en roulant pendant dix kilomètres dans la vallée du Lot jusqu’à Estaing dont l’entrée se fait par un massif pont gothique sur le Lot. L’imposant château fut construit au XIIIe siècle autour d’un donjon par la famille d’Estaing, évêque de Rodez. Estaing se situe à environ 320 m d’altitude.
 
Après une succession de montées et de descentes, j’arrive à Conques un site époustouflant situé sur un promontoire au pied des gorges du Dourdou. L’abbatiale Sainte-Foy de Conques est un chef-d’œuvre de l’architecture romane et médiévale. Les vitraux sont l’œuvre du peintre Pierre Soulages, décédé en 2022.
 
Je retrouve ensuite les gorges du Lot et me dirige vers Figeac, ville médiévale sur les berges de la rivière Célé.

Le château d’Estaing datant du XIIIe siècle.

La suite du voyage itinérant de Michel est à venir ici même, restez connectés.

Texte : Jean-Pierre Giorgi / Michel Bonnard – Photos : Michel Bonnard
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2 commentaires

  • MR BERNARD CORBET says:

    bonjour camarade pèlerin, j’ai effectué depuis Annecy en 2022 en randonneuse 4 sacoches la voie d’Arles et de Toulouse jusqu’à st-Jean-Pied-de-Port et cette année départ Bayonne gagné en train pour randonner sur camino del norte jusqu’à Santiago, Fisterra, Muxia suivi du chemin portugais jusqu’à Lisbonne. J’ai suivi mes traces GPS au plus près du chemin des marcheurs. Bonheur des lieux traversés pour photos, vidéos et drone rajouté cette année aux bagages. Je suis passé comme toi à Saugues, Espalion, Estaing et probablement que nous avons cheminé sur les mêmes routes. J’ai le projet d’un film.
    Caladois me rappelle une randonnée cyclo des vendanges avec visite de Villefranche sur Saône et ses demeures de la vieille ville, ses conscrits et la calade pour les chevaux qui descend sur la Saône.
    cordialement
    Bernard

  • Bouard says:

    J’ai fait également le camino a partir de Bourges. Vélo montage perso avec un mixe
    Vtc VTT en total autonomie (velo-camping)
    Que du bonheur/ traverser des Pyrénées mythique rencontre fabuleuse, je parcourais entre 100 et140 km par jours avec mes 35 kg de bagages. En Espagne j’ ai dormi dans les gîtes de Pellerin, toujours bien accueilli magnifique je recommande genre périple.

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