De l’estofinado à l’aligot, à travers le Lot et l’Aveyron
Le patrimoine historique mais aussi le patrimoine gastronomique avec deux plats emblématiques du Rouergue et de l’Aubrac : l’estofinado et l’aligot. Chemin faisant, vous découvrirez des paysages envoutants tels ceux de l’Aubrac, des paysages apaisants dans la vallée du Lot ou du Célé, des paysages accidentés où il faudra sortir les petits braquets. La plupart des villages ou des villes traversés seront occasion de visites.
Deux plats de légende
L’estofinado et l’aligot font partie de ces plats traditionnels, attachés à une région.
L’estofinado
Autrefois peu onéreux – la pomme de terre en est l’ingrédient de base, ils font aujourd’hui le bonheur des touristes et des autochtones. L’histoire de l’estofinado c’est l’histoire des chalands et des gabares qui assuraient les transports des marchandises sur le Lot et la Garonne et rapportaient du stockfisch depuis Bordeaux, de l’estòfi dans la langue du Rouergue. Ce poisson de Norvège séché à l’air libre et non salé doit tremper huit jours dans l’eau avant d’être consommé. Les bateliers profitaient du voyage pour l’accrocher à l’arrière du bateau. À l’arrivée, dans la région de Decazeville il était prêt à être cuisiné et apprécié par les ouvriers et les mineurs.
- Figeac.
- Espagnac Ste Eulalie.
- Cajarc.
L’aligot
Quant à l’aligot, son nom est attaché à l’Aubrac ; son histoire tient à la légende et à la rencontre des trois évêques, du Rouergue, d’Auvergne et du Gévaudan, qui mirent en commun les provisions qu’ils avaient apportées : des pommes de terre pour l’évêque d’Auvergne, du lait, du beurre et du fromage pour celui du Rouergue et de l’ail et du sel de Camargue pour celui du Gévaudan. Mélangés dans un grand chaudron, cuits et remués vigoureusement, ces ingrédients donnèrent une purée qui filait, s’étirait. L’aligot était né ! Il fut baptisé « ailligot » puis aligot en raison de la présence d’ail.
Le parcours
- Distance : 400 km
- Dénivelé : 5 750 m
Lien veloenfrance.fr : https://veloenfrance.fr/circuits?id_circuit=181201
Pour plus d’informations, lire la revue Cyclotourisme n°718 de décembre 2021.