BRM 300, un tour de France en Mayenne
Ce BRM 300 était initialement prévu le 18 juin dernier, mais la canicule qui a frappé notre pays à cette période, a contraint les organisateurs à décaler la date pour être en accord avec la préfecture.
Après de longues hésitations, l’équipe organisatrice, dirigée par Francois Mouezy, a proposé une date à la rentrée. Ce fut donc le samedi 17 septembre qui fut le point de départ de ce tour de France particulier.
Si vous ne connaissez pas le principe, ce BRM dessine une carte de France sur le territoire de Mayenne. Au total, cela représente 320 km avec 3 500 m de dénivelé positif. Comme aime à le préciser Francois Mouezy, la Mayenne ce n’est jamais plat !
Des participants venus de toute la France
Pour cette seconde édition, ils étaient 203 partants, dont 15 femmes, pour 193 homologations.
Rencontre avec Francois Mouezy, l’organisateur
Une vraie belle réussite pour nous comme pour eux (les participants). Ils ont beaucoup apprécié le ravito surprise du km 175 à Villiers-Charlemagne et toutes les attentions de nos bénévoles. Même si notre épreuve grandit au fil du temps, nous souhaitons garder cette esprit « famille » propre au cyclotourisme. Nous n’avons eu que des retours positifs. C’est gratifiant.
Pour cette seconde édition, nous sommes passés de 270 à 300 km. Pour cela, nous avons rajouté la Corse pour faire le compte. Nous sommes qualificatif pour le prochain Paris-Brest-Paris 2023.
Les participants au fil des organisations ? En hausse ?
Lors de la première édition nous avions 130 partants et cette année 203. Nous avions 250 partant au mois de juin mais à cause du report en raison de l’alerte canicule nous avons perdu une cinquantaine de personnes. Nous sommes sur un ratio de 150 licenciés et 50 non licenciés.
Quel est le profil des féminines qui participent ?
Il y a de tout, nous avons femmes très expérimentées comme des débutantes. Pour les débutantes, elles utilisent le groupe Audax.
La moyenne d’âge, homme et femme confondus, sur un BRM est de 50 ans !
Une anecdote sur un concurrent ?
Réussir à faire venir des gens de loin.
Une famille de Sarlat, en Dordogne par exemple : le mari, participant, est venu avec sa femme et ses enfants. Sa femme l’a accompagné sur une partie du parcours. Ils en ont profité pour visiter la région.
Autre exemple : un ami, Jacques, est venu avec sa voiture. Il m’informe par message qu’il a oublié ses chaussures. Je cherche mais je ne trouve pas du premier coup, il est retourné à Vannes les chercher et est revenu juste à temps pour prendre le départ.
Des gens hors délais ?
Zéro hors délais car le délais du BRM est très large.
Des abandons ?
Dix abandons car le parcours est difficile. La Mayenne n’est pas connue des cyclistes et ces derniers arrivent la fleurs au fusil . Du coup, ils en bavent…
Comment est venue l’idée de ce tour de France ?
Le parcours a été créé pendant le confinement par Robert Giraud. Du coup nous reversions la moitié des bénéfices à une association comme la lutte contre le cancer. Cette année cela sera en faveur de la recherche cardiovasculaire.
Pensez-vous faire évoluer le tour au fil des années ?
Pour 2023, nous restons sur la même map. Ce sera le 17 juin 2023.
Aller plus loin
Découvrir l’album photos de l’événement : https://photos.app.goo.gl/qZu3tHa81P5DXGYL9
Plus d’informations à retrouver sur le site du Cyclo club mayennais : http://www.cycloclubmayennais.fr/brm-300/