Test:  Cannondale SuperSix EVO Neo 2

Un vélo à assistance électrique, oui… mais un vélo avant tout ! Nous avons testé le nouveau SuperSix EVO Neo 2 sur les routes de la vallée de Chevreuse. Le verdict est positif…

C’est en 1971 depuis un atelier du Connecticut que la marque Cannondale a entrepris de révolutionner le cyclisme ! Précurseur sur l’aluminium et le carbone. Aujourd’hui c’est sur l’assistance électrique qu’elle continue d’innover.

Nous avons, à la rédaction, eu l’occasion de tester la nouvelle mouture du SuperSix EVO Neo. Nous sommes de plus en plus nombreux parmi les cyclos à utiliser l’assistance électrique car elle offre de nouvelles possibilités. Le récit de notre testeur.

Test du Cannondale SuperSix EVO Neo 2


Nous avions testé l’an passé, le Synapse Neo, et il nous avait convaincus. Il s’agit d’un véritable outil pour partir en voyage. Ses points forts de confort et d’autonomie nous avaient marqués, malgré son poids.

Cette fois, Cannondale, sort un vélo de route à assistance électrique totalement différent, et s’adresse au public sportif. En effet, en intégrant la motorisation Mahle Ebikemotion X35, le constructeur a fait le choix d’un moteur moins présent, pour un vélo plus « classique ».

On le remarque tout de suite, puisqu’on ne voit justement pas du tout le moteur et on ne l’entend quasiment pas aussi !

Le passage du cap fatidique des 25 km/h (là où l’assistance se coupe), ne se ressent pas du fait de l’absence de friction et aussi d’un poids et du dynamisme du cadre haut de gamme.

Le cadre justement est un petit bijou : aerodynamisme, lignes épurées, câblage intégré dans le cadre, cintre profilé. Même la vis de réglage pour la hauteur de selle est cachée (tellement qu’elle est peu facile à utiliser…). Une petite note « coup de cœur » pour les accessoires d’éclairage très mignons…

Ce tout carbone répond côté rendement, sur tous les terrains, et on oublie vite le moteur sur les routes de la vallée de Chevreuse. Si on ne fixe pas notre regard sur l’application Ebikemotion, on ne sentira pas de différence sur le plat.

Dans les belles petites côtes, c’est une autre histoire. Si le premier mode reste très léger (et presque inutile), les modes 2 (orange) et 3 (rouge), montrent leur efficacité et permettent de grimper tranquillement sans terminer à pied si nos capacités physiques ne suivent pas.

Conclusion


Ce vélo est un compromis intéressant pour les gens qui aiment le vélo, mais sont un peu justes pour suivre les amis. Ça peut être aussi un joli vélo pour des escapades plus longues. Et c’est un haut de gamme !

À noter, le modèle EVO est disponible en trois gammes en fonction du groupe Shimano. Nous avons testé le modèle EVO 2 équipé en Ultegra. Concernant l’assistance électrique, les modes sont contrôlés par un bouton intégré sur le tube horizontal et permet au cycliste de choisir son niveau d’assistance et de surveiller la charge restante de batterie. Concernant l’autonomie, il existe une possibilité de batterie supplémentaire dans le porte-bidon qui apporte 208 Wh à la batterie située dans le tube diagonal, pour un total de 450 Wh pour seulement 1,64 kg de plus.

Cannondale SuperSix EVO Neo 2, groupe Shimano Ultegra – 12, 44 kg – 5 499 €

 

Texte et photos : Bertrand Houillon
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