Le cyclotourisme gastronomique, un voyage des saveurs

Le cyclotourisme gastronomique est une excellente manière de découvrir de nouvelles cultures alimentaires tout en prenant soin de notre santé.

Manger est un acte essentiel, mais doit-il être uniquement un besoin ou peut-il aussi être un plaisir ? La réponse est évidente : ce devrait être les deux.

Chaque jour, nous avons l’occasion de joindre l’utile à l’agréable, de nous nourrir sainement tout en savourant le plaisir d’une alimentation délicieuse. Cela fait partie des fondements de l’optimisation de notre capital santé, et c’est tout à fait possible !

L’équilibre entre gourmandise et santé


Il est tout à fait possible de faire cohabiter gourmandise et équilibre alimentaire. Nous avons tous envie de nous faire plaisir lorsque nous mangeons, mais nous sommes également préoccupés par notre santé. Ces deux aspirations ne sont pas contradictoires.
 
En fait, notre alimentation, combinée à une pratique sportive régulière, constitue l’un des principaux leviers dans la prévention des maladies dites de surcharge, telles que le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires ou encore le cancer. Ainsi, la nutrition, source de plaisir, devient un enjeu de santé publique capital.
 

Pédaler et bien manger


L’acte alimentaire doit rester un moment de plaisir : plaisir sensoriel, plaisir social, moment de convivialité, mais aussi plaisir de retrouver les saveurs du terroir.
 
Pour un cyclotouriste voyageur, découvrir les produits locaux des terroirs traversés est une expérience enrichissante. Ceux qui ont pédalé en Chine, par exemple, ont souvent eu la curiosité de « se nourrir chinois ». Cependant, chacun a construit ses habitudes alimentaires en fonction de son histoire, de sa culture et de son terroir. Intégrer une nouvelle « culture alimentaire » nécessite d’accepter de déconstruire certaines habitudes pour permettre à son organisme de trouver un nouvel équilibre.

Au gré des voyages, nous avons l’occasion de découvrir des cultures alimentaires très différentes des nôtres, influencées par l’histoire, les produits locaux, les modes de cuisson, et même les rythmes et horaires des repas.

En observant de plus près, nous constatons que les plats traditionnels correspondent souvent à une synthèse équilibrée et en accord avec des principes diététiques empiriques, mais aujourd’hui avérés et reconnus.

Effets de mode ou traditions alimentaires réellement bénéfiques en termes de santé, certaines de ces cuisines sont mises en exergue et présentées comme modèles ou même comme régimes miracles. Il est important de faire le tri et de comprendre avant d’imposer à son tube digestif une aventure qu’il n’a pas vraiment demandée.

Alors, la prochaine fois que vous enfourchez votre vélo, n’oubliez pas de savourer les plaisirs de la table tout en restant attentif à votre bien-être.

 
Texte : Jean-Pierre Giorgi d’après un texte original de Daniel Jacob, instructeur fédéral pour la revue Cyclotourisme n° 665 – Photo : Jean-Luc Armand
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