Vendredi 28 juillet : les vélos en brasse autour du Lac de Madine

 
Décidément, le ciel a décidé de tomber sur la tête des cyclotouristes cette semaine ! Heureusement, les bénévoles réchauffent les cœurs sur les parcours du jour qui invitent toujours à de belles découvertes.

Pour ce vendredi, on peut d’ailleurs dire qu’il y avait de l’exceptionnel. On roulait entre un village semi-troglodytique, des châteaux, et lieux commémorant et rappelant les conflits dans la région avec notamment des vestiges de tranchées…

Et c’était l’occasion, pour les adeptes des brevets touristiques de la Fédération, de collecter 3 sites BPF (Brevet des Provinces Françaises : plus d’infos ici) en une journée ! Certes, il fallait parcourir 149 kilomètres sous la pluie pour y parvenir.

Madine : le plus grand lac de Lorraine

Le lac de Madine est établi à cheval sur les départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle. Il a été mis en eau dans les années 70, pour devenir la réserve d’eau potable de l’agglomération de Metz. Mais il est aussi aujourd’hui une de réserve de faune sauvage, et une zone de loisirs dont les bateaux sont obligatoirement sans moteur thermique.

Le tour du Lac a permis de passer à Hattonchâtel (site BCN/BPF), village perché sur un éperon rocheux. De là haut, il y a une vue imprenable sur Madine. On vous accorde qu’aujourd’hui, ça n’était pas forcément le cas ! Le château de ce village dévasté durant la Grande Guerre, a été reconstruit à partir de 1923. Le tout a été rendu possible grâce au financement de la femme d’affaires et philanthrope américaine Belle Skinner. L’architecte a choisi un style néo-renaissance, produisant l’ultime château troubadour de Lorraine : un pastiche qui utilisait des vestiges de l’édifice du XIe siècle.

Puis au sud du Lac, les cyclotouristes ont pu faire une halte à Montsec (site BCN/BPF). Cette butte-témoin culmine à 377 mètres d’altitude. Un monument a été édifié à son sommet pour commémorer les offensives menées par l’armée américaine lors de la Première Guerre mondiale, sur le saillant de Saint-Mihiel (site BCN/BPF à environ quinze kilomètres à l’ouest de Montsec).

Une journée pour promouvoir l’inclusion dans les activités vélo

La Fédération française de cyclotourisme agit toute l’année pour favoriser la pratique du vélo pour tout le monde. L’accueil de personnes en situation de handicap est intrinsèquement lié aux valeurs de partage du cyclotourisme. Alors il est logique que la Semaine de cyclotourisme soit l’occasion de promouvoir la pratique du vélo quel que soit son handicap.

D’ailleurs, toute la semaine, les parcours étaient ouverts à tout le monde, pour pouvoir participer à l’événement, puisque l’activité vélo ne nécessite pas de connaissances particulières. Nous avons pu croiser tandems et autres vélos adaptés au fil des circuits.

Mais ce vendredi était consacré à la sensibilisation, à la fois pour les personnes en situation de handicap et aussi pour les personnes valides. Toutes et tous pouvaient tester le matériel sur un circuit plus adapté. Ainsi, plusieurs tricycles ont été proposés pour les découvrir au fil de la journée. Ces vélos ont été mis à disposition par la section handisport de Lunéville. Les bénévoles de l’association étaient évidemment présents, accompagnés de ceux du « Vélo évasion Bettelainville ». Les jeunes participants ont aussi découvert un sport paralympique : la boccia. Il se sont également défiés sur un parcours « à l’aveugle ».

Samedi, les cyclotouristes pourront s’élancer sur les derniers circuits au cœur de la campagne mosellane, avec en point d’orgue la fameuse Butte de Mousson… et là encore, les adeptes de brevets touristiques pourront en profiter ! Ils collecteront ce site en tamponnant leur carte BCN/BPF en haut de la butte avant de clôturer comme il se doit cette 84e semaine fédérale internationale de cyclotourisme.

Texte : Bertrand Houillon – Photos : Gérard Hamon, Fabrice Rota, François Beaudouin, Denis Vitiel et Bertrand Houillon
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2 commentaires

  • Philippe PARIOT says:

    Pourquoi affronter la pluie vers Montsec ou Toul, pourquoi grimper à Hattonchatel ou Mousson, pourquoi avaler des kilomètres jusqu’à Marsal ou Saint-Mihiel, puisqu’il suffit de passer au stand du COSFIC à la permanence pour se faire tamponner sa carte des BPF ?
    Le plus beau brevet de la FFCT est complètement dénaturé.

  • Hervé says:

    Comme mardi pas de vélo mais ça nous laisse le temps de visiter d autres lieux ….mardi METZ très belle ville et ce vendredi LIVERDUN (charmant) et NanCY le soir

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