Semaine fédérale 2022 – J 6 : Un tour à la source

 
Malgré le vent et la fraîcheur du matin, les cyclotouristes sont partis tôt et de bonne humeur. Cette journée les invitait vers l’est, jusqu’aux portes de la forêt de Brocéliande, dans le pays de Louison Bobet. Un parcours aux découvertes inattendues.

À la source des légendes


C’est bien un fleuve qui prend sa source dans le Mené, plus exactement au village de Collinée. Ce petit ruisseau passé inaperçu pour beaucoup, c’est la Rance, dont les eaux traverseront la plus grande usine marémotrice au monde, installée aux portes de Saint-Malo. Cette source, selon la légende, provient des larmes de Gargantua lorsqu’il pleura son veuvage… Il y a aussi à Langourla, une fameuse chapelle qui soigne les peurs, avec non loin de là le chaos de Quémelin.

Les participants ont pu retrouver le fleuve qui traverse Caulnes, devant son château qui présente un ensemble architectural typique des XVe et XVIIe siècles.

Une terre ancestrale à vélo

Ce qui a marqué, c’est la multitude de petits hameaux, ancrés dans de véritables écrins de verdure. Tout le monde a pu y croiser les annonces de festivités entre concerts, expos et marchés artisanaux. C’était notamment le cas autour de Trémorel. Mais aussi en retournant vers Ménéac dans le territoire du Porhoët, avec son paysage de campagne et son patrimoine rural. Les menhirs croisés en route, assez gigantesques, ont été remarqués ; sans oublier les chapelles anciennes et maisons seigneuriales.

À Saint-Méen-le-Grand Louison


Il ne fallait pas avoir peur de faire des bornes pour arriver ici, à une vingtaine de kilomètres au nord de la forêt de Brocéliande. Ici, la légende n’est pas un druide, mais un cycliste : Louison Bobet. Le triple vainqueur du Tour de France et champion du monde est né dans cette ville. Les participants ont pu découvrir son histoire dans l’espace muséographique « Tous à vélo avec Louison Bobet ». De quoi redonner de la vigueur aux mollets pour faire les derniers… 86 kilomètres pour rentrer à Loudéac, avec toujours ce vent plutôt capricieux !

Demain, pour les derniers parcours, les cyclotouristes auront le privilège de grimper au sommet, mais aussi d’atteindre la Côte Émeraude. C’est la promesse d’une journée en apothéose pour clôturer la semaine.

Texte : Bertrand Houillon – Photos : Jean-Claude Henry
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