Dimanche 23 juillet : une ouverture qui a du souffle !

 
C’est enfin le premier jour de cette nouvelle semaine de cyclotourisme. Les 6 000 inscrits ont pu donner leurs premiers coups de pédale au départ de Pont-à-Mousson. On vous raconte !

Il y avait foule aux alentours de 8h30 devant la permanence fédérale. C’est le point de rencontre où ça papote, ça échange des conseils et des idées de parcours… jusqu’à choisir si on partira sur le P1 (56 km) ou si on tentera jusqu’au P5 (155 km), pour ce premier jour. Nous avons aussi croisé quelques VTTistes qui partaient faire les buttes de la région : la semaine accueille en effet tous les vélos !

La journée ne manquait pas de sel pour les plus téméraires

Car les plus grands parcours conduisaient dans le Saulnois … à la découverte de Marsal. Ancienne ville sur la voie romaine reliant Nancy à Strasbourg, Marsal a été marquée par l’exploitation du sel émergeant sous la forme de sources salées. Installé au niveau de la Porte de France, vestige des fortifications élevées par Vauban, un musée nous conte l’histoire de “l’or blanc” de la préhistoire à nos jours. Un or blanc qui a fait la richesse de Marsal au temps de la gabelle.

Et il y en avait pour tous les goûts

Nous sommes dans une région d’art et d’histoire : nous le découvrirons au fil des jours. Mais déjà aujourd’hui, les cyclotouristes pouvaient s’inspirer d’art contemporain, dans l’ancienne synagogue de Delme, devenue Centre d’Art Contemporain d’intérêt national. Daniel Buren ou encore Gianni Motti, ont été invités à y produire des œuvres… Ou bien peut-être préféraient-ils Georges de la Tour, peintre du début du XVIIe siècle, au confluent des cultures nordiques, françaises et italiennes.

Du côté de l’Histoire, il était facile d’observer les différents châteaux le long de la Seille. À Nomeny, les plus curieux avaient même droit à une explication donnée par l’association locale, afin de se représenter ce qu’avait pu être ce château au XIVe siècle : aujourd’hui seules quelques ruines subsistent sur la butte.

Un accueil aux petits soins

Les 2 ravitaillements, à Nomeny et à Château-Salins, n’ont pas désempli de la journée, pour le grand bonheur des bénévoles locaux qui s’étaient pliés en quatre pour souhaiter la bienvenue aux cyclotouristes. Entre les grillades, monsieur le Maire de Nomeny était tout sourire en signalant que ce bel événement convivial multipliait par 5 la population de sa commune ! Et à Château-Salins des jeunes gens offraient un roll-strap à chacune et chacun avant d’accéder à l’espace dansant à côté des repas.

La journée s’est terminée par une cérémonie très animée sur l’île d’Esche, cœur de verdure sur la Moselle, qui officialisait l’ouverture de la 84e semaine fédérale internationale de cyclotourisme.

Demain, malgré un temps incertain, nous sommes persuadés qu’il y aura du monde vers la Petit Suisse et les côtes de Toul… les parcours seront de toute beauté.

Texte : Bertrand Houillon – Photos : Anissa Sidi-Moussa et Bertrand Houillon
 
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Un commentaire

  • CHATELLIER says:

    Il est tellement facile et simple d’éviter que certains esprits ne s’échauffent que j’en suis à me demander si ce n’est pas fais sciemment. Je veux parler là de deux choses.
    La première, PA de NOMENY, le point d’eau n’est pas mis en place, le matériel est simplement posé sur le sol…… Il a bien été mis en place et signalé mardi à NOVIANT AUX PRES.
    La seconde, l’achat de ravitaillement pourrait utilement faire l’objet d’un peu de signalisation appropriée qui existait les années antérieure. Je veux dire ici que A NOMENY les étiquettes différenciant les files de plats chauds, frites, sandwiwchs, desserts… étaient apposées sur les barrières. Résultat dès qu’il y a fil, elles sont invisibles. A NOVIANT AUX PRES elles étaient sur les tables ou avait lieu la vente. Ainsi chacun est obligé d’aller devant la file pour voir ou il peut trouver ce qu’il cherche. Ne serait-il pas plus facile, commode, logique d’apposer ces étiquettes au niveau du toit de l’abri ou surrélevé sur un piquet au niveau de la barrière de sécurité située devant le « stand ».
    Je ne doute pas que chacun y met du sien mais parfois c’est à désespérer.

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