Cette rencontre est très prisée dans le petit monde des Diagonalistes et Eurodiagonalistes, amateurs de randonnées cyclistes au long cours. Ces retrouvailles étaient d’autant plus attendues qu’en 2020, cette traditionnelle réunion n’avait pas eu lieu en raison de la crise sanitaire.  

Cette confrérie composée de cyclotouristes venus de douze départements aussi divers que l’Allier, la Manche, l’Essonne, l’Orne ou la Nièvre s’est réunie pour évoquer la vie de leur amicale, mais aussi les Diagonales et Eurodiagonales réalisées au cours des années 2020 et 2021.

Pour relever ce défi, ces pédaleurs obstinés doivent parcourir en moyenne 280 km/jour pendant plusieurs jours consécutifs. À tire d’exemple pour réussir une des Diagonales parmi les plus courtes, (Strasbourg / Perpignan soit 980 km), le délai alloué est de 78 heures. Pour la plus longue, (Brest / Menton – 1350 km) le délai est de 120 heures maximum, arrêts compris.

Les « Eurodiagonales  : elles fonctionnent sur le même principe. Le départ ou l’arrivée se situent dans ces mêmes villes sont, avec des étapes journalières de 180 km en moyenne, un peu moins exigeantes. Elles, permettent à ces cyclotouristes de l’extrême de randonner depuis ou vers : Copenhague, Budapest, Bari, Malaga, Lisbonne ou encore Inverness aux confins de l’Écosse.

Parmi ces cyclistes, l’un d’eux a enchaîné une Diagonale entre Brest et Strasbourg, puis sur sa lancé à atteint Budapest et juste pour le plaisir a enchaîné sur un périple en Europe de l’Est, puis en Turquie avant de revenir via les Balkans, l’Autriche et l’Allemagne vers son pays Sarthois après un périple de trois mois et de 10 000 km.