Le cyclotourisme s’enrichit d’un nouveau magazine : Traverse

La presse spécialisée cyclotourisme s’étoffe avec l’arrivée d’un nouveau magazine intitulé Traverse. Ce magazine se veut curieux, enthousiaste, doux et responsable.

À la Fédération française de cyclotourisme, nous avons toujours valorisé l’amour du vélo, du voyage et des belles histoires. Depuis une centaine d’années des « cyclos » parcourent la France et le monde, ramenant des récits fascinants, dignes des plus grandes épopées.

À travers des supports comme la revue papier Cyclotourisme ou encore le site cyclotourisme-mag.com nous offrons des informations complètes sur la pratique du cyclotourisme et sur l’actualité fédérale.

Au-delà de nos réseaux, un autre titre s’est imposé parmi les passionnés : le magazine 200, qui raconte chaque trimestre des histoires de vélo avec des textes soignés et une direction artistique marquée. Aujourd’hui, cette famille s’agrandit avec Traverse, un nouveau trimestriel qui se distingue par sa signature poétique : « Pédaler la France et au-delà ».

Traverse : un magazine pour voyager autrement

Tous les trois mois, Traverse proposera 132 pages de récits sur le tourisme à vélo, mettant en avant une pratique responsable et axée sur la découverte. L’idée est simple : faire des vacances à votre voiture et redécouvrir la France (et plus encore) à vélo, en explorant des chemins nouveaux et inspirants.

Dans le premier numéro, qui s’intitule « L’autre Finistère » nous partons en balade à Ouessant avec Yann Tiersen et Émilie Quinquis, une chevauchée à travers l’Armorique, une promenade dans la roue des peintres Gauguin ou Sérusier, Brest dans et hors les murs, la recette d’un bánh mì vietnamo- breton, et plus de 1000 km d’itinéraires à parcourir. Traverse c’est aussi un cahier France, ou nous suivrons Victor Hugo à travers les Pyrénées en récit dessiné, nous partirons dans le Morvan en VAE, et nous apprendrons quel est l’équipement nécessaire pour un premier voyage à vélo.

Pour faire plus ample connaissance avec Traverse, nous sommes allés à la rencontre de François Paoletti, le rédacteur en chef.

Qu’est-ce qui distingue  Traverse  des autres magazines de cyclotourisme ou de voyage à vélo déjà présents sur le marché comme 200 notamment ?

Pour 200, nous recevions régulièrement des messages de personnes qui nous disaient beaucoup aimer le magazine, tout en confiant nos aventures étaient un peu trop sportives pour elles. On a évidemment constaté que de plus en plus de personnes se mettent aux vacances à vélo, ou qu’elles en ont envie, à commencer dans nos entourages.

En créant Traverse, nous voulons proposer une qualité de récits, de photos et de maquette, aussi soignée que 200, mais avec des parcours beaucoup plus « slow » et accessibles. 200 garde le côté engagé, tourné vers l’aventure. Traverse, lui, roule beaucoup moins vite, moins loin, moins longtemps, et prends le temps de découvrir le patrimoine au sens large. 

François Paoletti, un rédac’chef très impliqué…

Comment le magazine contribue-t-il à promouvoir un tourisme à vélo responsable et durable ?

Comme le dit la signature, « Pédaler la France et au-delà », Traverse emmènera ses lecteurs d’abord aux quatre coins de la France, ce qui représente déjà un incroyable terrain de jeu. Le « au-delà » pour nous autoriser à pousser parfois les frontières, mais ce qui est sûr c’est que nous ne partirons pas nous promener aux quatre coins du monde, et que nos reportages privilégieront, chaque fois que c’est possible, les déplacements en train. 

Quelles sont les spécificités des territoires mis en avant dans chaque numéro, et comment sont-elles sélectionnées ?

Chaque numéro se composera de deux cahiers, le premier centré un territoire, donc, et le second composé de sujets réalisés dans d’autres régions. Pour le premier cahier, l’idée est de mettre en avant un territoire singulier, qui peut avoir un contour géographique, comme un département, le Finistère dans le N°1, mais aussi historique, géographique, culturel…

Pour répondre à la question sur comment nous les choisissons, en croisant nos envies et celles des lecteurs. On espère d’ailleurs qu’ils seront très nombreux à nous donner leur avis sur le magazine, et à nous faire part de leurs envies.

 

Comment  Traverse  compte-t-il s’adresser à la fois aux cyclistes débutants et aux voyageurs à vélo plus expérimentés ? Quel est le public cible ?

Traverse ne veut exclure personne. Les voyageurs les plus expérimentés n’ont pas trop besoin de nos conseils, mais l’idée est de proposer des récits susceptibles d’intéresser tout le monde, avec des parcours clairement identifiés pour les débutants, et d’autres pour les cyclotouristes moins novices..  

En quoi le soutien de Ouest-France joue-t-il un rôle clé dans la diffusion et la visibilité du magazine ?

Ouest-France a fait du tourisme et du tourisme à vélo des axes importants de sa stratégie. Quand nous leur avons présenté le projet Traverse, ils ont immédiatement adhéré et le soutiennent en assurant sa promotion et sa diffusion à large échelle sur tout le grand ouest. On se dit de part et d’autre que ça n’est qu’un début.

Quelles seront les prochaines régions et thématiques abordées ?

Nous les avons déjà annoncées : le N°2 mettra en avant la Loire (le fleuve), le N°3 le Quercy, le N°4 l’Alsace, et le N°5 le Cotentin cher à Jacques Prévert.

Avec Traverse, le cyclotourisme s’impose une fois de plus comme une manière douce et écoresponsable de voyager, tout en s’enrichissant d’histoires humaines, de paysages et de découvertes culturelles. Traverser la France et au-delà n’aura jamais été aussi inspirant !

Texte : Jean-Pierre Giorgi – Photos : DR / Traverse
ATTENTION: Afin d'éviter les abus, les réactions sont modérées 'a priori'. De ce fait, votre réaction n'apparaîtra que lorsqu'un modérateur l'aura validée. Merci de votre compréhension.

10 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.