Dodécaudax du Solstice – Un 200 km nocturne sous le signe du partage

Comme chaque année, Jean-Pierre Mary, de l’U.C. Touraine, propose son rendez-vous hivernal dans le cadre d’un Dodécaudax. Ils étaient une cinquantaine à avoir répondu présents.

« C’était une très chouette expérience et un bon moment de partage. Quand même un défi parce que la nuit est longue et froide, mais avec un esprit non compétitif d’entraide et de solidarité, bref, tout ce qu’on aime ! » Comment mieux résumer ce dixième Dodécaudax du Solstice que les paroles de cette participante.

Pour cette année 2023, l’organisation avait fait le plein de participants (limité à 50 cyclos) ; Un travail de proximité avec des cyclos de Touraine plus habitués à faire des sorties à la demi-journée à bonne vitesse mais aussi un travail de médiatisation par les réseaux sociaux avaient porté ses fruits. Bref, il a fallu refuser quelques demandes d’inscription. Treize départements étaient représentés.

Sécurité et plaisir


Chaque participant avait reçu des informations sur le déroulement de la randonnée et les consignes de sécurité ainsi que sur la « philosophie » de l’épreuve : « Chacun doit être au service de l’autre ». 

C’est parti !


Après la remise d’une carte de route souvenir, les 47 (dont quatre femmes) cyclos au départ sont répartis en trois groupes menés par un capitaine de route.  Ne pas oublier que dans Dodécaudax, il y a le mot Audax qui en France  désigne une pratique  de cyclotourisme de longue distance en groupe à vitesse régulée. Après  les bords de Loire,  les petits pelotons atteignirent  le parc de Chambord vers 23 h 30 où un petit ravito était proposé.  Photo face au château de François Ier illuminé pour certains et c’est reparti par des petites routes de Beauce en direction de Vendôme.

L’auberge du Solstice


C’est à l’auberge du Solstice que se soudent les amitiés, dans la fraîcheur d’une cave troglodyte autour d’un bol de soupe de potimarron et d’un gratin dauphinois. Les corps se refroidissent, l’estomac se remplit, et pour certains  les paupières se ferment. Après 90 minutes de pause, il faut repartir dans le froid direction Tours, à 70 kilomètres de là.

Un petit-déjeuner pour clôturer une nuit blanche


Après la rituelle photo de groupe face à la cathédrale malheureusement non éclairée, c’est à L’étape 84 (établissement bien connu des cyclos tourangeaux)  qu’avait lieu le petit-déjeuner en commun. Beaucoup de petits yeux  mais encore plus de sourires.  Chacun avait surmonté « L’ânerie du week-end : 200 km de nuit mi-décembre… »

 Le Dodécaudax du Solstice serait-il devenu « the place to be» pour lancer l’hiver ?

Lire également l’article de l’édition 2022 : https://cyclotourisme-mag.com/actus/le-dodecaudax-du-solstice-en-touraine/

Texte et photos : Jean-Pierre Mary
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Un commentaire

  • Bravo à tous ceux qui font sue l’ambiance de cette randonnée est unique : l’organisateur, les bénévoles et les participants.
    Depuis de nombreuses années, j’ai le bonheur de pouvoir y participer et pour rien au monde quand arrive la nuit du solstice, je ne voudrais manquer l’événement.
    Puisse t’il durer longtemps encore, c’est tout ce que je souhaite.

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