Tanguy Cleirec au sommet du Kala Pattar au Népal

Après dix mois et 23 jours de voyage, Tanguy Cleirec, notre jeune voyageur lauréat de la bourse Jeune voyageur de la Fédération, a atteint le sommet du Kala Pattar à 5 648 m. Cela représente le point le plus extrême de sa Transeurasie.

Le Kala Pattar, littéralement « roche noire » en Népalais, est un sommet surplombant le camp de base de l’Everest et qui offre la meilleure vue qu’on puisse avoir sur la plus haute montagne du monde à 10 km de là à vol d’oiseau. Ça y est donc, c’est fait! Mon « avancée vers l’est » a pris fin ! Au pied de la plus haute montagne du monde le jour de l’anniversaire de mon bro Alex. Coïncidence ? Je ne crois pas !

Je crois au contraire que c’est le bon moment et le bon endroit pour moi de faire demi-tour. Je crois aussi que ça me va bien, de commencer à rentrer, retrouver mes amis, ma famille, ma copine ; trouver un job, un appartemment, bref un peu de cette stabilité qui ne m’effraie maintenant plus autant qu’avant mon départ. 

Un premier bilan


Les dix mois et vingt-trois jours qui m’ont été nécessaires pour atteindre le sommet du Kala Pattar ont pour sûr été la plus belle chose que j’ai faite de ma vie. Je troque le Ty-punch de Nouméa contre ma dernière portion de muesli en face de l’Everest et je crois que je ne perds rien au change. Voire même que je rentre à un moment et en un lieu plein de belles promesses.
 
Une partie de l’aventure de ma vie s’arrête ici mais de nouvelles m’attendent là-bas !

Alors je fais demi-tour et pique à l’ouest. Je retourne à Katmandu et descends en deux jours ce que j’ai monté en cinq, poussé par l’envie de retrouver le confort de la ville et le besoin de récupérer mes Daflons et ma Titanoreïne restés sur mon vélo… Je pousse un peu dans la descente avec une journée à 45 km mais comme m’a dit Franck, ancien légionnaire, « la marche des képis blancs c’est 60 km avec 40 kg sur le dos » alors pas d’excuse ! 

On the road again…


S’ensuivent deux jours de Jeep pour redescendre à Katmandu, ne voulant pas forcer sur mon pédalier malade. Et nous voilà à onze entassés dans un véhicule huit  places pour 2 x 11 h de route, ça crée des liens !

J’y rencontre Edinson, un Chilien de 40 ans qui, laissant femme et enfant au pays, était parti pour voyager trois mois en Asie quand sa femme lui a dit d’en prendre cinq ! Alors on fait la route ensemble et on passe du temps à visiter Katmandu, ses bars avec concerts live et surtout ses restaurants !

Je retrouve avec délectation mon régime alimentaire à base de burgers, cappuccinos et cheesecakes que j’ai pris l’initiative de diversifier avec des pizzas et des banana breads ! C’est con, pour la première fois de ma vie j’avais préparé le summer body

Le vélo étant passé au stand, je me remets en selle demain en direction de Delhi que je dois atteindre pour mon avion du 23 mars. Au programme, la traversée du Népal et, si le temps le permet, excursion dans les montagnes du nord de l’Inde que j’avoue ne pas être plus pressé que ça de rejoindre.

D’ailleurs je vous informe que le bar de mon pot de « presque-retour » a été réservé ! Rendez-vous donc le samedi 25 mars vers 19 h 30 au « Le formidable » , 2 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Vous viendrez ? 

Pour rappel le lien de l’évènement : https://fb.me/e/fwGvpgIy8

En savoir plus sur Tanguy Cleirec : https://cyclotourisme-mag.com/2022/06/11/rencontre-avec-tanguy-cleirec-laureat-de-la-bourse-jeune-voyageur/

Texte et photos : Tanguy Cleirec
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