Séjour en Italie : la Toscane, étape à San Gimignano
Après les présentations d’usage et l’apéritif d’accueil, Alain, un peu dubitatif quant à la météo, nous présente le programme de dimanche. « Pluies éparses annoncées » mais on n’y croit pas trop. Et pourtant… Dimanche 26 mai, au programme 54 km et 700 m de dénivelé.
La Pioggia, une invitée dont nous ne voulions pas
Elle ne s’est pourtant pas présentée, hier soir, voici donc Miss Pioggia prenant ses quartiers ! Ce matin, en ouvrant les volets, elle est bien là, arrosant copieusement les collines verdoyantes et les cyprès, veilleurs immobiles.
Après le petit-déjeuner, nous avons hésité à prendre la décision mais à neuf heures, nous sommes tout de même partis malgré quelques gouttes et un ciel bien gris. Nous partons donc, vêtements de pluie sur le dos, le groupe est fluo à souhait ! Nos accompagnateurs, Alain et Éric, se positionnent l’un à l’avant, l’autre à l’arrière. Et nous voilà en route pour un circuit d’une cinquantaine de kilomètres.
Découverte de San Gimignano
Des collines à perte de vue et une palette de verts seront notre menu de la journée, avec cependant une nuance de gris, parfois même un gris bien soutenu. La route ondule dans ce paysage tout en rondeurs et fait de son mieux pour sauter les collines. Nous aussi, d’ailleurs.
Sur son promontoire, San Gimignano se voit de loin, ses tours se découpent sur l’horizon. Il faut prendre le temps de découvrir cette ville, ce que nous faisons. Un passage par une porte massive, la Porta San Giovanni, nous conduit vers une rue bordée de maisons médiévales jusqu’à la place, pavée de briques, Piazza della Cisterna, entourée de demeures du XIIIe et XIVe siècle surmontées de hautes tours qui étaient au Moyen Âge un signe de richesse.
On en comptait 72, en 1250, ce qui devait sans doute impressionner les visiteurs quand ils voyaient San Gimignano se dessiner à l’horizon. Les seigneurs de la ville avaient bâti leur richesse sur le vin, l’huile, le blé mais aussi le safran très prisé au Moyen Âge . Les tours étaient donc le moyen d’assoir leur puissance.
Après notre visite, cette terre « bénie des Dieux » a bénéficié d’un copieux arrosage dont les cyclos que nous sommes avons largement bénéficié. Et nous voilà rentrant à demeure, trempés grâce à Miss Poggia qui s’est chargé du travail.
Une bonne douche et un bon repas, la cuisine est succulente, nous voilà fin prêts pour la prochaine étape !
À suivre…
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