Rétro : MAC 2017 (Mexique – Amérique centrale) – épisode 40

Après le Paris-Pékin 2008, nous vous proposons de revivre le MAC 2017, derrière cet acronyme se cache Mexique – Amérique centrale. Une aventure sous le soleil !

9 mars : étape 38 – GUATEMALA : de Santa Cruz del Quiche à Panajachel

Au départ de l’étape on serrait les dents. Sur le roadbook, elle semblait encore difficile, même si plus abordable que les précédentes : environ 60 km pour 1 140 m de dénivelé annoncés.

On est parti la fleur au fusil avec un petit 7°C, un peu frisquet quand même pour des habitués de températures plus clémentes.

La réalité de cette étape fut toute autre…

C’était sans compter sur la circulation : dense et redoutable sur cette route étroite, sinueuse et pentue.

Les “diables rouges » (bus locaux) en ont fait frissonner plus d’une et plus d’un. Certains ont même préféré quitter la route à certains moments tant la tension était forte.

Descendre de vélo dans une pente à 15 % n’est pas une chose facile. Heureusement les MAC ont maintenant acquis une grande dextérité. Il faut nous voir sauter de nos montures, franchir le mur en poussant nos vélos, remonter sur nos machines dans une pente à fort pourcentage, garder une ligne droite lorsqu’un diable nous serre contre le fossé, bien souvent vertigineux. Nous avons à peu près un mètre pour circuler, souvent dans un épais nuage de fumée de pots d’échappement.

Vous pouvez imaginer la difficulté de rester en ligne droite dans ces pentes, sans « guidonner », en évitant quelques fois un animal écrasé. Et cet enfer, nous l’avons surmonté … « les dieux en sont tombés sur la tête ».

Autre émotion, c’est notre arrivée sur la 4 voies : « PANAM intérieure”. Là aussi frisson assuré. Toujours ces bus qui roulent à grande vitesse, qui font de l’esbroufe entre eux, voire avec nous. Heureusement pour l’emprunter sur quelques kilomètres, la police a bloqué la circulation et nous a encadré jusqu’à ce qu’on la quitte… sur la gauche, svp.

 

Et pour première récompense, nous avons eu Chichicastenango. Un marché très vivant, où l’on peut se perdre, des couleurs, des senteurs, des centaines de vendeuses et vendeurs nous proposant leurs marchandises, avec quelques fois beaucoup d’insistance, mais toujours avec gentillesse.

Nous en avons profité pour remplir nos bagages de souvenirs colorés voire odorants.

Et puis il y a l’église SaintThomas du XVIe siècle. Lorsque que l’on arrive, on la découvre en haut des marches couvertes de fleurs.

Devant l’entrée des gens diffusent de l’encens. L’entrée est noire de traces de feux de bougie. L’ambiance intérieure est très pieuse : bougies allumées sur le sol, fleurs sur tous les autels, odeur d’encens très prenante ; l’ensemble dans une atmosphère très pieuse et sombre. C’est un lieu de dévotion Maya.

Et puis autre récompense : une grande descente vertigineuse sur Panajachel, avec pour toile de fond le lac Atitlan et ses trois volcans (San Pedro, Toliman et Atitlan qui culmine à 3 537 m). Arrivée dans un hôtel des plus confortables, avec pour dernière récompense : demain repos !

La pensée du jour par Blandine

“Nous nous nourrissons aussi de pensées. Entretenir des pensées négatives chargées de peur, de jalousie, de haines, c’est s’empoisonner, lentement, mais sûrement.”

Bilan vélo de la journée

Distance parcourue : 55 km / Cumulé : 3 022 km
Dénivelé positif : 1 110 m / Cumulé : 25 710 m

 

Texte et photos : André Lenoble et Daniel Lucot
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