La Nièvre à vélo, un terrain d’évasion sous-estimé

Située à seulement 200 kilomètres au sud de Paris, la Nièvre a tout pour séduire les cyclotouristes et pourtant ce territoire est encore méconnu. Nous allons tenter d’y remédier.

Si vous êtes à la recherche d’un territoire nature et authentique, ou se mêle histoire et gastronomie, alors la Nièvre est le bon endroit. Car ici, le voyage à vélo prend des allures d’aventure.

Comme nous allons le découvrir, il existe en réalité différentes facettes de la Nièvre. La plus connue, les bords de Loire avec l’incontournable EuroVelo 6/Loire à vélo. Mais le département offre tellement plus aux cyclistes curieux et un poil aventureux. Levons le voile sur le territoire de la forêt des Bertranges.

La genèse de notre séjour dans la Nièvre


Avant d’entrer dans les détails, il faut que nous vous racontions comment nous nous sommes retrouvés à pédaler dans la Nièvre. Régulièrement à la rédaction, nous testons des vélos en lien avec le voyage à vélo. Cette fois, nous avions un VAE de la marque Moustache et un vélo gravel de la marque Brompton. Il nous fallait un terrain de type gravel pour ces tests, nous pensions aller en Normandie, puis finalement…

Nous nous sommes souvenus d’une rencontre sur le village des exposants de l’événement « Nature is Bike » à Angers. Le stand de Nièvre Tourisme nous avait parlé avec enthousiasme de son réseau de 340 km de boucles cyclables, créé par la communauté de communes. Alors pourquoi ne pas explorer ce nouveau terrain de jeu ?

Voilà pour la genèse du lieu géographique. Nous allons maintenant vous présenter les personnages. Il s’agit de Nathalie et Jean-Pierre, couple parisien de 55 et 57 ans aux personnalités et styles de vie bien différents. La première ne pratique que très peu de sport hormis le vélo pour se rendre à son travail quant au second, il pratique la course à pied et le vélo plusieurs fois par semaine.

Comment rendre compatible les deux niveaux ? La solution tient en trois lettres : VAE ! Le VAE (vélo à assistance électrique) est une révolution, un miracle. Il gomme les côtes et rend accessible des distances de plus de 50 km à des personnes en bonne santé mais sans préparation physique spécifique.

Le couple à la découverte de la Nièvre à vélo.

 

La Charité-sur-Loire, point de départ de l’aventure à vélo


Bien connues par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, La Charité-sur-Loire avec son prieuré et son église classée à l’Unesco sont une étape incontournable. C’est ici, que nous décidons de démarrer notre séjour découverte de la Nièvre.

Plutôt qu’un voyage en itinérance, nous avons décidé, pour des raisons pratiques, de faire des boucles avec deux camps de base. Le premier étant La Charité-sur-Loire, le second sera à Chasnay. Nous sortons les vélos de la voiture, enfilons nos tenues et nous voilà devenus des cyclotouristes !

 

Cap sur la forêt des Bertranges


Afin de démarrer en douceur et d’apprivoiser les alentours, nous partons pour une boucle de 25 kilomètres en direction de la deuxième plus grande chênaie de France. Certains de ces chênes centenaires ont servi à la reconstruction du toit de Notre-Dame de Paris.

Nous mettons le cap à l’est, pour cela nous quittons la ville par les hauteurs et rejoignons rapidement de petites routes. Notre première halte se fera sur les bords de l’étang de Chazué, une étendue d’eau toute droite sortie d’une carte postale sur la commune de Raveau.

La Nièvre à vélo

À quelques encablures, nous apercevons la forêt qui se dresse devant nous, nous sommes sur le domaine des Forges de La Vache. Désormais, nous roulons sur une route au cœur de la chênaie qui est interdite aux véhicules à moteur. Le monde moderne s’efface, un vrai bonheur !

La Nièvre à vélo

Nous passons devant la fontaine de la Vache qui est décrite par les guides comme une « attraction touristique ». Soit ce n’était pas la bonne saison, soit nous n’avons pas saisi l’intérêt, mais cela ne mérite pas le détour. Par contre, belle surprise en arrivant au Rond de la Réserve avec sa grande cabane en bois qui met à l’abri du soleil ou de la pluie les voyageurs. Nous en profitons pour faire une pause et nous restaurer.

Cela fait maintenant une heure que nous sommes partis et nous n’avons croisé personne, ni randonneur, ni cyclistes. Nous avons la forêt pour nous, le temps, semble s’écouler à notre allure.

Nièvre tourisme à vélo

Le rond de la Réserve avec sa grande cabane en bois bien pratique pour s’abriter du soleil ou de la pluie.

Comme nos vélos le permettent, pour le retour sur La Charité-sur-Loire, nous quittons le tracé et les longues lignes droites sur bitume pour nous aventurer dans la chênaie. Nous explorons ainsi le côté gravel de nos machines. Le dépaysement est garanti !

Nous pratiquons même le hors-piste (avec modération).

Nous sommes de retour en milieu d’après-midi à La Charité-sur-Loire, il fait un soleil de plomb, nous sommes brûlés par le premier soleil de printemps. Cette première boucle nous aura permis de rouler environ 40 kilomètres en alternant routes et chemins. Mise en garde, soyez autonome en eau et en nourriture car il y a peu d’occasions de faire le plein.

Nous rejoignons notre chambre d’hôtes « Le patio de Xénia » qui bénéficie du label « Accueil vélo ». Un lieu charmant qui fait face à l’église et au prieuré classé à l’Unesco.

À la découverte des petits villages de la Nièvre


Après une charmante soirée dans une crêperie à échanger avec des couples de la Charité, nous voilà d’attaque pour cette nouvelle journée à vélo.

Cette fois, nous mettons le cap au nord en longeant la Loire nous prenons de la hauteur en traversant le village de Gérigny. Nous sommes désormais dans la charmante bourgade de Narcy face au cours d’eau « le Mazou ». Cela grimpe, les jambes chauffent, mais c’est beau !

Nous pénétrons à nouveau dans la forêt au niveau des Brunets, cela nous fait le plus grand bien de rouler à l’ombre des chênes car le soleil est toujours bien présent. Nous apercevons un panneau qui indique « le château de Vieux-Moulin », cela représente un petit détour, mais nous allons découvrir que cela en valait la peine.

Nous voilà face à une forteresse majestueuse comme sortie de nulle part ! Nous nous approchons et voyons des personnes s’agiter. Il s’agit des propriétaires, ce sont des Suisses qui sont les heureux propriétaires de cette belle bâtisse qui date de la fin du XIIIe siècle. Le château ne se visite pas, ce sont des chambres d’hôtes. Le lieu est splendide, les propriétaires sont charmants, nous échangeons une bonne demi-heure sur l’histoire de ce château.

Il est temps de reprendre la route car pour ce midi, nous avons réservé à La Charité-sur-Loire dans une auberge réputée. Cependant, en passant par Garchy, nous nous octroyons une pause-café. Nous en profitons pour discuter avec le patron et les habitués du bar.

Dans la Nièvre, les gens prennent le temps. Ils s’intéressent à nous, nous posent des questions sur notre itinéraire, nos vélos, et surtout pourquoi nous sommes venus ici dans ce tout petit village. C’est la magie du cyclotourisme, prendre le temps de s’arrêter, de contempler et de discuter pour s’imprégner de la Bourgogne-Franche-Comté.

Nièvre tourisme à vélo

Dans la Nièvre, les gens prennent le temps. Ils s’intéressent à nous, nous posent des questions sur notre itinéraire, nos vélos, et surtout pourquoi nous sommes venus ici !

 

Auberge de la Poule Noire, pour une pause gourmande


Nous sommes de retour à La Charité-sur-Loire pour découvrir le lieu qui fait la fierté des habitants : l’Auberge de la Poule Noire. Cet établissement référencé par le prestigieux Gault et Millau appartient à la cheffe Émilie Saintandré, qui fut lauréate de l’émission de M6  La meilleure cuisine régionale, c’est chez moi .
 
Il y a quelques années, nous aurions eu honte d’entrer dans un restaurant d’un certains standing habillé en cyclistes. Désormais, c’est monnaie courante pour le lieu d’accueillir des cyclos en itinérance sur la Loire à vélo.

C’est donc en toute décontraction, que nous prenons place dans cette belle maison de tradition avec ses colombages qui font tout le charme du lieu.

Concernant le repas, nous restons raisonnables car nous avons encore de la route à faire sur nos vélos. Cela ne nous a pas empêchés d’apprécier la cuisine traditionnelle et authentique de ce lieu hors du temps. Comme nous le précise la cheffe : « Ici, vous retrouvez dans l’assiette, l’identité d’un terroir ».

 

Une boucle vélo entre orchidées et clochers


Après La Charité-sur-Loire, nous prenons la direction de Chasnay pour suivre une trace qui nous mènera sur piste aux orchidées sauvages. Plus nous nous éloignons de la Loire et plus le terrain est vallonné.

Mon « petit » vélo musculaire fait grimper mon palpitant durant ces montagnes russes qui serpentent à travers les monts et prairies de la Nièvre. Avec Nathalie, nos souffles se croisent. Nos regards aussi. Un mot, un rire, puis de nouveau le silence.

Au sommet, nous en profitons pour faire une pause sur les bords de l’affluent  de la Nièvre, tout proche du château de Dompierre. Loin derrière, l’agitation du monde s’efface. Cet instant de repos est une véritable thérapie. Nous sommes comme en méditation face à ce paysage. On regarde. On respire. Et on repart.

Nièvre tourisme à vélo

Au calme au bord de la Nièvre.

Sur le chemin du retour, la récompense. Nous croisons des orchidées. C’est un véritable coup de chance, car elles ne sont pas faciles à apercevoir. La beauté de ces plantes est hypnotique et semble irréelle en nos contrées.

Nièvre tourisme à vélo

La beauté des orchidées est hypnotique et semble irréelle en nos contrées.

Pour le retour, nous décidons une nouvelle fois de quitter la route pour une voie agricole qui semble nous faire de l’œil. Ce chemin de traverse vient clôturer une belle journée de vélo et nous mènera à notre nouvelle chambre d’hôte à Chasnay ou une surprise nous attend.

Quoi de mieux qu’un jacuzzi pour délasser les muscles endoloris ?


Lorsque nous prenons possession de notre chambre, nous apercevons au fond du jardin une bâtisse qui ressemble à un temple bouddhiste ? Nous n’en sommes pas loin, il s’agit d’un jacuzzi qui va, nous l’espérons, diminuer les tensions musculaires accumulées au fil des kilomètres à vélo.
 
À ce moment-là, les Parisiens que nous sommes, commençons à lâcher prisent et nous sentons  peu à peu le stress s’évacuer. Nous en sommes convaincus, nous allons bien dormir ce soir.
 
Nièvre tourisme à vélo

Quoi de mieux qu’un jacuzzi pour délasser les muscles endoloris des cyclistes ?

Sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle


Au moment de partir à vélo, Nathalie s’aperçoit avec effroi que sa batterie n’a pas chargé cette nuit. Nous regardons sur l’application Loopi le dénivelé de l’étape du jour et le verdict tombe.

Cela ne sera pas possible de pédaler sans assistance électrique avec un vélo aussi lourd. Nous restons positifs et troquons nos cuissards pour des shorts et nous voilà partis sur les traces du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Nous sommes sur des chemins bien différents de ceux que nous avons empruntés avec nos vélos.

Herbes folles, sentiers escarpés, la Nièvre se fait sauvage. Ce circuit de 11 kilomètres tout en dénivelé nous fera voir un autre aspect du territoire. La Nièvre, ne se donne pas, elle se mérite. Nous sommes séduits !

On the road again…


Il est midi, nous récupérons nos vélos. La batterie est désormais pleine, mais désormais, ce sont nos estomacs qui sont vides. La propriétaire du gîte possède également le bar restaurant du village. Nous y passons récupérer des sandwichs à l’image des gens d’ici, bons et généreux !

Nous mettons le cap sur le village de Champlemy distant de 17 kilomètres. Devant nous, une route qui ne promet rien d’autre que sa présence. Nous ne croiserons qu’une seule voiture durant le trajet. Nous sommes dans ce que certains appellent « la diagonale du vide ».

Ici, cela prend tout son sens, mais cela n’est pas pour nous déplaire. Car au contraire, nous y trouvons du plein : de silence, de chaleur humaine, de beauté simple.

Nièvre tourisme à vélo

Au village de Champlemy, tout près de l’église, des tables de pique-nique ont été aménagées pour accueillir les pèlerins ainsi que les cyclotouristes.

Elles tombent à point nommé pour que nous puissions déguster nos maxi-sandwichs au pâté de campagne. Durant un voyage à vélo, il faut faire fi du régime et de la diététique. La seule règle qui compte, faire le plein de calorie pour apporter du carburant aux muscles. Notre repas avalé, nous cherchons un café.

Notre quête s’avère infructueuse, nous pensons alors à l’émission «Sos village » sur TF1 ou des maires et des habitants cherchent désespérément des repreneurs de commerces.

Nièvre tourisme à vélo

Nous nous apprêtons à déguster nos sandwichs préparer avec amour !

L’orage menace, il ne faut pas traîner…


Après plusieurs jours de grand soleil, la pluie menace et nous ne sommes pas équipés pour. Restons calme, nous ne sommes qu’à une dizaine de kilomètres. Cela devrait le faire ?

Pour gagner du  temps, nous décidons de couper à travers la forêt. L’application Loopi propose des chemins très sympas, mais à destination du plus grand nombre. C’est-à-dire qu’elle tient compte du fait qu’il puisse y avoir des enfants, ou des vélos route. Avec nos vélos gravel, nous pouvons passer n’importe où, et nous n’allons pas nous en priver. Les sentiers qui s’ouvrent devant nous, sont un pur bonheur pour les amateurs de vélo « offroad ».

Nièvre

Ne pas hésiter à suivre les chemins agricole si vous avez des vélos gravel.

De belles rencontres au détour d’un village


Sur le chemin du retour, nous essuyons quelques gouttes, mais rien de bien méchant. Pour arriver au dernier village avant notre chambre d’hôte, nous avons profité d’une longue descente sur un chemin de terre très agréable. Nous sommes à Nannay, cela semble bien calme.

Nous croisons un groupe de personne qui discute devant le perron. Je ne sais pour quelles raisons, nous nous arrêtons et entamons la conversation. Intrigué, le groupe nous demande d’où nous arrivons. Nous faisons l’historique de nos voyages à vélo de ces derniers jours.

Nous confessons que nous sommes Parisiens et nous sentons immédiatement de la compassion. Ils nous expliquent que jamais ils ne pourraient vivre dans une grande ville. Nous répondons du tac au tac et avec malice, que nous non plus, nous ne pourrions jamais vivre dans un si petit village. La glace est brisée, nous pouvons commencer la « vraie » conversation.

Notre interlocuteur, n’est autre que le maire du village, Bernard Seutin. De par sa fonction et son parcours professionnel, il a passé beaucoup de temps à Paris nous confit-il. Nous lui disons alors, que nous sommes en reportage pour la Fédération française de cyclotourisme avec le but de faire découvrir la Nièvre aux cyclos-voyageurs.

L’assemblée présente, nous parle alors avec fierté de leur cinéma et surtout de leur festival « Les Conviviales ». Car comme aime à le rappeler le maire : « même dans un petit village on peut prendre la parole dans le champ culturel et social, lutter contre les idées reçues qui veulent que les campagnes soient réduites à des zones sans vie où ne régnerait que l’ennui… »

Nièvre tourisme à vélo

Nous laissons un instant nos vélos pour partir à la découverte des sculptures qui ornent la place de la mairie.

Le maire nous propose une visite guidée de ce qui est sa fierté : le cinéma. Nous sommes stupéfaits lorsque nous découvrons la qualité de cette petite salle qui passe les dernières nouveautés. Nous adorons ce genre de rencontre improvisée. Car ici, on prend le temps. On pose des questions. On s’intéresse. On écoute. C’est l’âme de la Nièvre qui se dévoile devant nous.

Dernier jour dans la Nièvre


Pour ce dernier jour, nous décidons de tester la Loire à vélo. C’est au départ de La Charité-sur-Loire que nous empruntons la véloroute la plus célèbre de France. Les premiers kilomètres sont plutôt sympas, mais très vite le parcours rectiligne va s’avérer monotone.
 
De plus, et c’est un comble, nous longeons la Loire, mais nous ne la voyons pas car elle est cachée par les arbres. Nous sommes un peu déçus. Nous avons été tellement étonnés ces derniers jours dans les chemins de la forêt des Bertranges que cette « autoroute » nous semble fade. Nous allons y remédier…

Nièvre vélo

La Loire à vélo est une véritable « autoroute » qui nous semble bien monotone…

Après environ 20 kilomètres, nous décidons de quitter le chemin classique pour aller en direction de Pouilly-sur-Loire. Bien nous en a pris ! La ville se trouve sur la rive droite, nous empruntons un pont en treillis rappelant une structure Eiffel. À l’autre bout, nous attend un café sorti tout droit d’une époque révolue. Bienvenue chez Babette !

Cet ancien entrepôt de la marine ligérienne est à mi-chemin entre un café, un restaurant, une épicerie et une brocante. Lorsque vous pénétrez à l’intérieur, immédiatement, vous vous sentez bien ! L’âme du pays semble concentrée en ce lieu.

Nièvre vélo

Bienvenue chez Babette, domaine de la Mandragore à Pouilly-sur-Loire

Nous en profitons pour échanger avec le personnel qui nous assure qu’il ne faut pas que nous rations la Foire internationale d’art actuel dans les chais (FIAAC). C’est ainsi que, de façon tout à fait improvisée, nous allons nous retrouver à découvrir les chais des alentours ainsi que des artistes. Quand le sport rencontre la culture, cela s’appelle le cyclotourisme.

Nièvre tourisme

La FIAAC en cuissard.

 

Parfois, il faut savoir faire du « hors-pistes »


Pour le retour, nous décidons de ne pas prendre le même chemin, celui de la Loire à vélo. Nous resterons sur la rive droite et remonterons tels des saumons le fleuve en direction de notre ligne d’arrivée. Ce chemin est à la hauteur de nos attentes, nous sommes à raz de l’eau avec une vue imprenable sur la majestueuse Loire. Heureusement que nous sommes équipés de vélos gravel.

Tout va bien jusqu’à Mesves-sur-Loire ou soudain, le chemin a disparu ! Comment cela est possible ? Nous suivions le GPS via Google Maps qui nous assure qu’il faut aller tout droit sauf que dans les faits, il n’y a pas de chemin mais un champ de blé.

Après hésitation, nous choisissons de tailler la route à travers le champ. Dans un premier temps à pied en poussant le vélo, puis sur le vélo. Nous avons l’impression d’être des « aventuriers » à la recherche d’une route vers la liberté. Nous garderons un très bon souvenir de cet épisode court mais intense sur nos vélos.

Nous rejoignons l’île du Faubourg de la Loire en face de La Charité-sur-Loire où nous attend notre voiture avec un léger pincement au cœur car nous prenons conscience que notre voyage s’achève.

Un véritable voyage au cœur d’une nature préservée


Au total, nous aurons passé quatre jours sur nos vélos à la découverte de la Nièvre en parcourant 185 kilomètres. Les routes que nous avons empruntées se prêtent à toutes les envies d’évasion vélo et ce, quel que soit votre niveau.

Nous reviendrons, cela est une évidence, car les boucles proposées par Nièvre Tourisme représentent 340 km de découverte au total. À moins que la prochaine fois, nous nous laissions tenter par la route des grands lacs du Morvan, la GTMC ?

Désormais, nous pouvons l’affirmer, la Nièvre ne se raconte pas, elle se vit. Elle s’écoute au fil des kilomètres, se découvre dans les pauses, se rêve dans les rencontres. Elle se livre à ceux qui savent écouter et voir.

La Nièvre offre un terrain encore insoupçonné pour la pratique du cyclotourisme. Nous espérons que cet article vous donnera l’envie de le découvrir ?

Texte et photos : Jean-Pierre Giorgi 
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