En direct de Namibie, le point vélo d’Olivia
Si vous suivez régulièrement la rubrique aventure de Cyclomag, vous connaissez désormais Olivia Chaloin. Une jeune femme attachante, qui a le vélo dans le sang. Malgré son handicap qui l’empêche de rouler sur un vélo classique, pour cause de manque d’équilibre, c’est sur un tricycle spécialement conçu pour elle qu’elle traverse le désert de Namibie.
Chaque fin de semaine, elle s’offre (quand cela est possible) une pause d’une journée dans un hôtel pour recharger en eau et en nourriture, mais surtout pour dormir dans un lit et faire le plein d’énergie. Il faut dire que son organisme est mis à rude épreuve, car les conditions sont compliquées dans le désert, en atteste sa moyenne horaire qui oscille entre 8 et 10 km/h.
Chacune de ses pauses, sont le prétexte pour nous de la joindre via Skype pour faire un point sur sa semaine, et vivre par procuration l’aventure africaine.
Une journée type à vélo
La matinée débute à 7 h du matin. C’est l’heure où Olivia, débute sa journée de vélo pour éviter la grosse chaleur. Malgré cela, comme elle le rappelle, de 9 h à 15 h, « ça tape fort » !
De belles rencontres
La journée est ponctuée par des rencontres animales. De nombreuses girafes sont croisées, ainsi que des zèbres. Le vélo lui permet de s’approcher au plus près de ces animaux, sans jamais les déranger. Elle aime à rappeler, que lorsque tu visites en voiture, tu assistes à un film. Quand tu voyages à vélo, tu es acteur…
Durant la nuit, les animaux s’approchent du bivouac intrigués par le feu, et l’odeur de nourriture. C’est ainsi qu’ils ont vu des yeux brillants rôdés autour de la tente, il s’agissait d’une hyène attirait par l’odeur de la viande grillé. Autres rencontres, moins sympathiques, les scorpions et les serpents dont un black Mamba, réputé parmi les plus mortel sur la planète.
La présence d’un réalisateur pour immortaliser cette aventure
Cédric a rejoint le couple, pour réaliser un documentaire retraçant l’aventure africaine. Il s’est fixé comme but de retranscrire le périple sans jamais le trahir. Il s’interdit par exemple de faire refaire une scène ou de placer Olivia dans un lieu particulier sous prétexte qu’il est photogénique.
Le but étant de raconter l’histoire qui leur correspond le plus possible sans jamais « mentir » et de raconter une belle histoire. Mais de conclure pour Cédric, c’est assez simple finalement, car le lieu est magnifique et l’histoire d’Olivia est belle. Nous avons tous les ingrédients pour faire un bon film.
Retrouvez le portrait d’Olivia : https://cyclotourisme-mag.com/2021/03/06/aventure-le-voyage-dolivia-en-afrique-australe/
Pour suivre les aventures d’Olivia, vous pouvez vous rendre sur le site : https://www.yvesetolivia.com/