À vélo… Pérou : Caraz – Huaraz. Parc national d’Huascaran

Nous retrouvons Paticia et Christian dans des montées et descentes ultra. Deux cents quatre-vingt kilomètres en six jours. C’est pas énorme me direz-vous….. Trop raide ? Trop de cailloux ? Trop de virages ? Trop haut ? Trop froid ? Trop chargés ? Ou tout simplement trop beau ? Voici en résumé le trajet effectué.
Quarante septième épisode. * À suivre.

Dernières courses à Yungay avant de prendre la route du parc national d’Huascaran. Une piste en mauvais état nous mène à la lagune de Llanganuco. Nous plantons la tente au pied du Huascaran. Le plus haut sommet du Pérou (6 768 m).

Le lendemain nous longeons deux lagunes aux eaux turquoises avant d’attaquer la montée au col « Portachelo ».  La piste ne s’améliore pas. Les cailloux sont de plus en plus gros, nous obligeant à pousser les vélos. Ce qui nous permet d’admirer un paysage, qui avec l’altitude, devient féérique. Au col nous sommes à 4 700 mètres. Le soir tombe. Nous descendons quelques lacets avant de planter au bord d’une autre lagune. Vingt-huit kilomètres de descente pour rejoindre Yanama.

Nous mettons 4 heures. Vitesse de pointe obtenue : 11 km/h. Éprouvant pour le matériel… Sur les conseils de chauffeurs de minibus, nous quittons la piste principale pour emprunter un raccourci qui va nous mener à Chacas. Une piste avec beaucoup moins de cailloux et un nouveau col à 4 050 m. Ensuite descente pendant 30 kilomètres. À Acochaca, nous retrouvons le bitume et attaquons la montée du Punta Olimpica.
Là encore, paysages de haute montagne avec les glaciers venant lécher le bord de la route.
Arrivés à la Punta Olimpica, deux options s’offrent à nous : le tunnel ou le col… On ne va quand même pas passer sous un col ? C’est comme passer par le tunnel du Galibier ou du Parpaillon… Inconcevable.
Du coup, nous faisons les deux…Une fois le tunnel traversé dans les deux sens, sans s’être fait empaler par les stalactites, ni avoir glissé sur les plaques de verglas formées par ces dernières, nous attaquons la piste qui mène au col géographique.
C’est l’ancienne route. Laissée à l’abandon depuis la création du tunnel. Nous ferons la quasi-totalité à côté du vélo, profitant des vues magnifiques sur les lagunes et les sommets environnants.
Une fois le col (4900 m), ou plutôt la brèche, franchie, un nouveau spectacle s’offre à nous. De nouveaux sommets enneigés nous entourent.
Devant nous un bitume nickel, des dizaines de lacets et 1 800 mètres de dénivelé négatif. Un régal. Nous avons passé cinq nuits à plus de 4 000 mètres d’altitude. Histoire de se mettre en condition et d’apprécier nos bons duvets…. Car les nuits sont fraîches.

Aujourd’hui nous sommes à Huaraz où nous profitons du confort d’une ville, demain nous quittons la ville et la famille chez qui nous logeons.
Devant nous, 2 000 kilomètres de pistes, de sommets, de cols, de villages isolés…
Nous allons suivre les cordillères blanches et noires, en essayant d’éviter les grands axes, avant d’arriver à Cusco…

À suivre * Ce sont les paroles et photos de Patricia et Christian que vous retrouvez tout au long des reportages.
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