Soyez rétro !
À vélo, il est toujours bon de surveiller ses arrières, ne serait-ce que pour voir où sont vos amis ou apercevoir la voiture qui vous double au moment où vous tournez à gauche.
Ce petit accessoire qu’est le rétroviseur n’a plus à prouver son utilité. Ceux qui l’ont un jour essayé, l’ont souvent définitivement adopté. Pour être tout à fait efficace, il doit satisfaire plusieurs critères :
– être toujours dans le champ de vision du cycliste, quelle que soit sa taille et tenue sur le vélo. On le choisira donc réglable et capable d’adopter plusieurs positions ;
– son champ de vision suffisamment large doit permettre de découvrir un champ étendu derrière soi ;
– il doit être facilement accessible pour effectuer des micro-réglages en roulant et sans compromettre la sécurité du cycliste ;
– il doit être facilement escamotable pour ne pas dépasser le gabarit du vélo lors du rangement ou du transport, et surtout ne pas être un danger pour le cycliste en cas de chute ou de choc.
Au moment du choix
La plupart des rétroviseurs sont fixés en bout des guidons, qu’il s’agisse d’un cintre course ou d’un guidon plat. Il faut alors vérifier que l’embout du rétroviseur est compatible avec le diamètre intérieur du guidon.
Cas des guidons « papillon » : ici, pas de fixation possible sur le bout du guidon, il faudra alors opter pour une autre forme de rétro, fixé par collier. Le collier doit, lui aussi, être compatible avec le diamètre extérieur du guidon, guidoline comprise !
Et ne pas oublier
Plus le champ de vision est large, plus le véhicule à l’arrière semble éloigné. Impression trompeuse dont il convient de se méfier. Le rétroviseur n’est pas la garantie totale mais seulement un des acteurs de votre sécurité. Le reste est affaire de bon sens et de prudence.
Texte et photos : Bernard Lescudé
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