Le rôle du cerveau dans le sport, notamment le vélo

L’idée que les compétences intellectuelles et sportives sont incompatibles est un mythe tenace. Nous venons apporter un peu de nuances…

Contrairement à cette croyance, de nombreuses recherches montrent que la pratique sportive, notamment chez les jeunes enfants, peut améliorer l’intelligence conceptuelle. En résolvant des problèmes moteurs, les enfants développent des compétences qui se traduisent par de meilleures performances cognitives.

Cela suggère que le sport mobilise des ressources utiles pour la résolution de problèmes dans divers domaines, allant au-delà de la simple amélioration de la vigilance et de l’apport d’oxygène aux cellules.

Le terme « neuromusculaire » indique une interaction étroite entre les muscles et les neurones. Les sportifs, pour optimiser leurs performances, doivent affiner leurs techniques et s’appuyer sur des automatismes acquis. Cette interdépendance souligne l’importance des relations de collaboration entre les muscles et le cerveau.

Sports et sollicitations intellectuelles


Certains sports exigent davantage de l’intelligence que d’autres. Par exemple, un nageur en piscine a un environnement stable et prévisible, tandis qu’un nageur en eaux vives doit constamment ajuster ses mouvements en fonction des courants et des vagues. De même, un grimpeur de vitesse en salle est moins sollicité cognitivement qu’un grimpeur en milieu naturel. Les sports collectifs en salle, comme le basket-ball, requièrent une prise de décision rapide et continue, car les joueurs doivent gérer de multiples variables simultanément.

Cyclisme et intelligence


En cyclisme, le VTT est particulièrement exigeant sur le plan neuromusculaire, surtout sur des terrains techniques avec de nombreux obstacles. Les cyclistes doivent constamment analyser et réagir à leur environnement, sollicitant ainsi leurs connexions neuromusculaires. En revanche, le cyclisme sur route implique moins d’incertitudes, permettant aux cyclistes de se concentrer principalement sur la gestion énergétique de leur effort.

Développement de l’intelligence par le sport


La motricité est essentielle au développement de l’intelligence chez l’enfant. L’activité physique stimule la maturation neuromusculaire et facilite l’accès aux concepts cognitifs. L’entraînement en force, en particulier, améliore la mémorisation, l’attention, le temps de réaction, la planification des tâches et l’organisation spatiale. Cela est bénéfique non seulement pour les jeunes, mais aussi pour les seniors, qui peuvent maintenir une vigilance intellectuelle grâce à une mobilisation corporelle quotidienne.

Le VTT nécessite une attention accrue.

La pratique sportive, en club ou individuellement, favorise non seulement le développement physique mais aussi l’intelligence sociale et cognitive. En combinant entraînement physique et engagement intellectuel, les sportifs de tous âges peuvent bénéficier d’une synergie entre le corps et l’esprit, contribuant à une meilleure santé globale et à des performances optimisées.

Texte : Jean-Pierre Giorgi, inspiré par le texte de Daniel Jacob, instructeur fédéral paru dans la revue Cyclotourisme (n° 745)  de mai de mai 2024 – Photo Une : Pixabay– Photos article : Jean-Luc Armand
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