Cyclotourisme et gastronomie : peut-on manger sans culpabiliser ?

En cyclotourisme, on pédale pour découvrir des paysages, rencontrer des gens… et surtout pour manger local sans culpabiliser. Et pourtant, deux écoles s’affrontent sur le sujet.

Parmi les pratiquants de cyclotourisme, nous retrouvons deux typologies de personnes. Pour être plus précis, nous pourrions parler de deux croyances distinctes. Nous avons fait pour vous une présentation des deux écoles avec un brin d’humour.

D’un côté, les purs, les durs, les pros du quinoa : barres énergétiques au sarrasin, graines de chia dans les gourdes, et protéines végétales en tube — que du propre. Leur devise : « Mon corps est un temple, et le sandwich au pâté une hérésie. »

De l’autre, la team épicurienne, plus nombreuse et souvent plus souriante, qui considère que chaque région visitée mérite un hommage par l’estomac : jambon de pays, fromages AOP, bières locales et viennoiseries. Leur mantra ? « C’est local, donc c’est bon. »

Pause ravito ou gueuleton improvisé ?

Là encore, les différences sautent aux yeux :

  • Certains boivent de l’eau bicarbonatée en trois gorgées réfléchies pour tamponner leur acidité lactique.
  • D’autres descendent une blonde en terrasse, avec une planche mixte charcuterie/fromage.

Soyons clairs : la bière n’est pas l’ennemi, elle contient des glucides, des sels minéraux et des vitamines. Le seul souci, c’est cet infime détail appelé alcool, que le foie classe, bizarrement, dans la catégorie « toxique ». Rageant, non ?

Le soir venu : pasta party ou soupe dodo ?

Après l’effort, le réconfort… mais intelligent. L’idéal ? Un repas équilibré avec :

  • des glucides (riz, semoule, céréales),
  • des protéines (poisson, œufs, lentilles… ou même un bon saucisson s’il est élevé au lin),
  • et surtout, des légumes cuits (la purée de courgettes ne mord pas).

Certains cyclistes éclairés ouvrent le bal avec une soupe, d’autres préfèrent le combo purée–bifteck–fromage et terminent au génépi, « pour l’équilibre acido-basique », évidemment.

Petit test du lendemain

Comment savoir si votre récupération est optimale ? Regardez la couleur de vos urines au réveil :

  • Claire et abondante ? Parfait, vous êtes un athlète modèle.
  • Foncée, concentrée, et accompagnée d’un mal de tête ? Hmmm… le génépi était peut-être en trop.

Alors, dans quelle team roulez-vous ?

🚴‍♂️ #TeamRaisonnable : barres bio, eau filtrée et dattes sans noyau ?
🍖 #TeamÉpicurienne : rillettes artisanales, bière fraîche et tarte aux myrtilles ?
🍷 Ou la fameuse #TeamJeMeRattrapeDemain, celle qui alterne allègrement les deux ?

Dites-le en commentaire, mais surtout, bon appétit et bonne route !

Texte et photo : Jean-Pierre Giorgi
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