Santé – Le cyclisme, un sport « porté » peu stimulant pour notre squelette
Notre biomécanique (mécanique du vivant) ne répond pas aux mêmes principes que la mécanique classique. Au contraire : en effet ce sont les petits chocs répétés (de la course à pieds, par exemple) qui vont stimuler la construction et l’entretien osseux. L’os est en perpétuel renouvellement.
Les spécialistes parlent d’action « ostéogénique ». Elle permet de ralentir la déminéralisation liée à un éventuel déficit en œstrogènes. Or à vélo pas d’impact, donc peu de stimulations. Sur un vélo, les structures osseuses sont malgré tout sollicitées par les contractions musculaires (via les insertions tendineuses) ce qui peut retarder la déminéralisation. Faire le point sur le capital osseux, auprès du médecin traitant peut s’avérer nécessaire pour une femme ménopausée. Le médecin traitant jugera peut-être utile de faire pratiquer une « ostéodensitométrie » et fera le point sur l’apport alimentaire en calcium et vitamine D.
En conséquence
Parmi les activités recommandées pour cette transition dans la vie d’une femme, la pratique du vélo, certainement, mais avec un complément de marche rapide (plus un peu de course à pieds). Mais attention, pour obtenir un effet optimum, il est nécessaire d’engager un niveau de puissance non négligeable : endurance active, voire endurance critique. Autrement dit, il faut sortir ponctuellement de la zone de confort. Le VTT est, de ce point de vue un excellent « support ».