Le casque « accessoire » sécurité
Faire une chute à vélo, taper avec la tête sur un sol dur avec un casque et l’on comprend tout de suite son utilité. Jusqu’à une certaine vitesse bien sûr !
Fabrication, composition et durée de vie d’un casque
Il faut tout d’abord savoir qu’un casque de vélo est composé d’une coquille extérieure et d’une mousse de polystyrène. La fonction principale de cette mousse est d’absorber les chocs.
La feuille de polymère, sur laquelle a été apposée le motif décoratif est placée dans une machine. La feuille qui aura été préalablement chauffée à 65°C, prend alors la forme du moule. Cette machine est la « Thermo-formeuse ».
Une fois que la coquille aura refroidi et durci, on pourra alors la découper à la main pour la séparer du reste de la plaque. On découpe ensuite les trous du casque. Cette opération peut se faire soit avec une machine soit à la main, en utilisant un fil chauffant.
On obtient ainsi les ouvertures de ventilation. La fabrication de la mousse qui se retrouvera à l’intérieur de la coquille sera faite de perles de polystyrène qui sont amalgamées pour augmenter le volume des granules de polystyrène. Différentes formes peuvent ainsi être produites en fonction de chaque type de casques. Notons que tous les casques doivent être homologués pour garantir le maximum de sécurité.
Avant de finaliser la fabrication du casque, on procède à des essais de conformité. Notons que tous les casques doivent être homologués pour garantir le maximum de sécurité. Selon les sports différentes normes existent afin que la protection soit la plus efficace selon les risques encourus.
Un casque qui doit être aux normes
En l’occurrence pour les casques de vélo, roller et skate c’est la norme NF EN 1078 qui rentre en compte. Les principaux essais que vont subir les casques pour bénéficier ou non de la norme portent sur : la construction, le champ de vision, la capacité d’absorption des chocs, la détermination de la résistance et de la facilité d’ouverture du système de rétention et enfin la notice et le marquage.
Concernant ce dernier point d’ailleurs, un casque dans les normes doit obligatoirement porter comme mentions : le marquage CE, le nom et l’adresse de son fabricant, le numéro de la norme, la taille et le poids, l’année de fabrication, le modèle et le type de casque.
Les prix des casques vélo homologués vont d’environ 30 € à plusieurs centaines d’euros.
Les différences entre tous les casques vont essentiellement résider dans le choix de leurs matériaux et leur composition. En ce qui concerne la coquille extérieure, celle-ci peut être en PVC, en polycarbonate et même parfois avoir des renforts en carbone. Ces matériaux n’ont pas la même résistance aux éléments extérieurs comme le soleil et la pluie, ainsi qu’à la transpiration. Ainsi, un casque qui n’a subi aucun choc en PVC devra être changé plus fréquemment, en moyenne tous les 2-3 ans qu’un casque en polycarbonate (tous les 5 ans).
De plus, certains casques bénéficient d’un vernis spécifique sur la coquille leur attribuant une meilleure pénétration dans l’air. Enfin, certains casques bénéficient en plus d’une structure interne renforcée. Cette armature interne est souvent très légère et permet de solidifier le casque sans l’alourdir. Cette dernière est souvent composée en aramide et noyée dans le polystyrène.
En cas de choc le casque doit être changé systématiquement, même si l’on ne voit pas de fissure apparente, la mousse intérieure a pu être endommagée. Il faut également savoir que la durée de vie d’un casque se calcule à partir de sa date d’achat. C’est évidemment à partir de cette date qu’il sera exposé aux rayons UV du soleil, à l’humidité et à la sueur.
Comment choisir son casque ?
Le choix d’un bon casque ne doit en aucun cas se baser uniquement sur des critères de forme et de couleur.
L’un des tous premiers critères à prendre en compte lors de l’achat d’un casque c’est :
Le confort : si tous les casques protègent efficacement contre les chocs et disposent d’une homologation CE, depuis plusieurs années des brevets de sécurité innovants apparaissent pour accroître cette protection. La technologie MIPS désigne une fine membrane intérieure indépendante située entre la coque intérieure et les mousses de protection.
Une bonne ventilation. Elle est indispensable au confort du pilote. Un casque dispose d’entrées d’air plus ou moins nombreuses et larges selon les modèles. L’air qui entre peut être canalisé dans un véritable tunnel qui va permettre de refroidir la tête du pilote, avant d’être expulsé par une sortie à l’arrière. Certains casques disposent par ailleurs de filets anti-insectes au niveau des aérations afin d’éviter les piqûres. Le réglage occipital, au niveau de la nuque, permet de bien ajuster le casque sur le plan horizontal (tour de tête) et d’assurer un maintien fiable.
Les modèles plus élaborés offrent aussi une possibilité de réglage vertical afin d’adapter encore plus finement l’équipement à sa morphologie et d’améliorer la stabilité. Enfin, la sangle jugulaire et les sangles latérales garantissent le maintien du casque en cas de chute ou de fortes secousses.
Tous les casques ont pour but de protéger contre les impacts. Les contraintes et caractéristiques de chaque discipline requièrent l’usage d’un type de casque différent, il en existe aussi des pliants qui permettent d’avoir un casque en cas de location de vélo dans une autre ville pour une réunion par exemple.
Les casques connectés
Pour finir, nous évoquerons les casques dits « casques connectés » en parlant d’un des dernières sortis le casque « Lumos » (vu à Eurobike). Un casque qui intègre des clignotants et un feu stop, casque lumineux labellisé MIPS.
Ce casque de vélo est équipé de plus de 48 lumières LED à l’avant et à l’arrière pour vous garantir d’être mieux vu et plus en sécurité. 15 LED rouges ultra-brillantes qui forment un triangle rouge lumineux à l’arrière, la forme de triangle permet aux autres véhicules de bien évaluer la distance qui les séparent de vous et 10 LED blanches ultra-brillantes à l’avant.
Le casque est équipé de clignotants oranges LED à l’avant et à l’arrière. Ces clignotants sont directement intégrés sur le casque. Pour actionner les clignotants, rien de plus simple : une télécommande (Droite/Gauche) se fixe sur le guidon. La télécommande s’adapte à toute taille de guidon grâce à des élastiques pour permettre de se retirer aussi très facilement.
Lorsque vous freinez, 38 LED rouges ultra-brillantes à l’arrière s’allument automatiquement pour indiquer que vous freinez (comme un véhicule qui freine). L’accéléromètre intégré détecte automatiquement que vous freinez.
Pour un maximum de confort et de sécurité, ce casque est équipé de renforts en mousse à l’intérieur. Ce renfort en mousse est amovible et peut ainsi être lavé ou remplacé. Le casque et sa télécommande se chargent aisément avec un câble USB. Il est aussi gérable par son téléphone (Smartphone) pour régler par exemple un bipbip en plus du clignotant et sa puissance sonore.
Il existe deux types de casque l’urbain et le route, tous les deux avec ou sans la protection « Mips »
Le modèle urbain est plus lourd ayant plus de LED, un éclairage dynamique à l’arrière pour attirer l’œil et être correctement vu. Vous pouvez Personnaliser votre affichage : triangle rouge, faisceau rouge dynamique, cœurs, feu d’artifice. Si vous avez une Apple Watch, les clignotants s’activent également avec le mouvement du bras équipé de la montre.
Casque importé par la société Be Mojoo : https://bemojoo.com