À seulement 26 ans, Maëlie incarne la jeunesse engagée, résolue à faire du vélo bien plus qu’un simple moyen de transport. Pour elle, c’est un acte politique, une lutte pour les valeurs qui lui sont chères.

 

Maëlie, le vélo en filigrane de sa vie

Maëlie a découvert le vélo dès son plus jeune âge, partageant les escapades cyclistes de son père en forêt. Puis de 14 à 19 ans plus rien.

Une tête bien faite

Après des études en architecture, Maëlie s’est tournée vers le milieu associatif. Impliquée dans l’association Cyclofficine de Pantin, elle a trouvé sa voie en transmettant sa passion pour le vélo et en rendant la mécanique accessible à toutes et tous.

Le concept de ce lieu est assez simple à résumer : ce sont des ateliers d’autoréparation de vélo autogérés. Le mot d’ordre dans l’atelier est, « tu répares toi-même ton vélo et tu laisses les autres faire  de même. On s’entraide, sans faire à la place de l’autre, afin de devenir autonome ensemble : c’est ce que nous appelons la « vélonomie « ! » 

S’ouvrir sur les autres…

Sa participation active dans cette association l’a conduite à vouloir aller plus loin, en donnant des cours en vélo-école à des femmes issues des quartiers prioritaires où une politique de la ville a été mise en place pour les rendre plus indépendantes.

C’est pourquoi, une fois le diplôme d’« Animatrice mobilité à vélo » en poche, Maëlie aspire à poursuivre son engagement au sein de son association, mais également à s’investir davantage dans l’émancipation des femmes à travers le vélo. Pour cela, elle milite également au sein de la collective « bande rugueuse » pour promouvoir l’inclusion et l’égalité des genres dans le monde du vélo. Quelques fois, elle participe à des « vélorutions ».

 

Une vélorution pour plus d’inclusion

Pour Maëlie, la « vélorution »  est bien plus qu’une simple manifestation à vélo. C’est un moyen de faire entendre la voix des femmes et des minorités de genre, de défendre leurs droits et de sensibiliser le public aux enjeux de l’égalité. Selon ses termes, les vélorutions auxquelles elle participe sont une manière d’occuper l’espace public en faisant masse, joyeusement.

La formation au CQP « Animateur mobilité à vélo » de la Fédération française de cyclotourisme

La formation CQP « Animateur mobilité à vélo » est encadrée par Jean Savarino, directeur du Centre national de formation du vélo.

La formation au CQP « AMV » vise à développer un certain nombre de compétences et connaissances théoriques et pédagogiques, renforcées par une découverte en structure. Les situations pédagogiques mises en place avec différents publics permettent aux stagiaires de créer et d’animer des séances et de conseiller sur les conditions d’une pratique en toute sécurité.

Une fois le diplôme obtenu, le titulaire du CQP « AMV » sera en capacité de faire découvrir et apprécier l’activité « vélo » à ses élèves, quel que soit leur âge !

Son rôle sera d’apporter les savoirs essentiels, de sensibiliser aux bons comportements et transmettre les « astuces » indispensables à une pratique du vélo agréable et sécuritaire. Il permettra une immersion en milieu ouvert indispensable à la maîtrise de l’autonomie et fera découvrir les savoirs mécaniques de bases pour entretenir et dépanner son vélo.