Les origines de Pâques-en-Provence
Le petit village de Blauvac
De la petite place jouxtant la mairie où se retrouveront les cyclos, le panorama est exceptionnel sur le « Géant de Provence » et les premiers contreforts des monts de Vaucluse. À droite, on devine les gorges de la Nesque qui s’y enfoncent. La situation élevée du village lui donne un bon ensoleillement l’hiver et une relative douceur de température par les fortes chaleurs de l’été.
C’est le pays de la vigne, du cerisier, de l’olivier… et de la truffe ! C’est aussi celui du sanglier, qui en est friand, et le loup du Ventoux n’est pas loin mais n’est pas encore monté jusque-là.
Un peu d’histoire
Paul de Vivie (1853-1930) installé à Saint-Étienne, c’est de là qu’au début du siècle, il aimait rejoindre, d’une seule traite sa Provence natale.
À partir de 1924, il donne rendez-vous aux lecteurs de la revue Le Cycliste aux Baux-de-Provence. Ainsi est née la concentration de Pâques.
Chaque année, jusqu’en 1930, sous l’égide de la Fédération, il invite les cyclotouristes au meeting pascal. Vélocio meurt en mars 1930, André de Boubers, président de la FFSC (devenue la FFCT), propose alors que ce meeting soit organisé chaque année en souvenir de Vélocio.
Depuis les instances de la Fédération ont perpétué ce meeting, de manière continue et assidue, en respectant le caractère simple de cette manifestation.
Souhaitons-nous de retrouver, l’an prochain, les chemins de la Provence et de la sérénité sanitaire pour que le vélo reste une fête !