J-2 – Semaine fédérale de cyclotourisme : La Loire en fil bleu !

 
Il y avait tellement de monde sur les circuits du jour, que le flot bleu de la Loire et son canal parallèle, en devenait bigarré aux couleurs des clubs cyclotouristes. Aujourd’hui, les parcours de la Semaine fédérale menaient tout droit vers le Nord, jusqu’en Saône-et-Loire. Nous avons suivi plus particulièrement les VTTistes qui partaient du très joli port fluvial de Briennon.
 

La Loire est un espace de vie

Le canal de Roanne à Digoin, long de 55 km avec ses 10 écluses, fut construit de 1832 à 1838 dans le but de compléter le cours peu navigable de la Loire. Il a permis de développer les relations avec le Nord et l’Est de la France. Ici passaient tuiles, fil et tissus de Roanne et de Charlieu, eaux minérales de Saint-Galmier, Vichy ou Sail-sous-Couzan… tout comme le charbon du Nord, le coton de Rouen, les minerais, sablons de Nemours pour les verreries. Sans oublier l’essor économique de la région avec l’implantation de nombreuses usines le long de ses rives (briqueteries, papeteries, arsenal…).
Abandonnée dans les années 1980, il est aujourd’hui très apprécié pour la navigation de plaisance et pour le vélo avec la Véloire, la voie verte qui le longe depuis Roanne jusqu’à Briennon.

Ensuite, jusqu’à Marcigny, la voie verte épouse la vallée de la Loire, le dernier grand fleuve sauvage. C’est un espace écologique qui accueille quantité d’oiseaux tels que le héron cendré et la grande aigrette.

Du VTT de vallons en vallées

Il y avait du monde devant le barnum d’accueil, sur le petit parking à l’entrée du Muséo’parc des mariniers. Sur l’autre rive du canal circulaient les milliers de cyclotouristes, à l’ombre des haies.

Les participants partaient vers l’ouest jusqu’à une église remarquable avec son toit en tuiles polychromes vernissées et son style roman qui devient gothique lorsqu’on lève les yeux vers le ciel. La Bénisson-Dieu est le dernier vestige d’une abbaye cistercienne fondée en 1138 par Albéric.

Avant de retrouver le canal et le val encaissé de la Loire, les VTTistes profitaient de chemins ombragés dans de petites forêts et le long de petits pâturages pour les bovins. Une fois le pont passé (à Iguerande ou à Chambilly, selon le nombre de kilomètres choisi), l’histoire devenait plus raide, avec le relief caractéristique des vallons creusés par les affluents de la Loire.

C’est d’ailleurs au creux de l’un d’eux, que se trouvait le ravitaillement tenu par des bénévoles en or et leur tee-shirt caractéristique.

Demain, c’est vers l’amont que les cyclotouristes et VTTistes remonteront, pour découvrir les gorges du fleuve sauvage.

Pour lire le reportage « en direct » de la Semaine fédérale 2024 : cliquez ici !

Texte : Bertrand Houillon – Photos : Anissa Sidi-Moussa, Martine Cano et Bertrand Houillon
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