Reines – Des tenues cyclistes pour les femmes

Natacha Ventre a fondé en 2020 la marque de vêtements, Reines, pour les cyclistes féminines.

Elle a fondé cette marque de vêtements spécifiques pour les femmes suite sa frustration de ne pas trouver l’équipement idéal pour elle-même.

Déterminée à combler ce manque, Natacha a créé sa propre marque, produisant tous les articles en France à Troyes dans l’Aube, avec la complicité d’un atelier familial.

Avec une production 100 % française et une attention particulière portée aux besoins des cyclistes féminins, la marque Reines se démarque sur le marché et offre des produits de qualité supérieure inspirés par la mode.

En créant Reines, Natacha a su répondre à un besoin insatisfait sur le marché du cyclisme féminin, et offre désormais une option de choix pour les femmes cyclistes en quête d’équipement de qualité.
Depuis sa fondation, Reines proposait ses produits exclusivement en ligne, mais cette année, les cyclistes pourront également trouver la marque dans des boutiques spécialisées.

Rencontre avec la créatrice de la marque Natacha Ventre

Vous êtes issue du monde de la mode, est-ce différent du monde du textile sportif ?


Effectivement il y a des différences entre le monde du textile sportif et celui de la mode. Dans ce dernier beaucoup de libertés artistiques sont possibles. Mais ceci dit c’est toujours intéressant, je trouve, de vouloir les travailler ensemble car l’un apporte à l’autre en réalité. C’est en tout cas ma volonté. On peut très bien apporter des valeurs ajoutées dans le choix d’un détail, d’une matière par exemple tout en respectant la technicité du produit. On le voit déjà, il y a une évolution dans ce sens : les vestiaires pour cyclistes sont de plus en plus fashionables. On croise de plus en plus de cyclistes qui font attention à leur look.

Quel est votre rapport au vélo ? Quand avez-vous débuté et quelle est votre pratique ?


J’ai commencé le vélo il y a cinq ans : tout a commencé avec un déménagement à la campagne. Je prenais mon VTC et commençais vraiment à aimer énormément ces moments en pleine nature. Le vélo est avant tout pour moi un moyen de me connecter à ce qui m’entoure, de dérouler et de voir du pays, ce sentiment de liberté est tellement fort quand vous roulez.

Puis j’ai vite acheté mon premier « vrai» vélo pour pouvoir faire plus de kilomètres toujours dans l’optique d’allonger les distances, l’endurance est ce que je préfère avant tout. J’ai déménagé il y a un petit moment en Corse ou j’ai la chance d’avoir un terrain de jeux incroyable notamment le cap Corse, que je parcours régulièrement.

Je roule maintenant 1 à 2 fois par semaine, les plannings étant de plus en plus chargés ces derniers temps et j’alterne avec la course à pied.

Votre ambition est de féminiser les vêtements vélo, cela manquait cruellement de « glamour » ?


Quand j’ai voulu m’équiper j’ai vite compris que l’offre était restreinte, je ne m’y retrouvais pas et je ne voulais pas faire un choix entre la technicité et ma féminité. Comme j’aime le dire le vêtement est pour moi le prolongement de ma personnalité et cela même dans l’effort physique : on peut être girly, fashionable et se dépasser sportivement.

Vous attachez beaucoup d’importance au « made in France », pourquoi cela est important à vos yeux ?


Bien sûr c’est important pour moi de préserver le savoir-faire local. Par nos choix on contribue à pérenniser les emplois en France. Trop d’ateliers en France ont fermé à cause de cette course folle aux prix ces dernières années alors que nous avons les compétences ici. Par là même, dans un souci écologique, je privilégie les circuits courts que ce soit avec mes ateliers tout comme mes fournisseurs (basés en France, Espagne et Italie). 

Quel est le point différenciant de vos produits ?


Pour les détails, par exemple je m’inspire beaucoup des tendances mode. Le sourcing est l’une de mes passions : j’aime dénicher le tissu, la fourniture, tout comme j’aime designer la coupe ou l’imprimé qui sublimera les filles sur leurs vélos.

Enfin j’aime proposer des silhouettes complètes : je travaille donc mes collections avec des pièces que l’on peut porter en « total look ». On peut donc retrouver dans une collection : des maillots, brassières, cuissards et chaussettes, que l’on peut associer ensemble.

 

Votre collection s’intitule Lagoon, qu’est-ce que cela évoque ?


Pour la collection Lagoon, je suis partie de l’envie de faire une collection dans les tons bleus, j’ai imaginé l’imprimé en premier : en Corse nous avons des paysages magiques comme sources d’inspiration. Le sentier des douaniers en fait partie, un vrai régal pour les yeux :  des criques de sables fins aux eaux bleu turquoise se succèdent tout le long. L’imprimé s’est concrétisé.

Puis j’ai trouvé lors d’un salon des tissus avec cet effet shinny qui rappelle les reflets de l’eau qui scintillent au soleil. Lagoon s’est naturellement imposé.

À la Fédération française de cyclotourisme, nous adorons les voyages à vélo. Les vêtements bientôt sur les routes du monde ?


Effectivement, déjà, je souhaite voir de plus en plus de femmes sur le vélo. Des inégalités demeurent. Il y a encore des régions du monde où le vélo n’est pas toujours accessible pour les femmes.

Dans un premier temps je vais consolider le marché francophone en m’appuyant sur des boutiques qui partagent ma façon de voir le cyclisme féminin, tout en commercialisant aussi grâce à mon site Internet.

J’adore les voyages également et je souhaite me développer à l’international dans un futur moyen terme. Ça sera une réelle fierté de partager le savoir-faire français en proposant des vêtements qui sont conçus en France.

Pour découvrir la marque et passer commande : https://www.reines.art/

Texte : Jean-Pierre Giorgi – Photos : Reines
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