Les origines de Pâques-en-Provence

 
Cette année, c’est le village de Blauvac qui aurait dû accueillir, du 3 au 5 avril 2021, le rassemblement pascal des cyclos. Malheureusement, les conditions sanitaires ont obligé les organisateurs à reporter l’événement.

Le petit village de Blauvac

Nous sommes dans la semaine qui aurait dû accueillir des milliers de cyclotouristes venu de la France entière. Le minuscule village de Blauvac aurait dû être « la plaque tournante » des retrouvailles pascales des cyclotouristes : 530 habitants disséminés sur les 21 km2 de la commune, dont une partie au hameau de Saint-Estève, en bas, dans la plaine. Mais, sur la crête de la colline, l’église Saint-Sébastien (XIIe siècle) dresse fièrement et bien haut son clocher face au gigantesque Ventoux comme si elle voulait l’égaler.

De la petite place jouxtant la mairie où se retrouveront les cyclos, le panorama est exceptionnel sur le « Géant de Provence » et les premiers contreforts des monts de Vaucluse. À droite, on devine les gorges de la Nesque qui s’y enfoncent. La situation élevée du village lui donne un bon ensoleillement l’hiver et une relative douceur de température par les fortes chaleurs de l’été.

C’est le pays de la vigne, du cerisier, de l’olivier… et de la truffe ! C’est aussi celui du sanglier, qui en est friand, et le loup du Ventoux n’est pas loin mais n’est pas encore monté jusque-là. 

 

Un peu d’histoire

Paul de Vivie (1853-1930) installé à Saint-Étienne, c’est de là qu’au début du siècle, il aimait rejoindre, d’une seule traite sa Provence natale.
À partir de 1924, il donne rendez-vous aux lecteurs de la revue Le Cycliste aux Baux-de-Provence. Ainsi est née la concentration de Pâques.

Chaque année, jusqu’en 1930, sous l’égide de la Fédération, il invite les cyclotouristes au meeting pascal. Vélocio meurt en mars 1930, André de Boubers, président de la FFSC (devenue la FFCT), propose alors que ce meeting soit organisé chaque année en souvenir de Vélocio.

Depuis les instances de la Fédération ont perpétué ce meeting, de manière continue et assidue, en respectant le caractère simple de cette manifestation.

Souhaitons-nous de retrouver, l’an prochain, les chemins de la Provence et de la sérénité sanitaire pour que le vélo reste une fête !

Texte : Jean-Pierre Giorgi – Photos : Jean-Luc armand (ouv.) et DR
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