Mettons un peu de souplesse à notre programme hivernal

 
Chez le cycliste, la souplesse est une qualité à ne pas négliger. Les conseils de Daniel Jacob, instructeur fédéral.

Comment ne pas évoquer cette capacité qui fait défaut à nombre de sportifs qui la néglige : la souplesse.

Rien à voir avec la raideur active qui serait une qualité à rechercher pour les structures myotendineuses. Il s’agit là de la mobilité articulaire. En ce qui concerne les articulations il est indispensable de développer et de maintenir une amplitude optimale.

Bien peu de cyclos se soucient de leur souplesse articulaire. Les étirements ne font pas partie de nos priorités. Et pourtant, surtout avec l’âge, l’amplitude de nos mouvements se trouvent limitées au point de devenir un handicap. 

Chez le cycliste, il nous faut être particulièrement vigilant, là encore pour le haut du corps : notre colonne vertébrale et notre ceinture scapulaire (l’épaule). La position du cycliste « baisse la tête t’auras l’air d’un coureur ! » favorise la cyphose dorsale (dos rond). Même chez celui qui ne cherche pas à réduire à tout prix son Cx (coefficient de pénétration dans l’air). Il faut, pour que ça se justifie vraiment, dépasser les 40 km/h !

Autre problème fréquent : l’articulation de l’épaule (qui est en réalité un « complexe articulaire ») n’est que peu sollicitée et, à aucun moment en amplitude. Il suffit de demander à un cycliste vétéran (plus de 60 ans) de  simplement placer ses bras dans le prolongement de son dos pour voir combien cette simple posture peut lui poser problème.

L’importance d’une « bonne » souplesse


Certains diront que c’est sans importance, que ça lui fait une belle jambe ! Sans doute que cette gêne n’est pas des plus invalidantes, mais le verrouillage progressif de certaines articulations (hanches, épaules, colonne vertébrale) ne pourront que s’ajouter à quelques dysfonctionnements des genoux, coudes, chevilles et autres poignets.

Le sport, nous le proclamons tous, est bénéfique à la santé, mais nombre d’entre nous, lors de nos pratiques diverses, avons connu quelques entorses, facturesÀ chaque fois, notre corps garde des traces de ces accidents de parcours. Inutile donc d’en rajouter et il ne tient qu’à nous de ne pas nous « recroqueviller » en réduisant d’autant notre mobilité.

 
La santé d’un cycliste ne se réduit pas à une vigilance cardiovasculaire mais passe par le gain en capacité et l’entretien de toutes ses ressources.

C’est avec les années que nous pourrons (ou pouvons déjà) mesurer les effets d’une plus ou moins bonne hygiène de vie globale. 

Retrouvez plus de conseils Santé et Nutrition dans la revue Cyclotourisme, la revue officielle de la Fédération française de cyclotourisme.

 

Texte : Daniel Jacob, instructeur fédéral – Photo : Pixabay
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