Rétro : MAC 2017 (Mexique – Amérique centrale) – épisode 28

Après le Paris-Pékin 2008, nous vous proposons de revivre le MAC 2017, derrière cet acronyme se cache Mexique – Amérique centrale. Une aventure sous le soleil !

25 février , étape 28 – BELIZE  : de Orange Walk à Belize City

Encore un plan foireux, disaient nos enfants à chacune de nos aventures manquées, bien que très alléchantes. Notre escale à Orange Walk nous promettait en point d’orgue la visite d’une raffinerie de sucre, dans ce pays où la culture de la canne est omniprésente. Acte manqué, l’usine venait de mettre la clé sous la porte.

Ces champs à perte de vue, en flammes parfois pour en faciliter la récolte manuelle, tranchent singulièrement avec les dernières régions traversées au Mexique. Tout comme la rencontre de populations d’allure, et semble-t-il , de culture majoritairement caribéennes.

De ce choc des cultures, de canne et caribéenne, devait immanquablement surgir un précieux sous-produit. Il se décline en effet en une gamme de tons allant du blanc au très brun, en passant par le doré ou de beaux ambrés. Ce fut le cas, un peu tardivement, puisque les premiers rhums béliziens apparurent dans les années 1950.

Breuvages auxquels nous nous promettions de goûter avec force application lors de la dite visite. Le plan B s’imposant dès lors : cap via la route du rhum sur Belize-City, l’ancienne capitale détruite en 1961 par l’ouragan Hattie. Départ sur les chapeaux de roue pour ne pas en manquer une goutte, mais les navigateurs perdent le nord et nous devons rebrousser chemin après quelques kilomètres.

Guère mieux à l’arrivée, en milieu d’après-midi, ce qui nous aurait permis de profiter de la ville. La fête des artisans y battait son plein, et regorgeait d’experts sur notre sujet d’étude du jour. Las, l’exiguïté des routes d’accès et la bassesse des fils électriques interdisaient l’approche du camion de Salvador, notre accompagnateur.

Nous ne pûmes gagner nos chambres qu’à la nuit tombée, grâce à l’intervention diligente de la maréchaussée et c’est de nuit que nous visitâmes la ville. Ambiance assurée. Concerts, danses et défilés de mode. Notre petit reporter dût payer de sa personne pour aller interviewer les mannequins. Les dégustations elles, tinrent leurs promesses. Certes, rien n’est comparable aux délicieux rhums agricoles de Martinique ou de Marie-Galante, directement issus du jus de canne et à l’arôme inimitable. Les rhums industriels de Bélize, et de presque partout ailleurs, proviennent de la mélasse, résidus de l’extraction du sucre. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, et il faut tout de même reconnaître aux produits que nous avons testés pour vous une bonne tenue en bouche et des parfums très fruités (avec une mention spéciale pour la pina-colada).

Seuls quelques zélés cyclo ayant participé à l’expédition nocturne, ils se devaient de faire partager leur expérience à leurs compagnons de route. Vous saurez comment en lisant la suite de leur aventure…

La pensée du jour, par Blandine

“Vivre est ce qu’il y a de plus rare au monde. La plupart des gens existent, c’est tout.”

 

Bilan vélo de la journée

Distance parcourue : 92 km / Cumulé : 2 257 km
Dénivelé positif : Dénivelé positif : 55 m / Cumulé : 15 490 m

Texte et photos : Benoît Sauphanor et Carlo Ferrari
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