Parmi les exposants à l’assemblée générale

Bruno et ses petits vélos

Le vélo est créateur de lien, tous les cyclotouristes voyageurs le savent bien. Mais les vélos de Bruno Robineau sont miniatures. Ils n’en sont pas moins créateurs de liens, de ceux qui lui ont permis d’effectuer un tour du monde de huit ans avec sa compagne. Rencontre avec cet homme, espérantiste convaincu, créateur de vélos miniatures, écrivain et conférencier. 

Bruno Robineau, venu en voisin, tient un stand dans la vaste salle attenante à l’amphithéâtre où se déroulent les travaux de l’assemblée générale. C’est là que nous le rencontrons, derrière la table où il présente sa gamme de plus de 20 modèles : vélos marque-places pour décorer une table de fête, vélos personnalisés portant le nom, jolis trophées et le maxi-vélo pour maxi-champions… De bonnes idées de cadeaux. Sur un autre présentoir, des livres dont un est particulièrement mis en avant : Huit ans autour du monde.

Quel rapport entre livre et vélos miniatures ?

La réponse ne tarde pas, Bruno Robineau n’est pas avare d’informations. Il est intarissable. Retour sur un changement de vie.

Bruno et sa compagne étaient agriculteurs. Un associé, 40 ha en Vendée et des vaches laitières… Mais une idée trottait dans sa tête depuis l’âge de 11 ans. Il s’était dit « J’irai voir comment les hommes vivent ailleurs. »  Alors, ils plaquent tout pour aller bâtir des liens dans le monde, être à son tour « l’étranger » et s’enrichir de la sagesse des autres. C’est en stop qu’ils vont voyager pendant huit ans autour du monde. Quand ils se posaient dans une région qui leur plaisait, il trouvait un vélo et partait à la découverte. En échange de nourriture ou d’un hébergement, il offrait ses bras ou faisait du troc avec ces vélos miniatures qu’il s’était mis à confectionner. Du fil de cuivre, une pince et il devenait l’attraction, réalisant son vélo en public. Ainsi il bâtissait des liens, lui l’étranger qui découvrait le monde, qui très souvent ignorait tout de la langue du pays. Même s’il maitrise l’anglais, il a ainsi pris conscience de l’intérêt de l’espéranto dont il devenu un ardent défenseur, n’hésitant pas à traduire dans cette langue universelle le livre où il narre leur long voyage.

Le vélo du bonheur c’est sa marque de fabrique, le bonheur en vélo c’est ce que connaissent les cyclistes sur leurs deux-roues.

Pour plus d’informations : www.velo-du-bonheur.com

Texte et photos : Georges Golse
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