À Vélo…San Ignacio – La Paz

21 octobre – 1er novembre 2015. San Ignacio. Véritable havre de paix. Une oasis au milieu du désert. Petit plus, Othon, a eu la bonne idée de transformer son jardin en « Casa del cyclista ».
Trente et unième épisode. * À suivre.

Petite lagune, palmiers, zocalo, mission, petits commerces, vendeurs de tacos… Après des jours de désert, on pourrait y rester un moment, avant de reprendre la route, le soleil et le désert. Quatre-vingt kilomètres plus loin, il y à Santa Rosalia. Petite ville de bord de mer, sans grand intérêt si ce n’est une église en fer galvanisée.
En s’approchant un peu de cet édifice, on découvre que l’église Santa Barbara fut construite par Gustave Eiffel, à l’occasion de l’exposition universelle de Paris en 1889. Démantelée, transportée et implantée à Santa Rosalia en 1897 pour les besoins des villageois. Elle assure encore aujourd’hui un office. Soixante kilomètres encore plus au sud, nous arrivons au village de Mulege. Village hautement sympathique et touristique, avec plages de sable blanc, palmiers et lagune. Nous ne nous y attarderons pas longtemps, préférant rejoindre la plage paradisiaque de Santispak. 
Cette plage est située le long de la mer de Cortez. Depuis le bord, grâce aux eaux limpides, nous pouvons apercevoir les requins baleines et les requins marteaux. En quelques brasses, nous pouvons même nager au milieu d’eux. Le commandant Cousteau appelait cette mer « L’aquarium du monde ». Rien d’étonnant.
Encore cent trente-cinq kilomètres avant de rejoindre Loreto. La ville où a été fondée la première colonie européenne de Basse Californie. C’est de cette mission que partaient les Franciscains et les Dominicains pour christianiser les indigènes. C’est depuis le point de départ pour le Camino Réal (un peu l’équivalent de notre Camino de Santiago).
En quittant Loreto, nous quittons également le bord de mer. Une sierra à passer, deux villes, Ciudad Insurgentes et Ciudad Constitution, avant de rejoindre La Paz trois cents soixante kilomètres plus loin.
Sur cette dernière portion, ce n’est qu’une ligne droite qui est loin d’être plate. Nous n’avons plus qu’une idée en tête. Rejoindre La Paz.
Même les cactus n’attirent plus notre regard. Nous essayons de faire défiler les bornes kilométriques le plus rapidement possible. Le soleil tape fort. Nous avons envie d’une douche et de repos. Le dernier jour, nous roulons cent quarante-cinq kilomètres d’une traite.
L’arrivée à La Paz est quasiment une délivrance. Nous logeons chez Tuly. C’est chez elle qu’arrivent tous les cyclistes fatigués du désert et en attente du ferry pour rejoindre le continent. Le lendemain de notre arrivée, nous serons onze cyclos de toutes nationalités… Un vrai bon moment de détente, de repos et d’amitiés.
Au programme, glande, tacos, plage… Le ferry de la TMC est annoncé pour samedi. Nous sommes tous prêts à y embarquer. Après renseignements, c’est un ferry pour les routiers. Où les femmes ne sont pas acceptées… Raté pour nous. Nous resterons sur le quai avec nos deux compères de route, Jade et Jordan. Les garçons de notre petite troupe embarqueront. Nous devrons attendre un jour de plus pour passer avec l’autre compagnie. La Baja ferry qui est « toutes catégories ».
Cela nous laisse encore plus de temps pour nous reposer, rencontrer d’autres voyageurs et profiter de La Paz qui a un côté très vacances.

À suivre * Ce sont leurs paroles et photos que vous retrouvez tout au long des reportages.

ATTENTION: Afin d'éviter les abus, les réactions sont modérées 'a priori'. De ce fait, votre réaction n'apparaîtra que lorsqu'un modérateur l'aura validée. Merci de votre compréhension.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.