À vélo… Tout simplement

Nous avons quitté Patricia et Christian alors qu’ils traversaient le Benelux. Nous les retrouvons au nord des Pays Bas en direction de l’Allemagne * Troisième épisode.

Les vélos d’Amsterdam

Amsterdam, ses canaux, ses coffee shop, ses musées, ses péripatéticiennes tenant commerce derrière des vitrines, ses rues scarifiées par le réseau (très dense) du tram et ses vélos. Des vélos par milliers. Il y en a partout. La moindre barrière, le moindre pont sont squattés par les 2 roues.
Des petites reines que leurs propriétaires tentent de personnaliser (dans le seul but de les reconnaître), en y ajoutant toutes sortes d’objets. (fleurs, cagettes, autocollants…)


Ici les cyclistes semblent avoir pris le pouvoir sur la voiture et semblent se faire respecter.
En arrivant du nord-ouest, nous avons tourné quelques heures, sous la pluie et sans plan pour trouver notre camping situé au sud-est de la capitale. Camping idéalement situé à 15 minutes en métro direct du centre historique.

Les pays plats

Depuis notre départ, nous avons traversé des pays ou pas une colline ne dépasse, pas un mont, pas un creux. Le plat absolu.
L’avantage de ces plats pays, c’est que c’est plat… Du coup, nous savons exactement la distance que nous pouvons parcourir de jours en jours.
L’inconvénient, c’est que c’est abominablement plat… Les montagnes commencent à nous manquer….
Jusqu’à présent, nous suivions des canaux, traversions des écluses, évitions des canards….

                 

Depuis notre entrée en Allemagne, nous n’avons que des champs à droite et à gauche.
Des champs de Colza, des champs de fourrage, des champs de rien… Du coup nous avançons et cette monotonie et coupée çà et là par une haie de rhododendron ou un fleuve à franchir avec un bac…

Allemagne

Nous sommes entrés en Allemagne pour le pont du 1er mai et avons eu l’impression que tout le pays était parti en cyclo-camping. Des sacoches Ortlieb partout. On se serait cru à Euro vélo Gex… C’est dans cette ambiance que nous avons croisé Jurgen et son pote, partis faire 4 jours de vélos.

Étonnés que nous puissions traverser son pays sans cartes détaillées des pistes cyclables, il nous a immédiatement prêté les siennes. (Ce qui nous a été bien utile), sans oublier de nous inviter à venir passer quelques jours chez lui pour aller visiter Hamburg. Qu’il en soit ici remercié, même si nous n’avons pas retenu l’invitation préférant monter plus rapidement au nord, nous lui renvoyant ses précieuses cartes par la poste.
Tout au long de ces journées, nous découvrons la courtoisie de ce peuple.

A peine posons-nous un pied à terre qu’immédiatement une personne nous demande si nous avons besoin d’aide.
Mais le plus étonnant pour nous, c’est le respect absolu des voitures envers les piétons et les cyclistes. Si un bout de pneu dépasse sur la chaussée les voitures s’arrêtent pour que nous puissions traverser.

Une autre particularité de l’Allemagne. Pour traverser les villes, il faut rouler sur les trottoirs qui sont la place des vélos, laissant ainsi les grosses berlines sur la route. Du coup, comme il y a beaucoup de villages et de villes, nous avons l’impression de traverser le pays sur les trottoirs….

Bref, une bonne surprise que ce pays quoique un peu plat et monotone pour sa partie Nord-Ouest.
En plus cela a permis de remettre au goût du jour les leçons d’Allemand apprises au collège. Il y a plus de 30 ans…

À suivre… * C’est leurs paroles et leurs photos que vous retrouvez tout au long des reportages.

 

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