Clovis Cornillac : « Le vélo rend meilleur »

Après avoir fait – et gagné – les Jeux olympiques dans le rôle d’Astérix, Clovis Cornillac nous revient dans le rôle d’un drôle de cyclotouriste. Une interview parue dans le numéro 626 de Cyclotourisme.

Avant d’accepter ce rôle dans La Grande Boucle, étiez-vous un inconditionnel de vélo ?
Pas du tout ! J’adore le sport depuis toujours, et notamment les sports de combat, mais je n’étais pas du tout cycliste et encore moins cyclotouriste avant de faire ce film. J’ai eu tout de même, adolescent, deux expériences de tourisme à vélo. Un été, avec quelques copains et encadrés de deux adultes, j’ai découvert l’Irlande à vélo. L’été suivant, nous avons traversé les pays nordiques : la Norvège, la Suède et le Danemark. Depuis le film, en revanche, je ne peux plus me passer de mon vélo !

La préparation du film vous a donc fait redécouvrir la pratique de la randonnée à bicyclette ?
J’ai eu une préparation digne des athlètes de haut niveau. J’ai avalé les kilomètres, une centaine par jour, plusieurs jours par semaine et pendant trois mois, à travers toute la France. Et j’ai adoré ! Se déplacer au rythme de la bicyclette, c’est la vitesse idéale pour prendre du plaisir et découvrir la diversité que nous offrent les régions. Le vélo est une invention fabuleuse, absolument géniale. De ces sorties, il me reste des souvenirs extraordinaires.

Quelle balade vous a donné le plus de plaisir ?
C’est difficile de choisir, la France est si belle, mais je peux vous dire que la traversée du Vercors, en passant sous le tunnel du col de Rousset et en arrivant en Drôme provençale, avec les odeurs, les couleurs… c’est juste sensationnel. Vous avez donc franchi des cols… Et pas qu’un ! Lorsque j’étais môme et que je tombais – par accident car je n’étais pas féru – sur une étape du Tour de France et qu’il était question de cols « hors catégorie » dans les Alpes ou les Pyrénées, je m’imaginais que c’était surhumain. J’ai découvert que ce n’est absolument pas le cas, et qu’en pédalant à son rythme on pouvait gravir les montagnes et voir du pays. C’est vraiment étonnant ce qu’on peut réaliser en prenant son temps et avec un minimum de préparation.

Propos recueillis par Arnault Disdero

Pour lire l’intégralité de l’interview, reportez-vous au numéro 626
de la revue
Cyclotourisme (juillet-août 2013).

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La Grande Boucle

Réalisé par Laurent Tuel ; avec Clovis Cornillac, Ary Abittan et Élodie Bouchez.

Sorti en salles le 12 juin, le film raconte l’histoire de François Nouel, un passionné de cyclisme qui se fait plaquer par sa femme à la veille du Tour de France. Il décide alors de réaliser son rêve d’enfant : faire le Tour, mais avec un jour d’avance sur les pros. Une comédie humaine en forme de fable initiatique.

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