Les petits bobos du vélo

Sport porté, facile à pratiquer, le vélo est peu traumatisant. Mais comme tout sport, personne n’est pas à l’abri de petits ennuis. Tour d’horizon des maux les plus courants du cyclisme.

Mal aux fesses ?
Nous avons tous notre sensibilité… Selon le choix de la selle, sa qualité et son réglage, nous pouvons avoir un plus ou moins mal à nos ischions et à notre périnée. N’oubliez pas ! Votre confort passe avant tout par une bonne posture, et donc par un réglage correct de votre vélo. Veillez aussi à bien choisir votre cuissard. Véritable seconde peau, il joue un rôle d’interface entre vos charmants fessiers et votre selle. Dans une matière élastique, type Lycra, il vous collera à la peau. Vous éviterez tout frottement, source d’irritation. Prenez-en un sans couture et avec un insert, une « peau de chamois ». Ce dernier doit être antibactérien et évacuer la transpiration.

Mal au cou  ou au dos ?
Les cervicalgies sont très souvent dues aux muscles du cou devant supporter le poids de la tête en extension. Tout comme les lombalgies, qui sont aussi la conséquence d’un guidon mal ajusté, trop large ou trop étroit. La longueur et la hauteur de la potence ou des manivelles trop longues entraînent des douleurs dans le genou (tendinite rotulienne). Alors, avant de ressentir ces tensions musculaires, adoptez la bonne position (cf article) !

Crampes ? Contractures ?
Les lésions musculaires sont généralement la conséquence d’une pratique bien au-delà de ses capacités. Un état de fatigue engendre des courbatures. Les muscles, en particulier ceux des membres inférieurs, ont dépassé leur seuil d’endurance. Levez-le pied. Offrez-vous des massages. Faites une bonne séance d’étirements les jours où vous ne vous entraînez pas. Ne soignez pas le mal par le mal. Cyclistes, hydratez-vous ! (cf article).
Misez sur les eaux riches en bicarbonates et en sodium. Elles favorisent une bonne récupération. En cas de crampes à l’effort, étirez-vous tout de suite. Une fois à la maison mettez du chaud et buvez. Idem si vous avez une contracture. En plus de la chaleur, appliquez un myorelaxant en pommade à base de camphre ou de menthol. Il détend les muscles. Adaptez vos sorties. Surtout, ne persistez pas dans l’effort. Ce signal d’alarme prévient que le muscle est légèrement abîmé.

Vos articulations souffrent ?
Arrêtez pendant deux ou trois jours. Glacez. N’attendez pas plus de deux ou trois semaines pour consulter votre médecin. Les tendinopathies, ennemies n°1 du sportif, ne passent pas toutes seules. Plus vous les soignez tôt plus elles guériront vite.

Contusion ?
Si vous tombez, glissez.. les fibres musculaires sont écrasées et les petits vaisseaux qui les traversent déchirés. Selon l’intensité du choc, l’hématome est plus ou moins profond. Dès votre retour, glacez et compressez légèrement. Le froid provoque une vasoconstriction locale, une diminution du gonflement et une action sédative.La plupart des blessures répondent bien au traitement « R.I.C.E. », de l’anglais Rest, Ice, Compression et Elévation. Mettez de la pommade et autres gels à base d’arnica montana, à la seule condition qu’il n’y ait ni égratignure ni écorchure. Prenez aussi de l’arnica en homéopathie. Si la douleur persiste et reste diffuse, que l’hématome ne se résorbe pas, consultez votre médecin. Il peut vous prescrire une échographie afin d’évaluer sa taille et éventuellement le faire ponctionner.

Une plaie cutanée ?
Lavez-la avec l’eau claire de votre bidon en aspergeant la blessure. Mieux encore, utilisez du sérum physiologique. Vendu en unidose, il se glisse facilement dans une poche. Retirez les salissures avec une compresse stérile. Désinfectez-la avec un antiseptique. Une fois sèche, protégez avec un pansement stérile. N’oubliez pas d’être à jour avec votre vaccin contre le tétanos !

Grâce à votre casque, les traumatismes crâniens sont largement minimisés. Seul le scaphoïde, un petit os situé dans le poignet, peut être touché. Lors de la chute, nous avons tous le réflexe de nous protéger avec la main. Si nous n’avons pas eu ce geste, c’est généralement la clavicule qui en fait les frais.

Sur route, sur sentier, en ville, en compétition ou en loisir, le risque zéro n’existe pas. No stress ! Avec le bon choix et un bon réglage du vélo, une position correcte, une sortie préparée… vous pouvez prévenir et éviter ces petits et gros bobos…

 

 

 

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