Le Concours de Machines signe son grand retour
L’histoire du cycle
Le Concours des Machines a vu le jour durant la première moitié du XXe siècle. Avec neuf éditions jusqu’en 1949, il aura permis aux artisans-constructeurs Français de faire progresser l’industrie du cycle grâce à des innovations significatives sur le plan technique et sur la scène internationale. Malgré l’arrêt de ce concours pendant la seconde moitié du XXe siècle, l’industrie a poursuivi son évolution avec un nouveau paradigme : la mondialisation. Cette dernière a obligé certaines entreprises à délocaliser leur production, voire même disparaître au profit des géants. La construction de vélos artisanaux s’est aussi estompée avec l’arrivée de nouveaux matériaux.
Mais, aujourd’hui, l’artisanat fait son grand retour sur le devant de la scène avec un regain d’intérêt pour le vélo. C’est dans ce contexte que les Cycles Victoire, jeune entreprise basée à Clermont-Ferrand et dédiée à la construction de vélos sur-mesure, et le magazine 200 ont décidé de faire renaître le Concours des Machines en 2016 avec l’appui de l’association « Les Copains ».
La renaissance du Concours des Machines
La première ré-édition du concours aura lieu du 1er au 3 juillet 2016 à Ambert (63), en Auvergne. Vingt constructeurs français de vélo artisanal seront réunis pour présenter leurs « machines » spécialement conçues pour l’occasion à l’épreuve du terrain. Pendant ces trois jours, les créations des concurrents devront donc prouver leur performance et fiabilité sur trois épreuves distinctes avec un total de 363 km et 6541 mètres de dénivelé. Le double objectif de cet événement est de faire connaître le travail, le savoir-faire des marques françaises mais aussi de créer une émulation entre les constructeurs permettant de faire progresser l’industrie avec de nouvelles innovations et pourquoi pas de nouvelles collaborations.
Un thème phare a été choisi pour cette année, celui de « la randonneuse légère », à savoir un vélo capable de parcourir des longues distances avec un minimum de bagages et un poids similaire à celui d’un vélo de route. À l’issue de chaque épreuve, un jury de dix experts (historiens, experts techniques, constructeurs etc.) apportera son propre avis.
La FFCT soutient le projet
Ce concours original a immédiatement retenu l’attention de la Fédération française de cyclotourisme soucieuse de s’impliquer et d’encourager l’innovation technique des constructeurs de vélos français. Deux membres de la Commission technique seront membres du jury ainsi que l’historien officiel de la FFCT. L’événement sera également labellisé FFCT.
Plus d’informations sur www.concoursdemachines.fr