Tour du monde : bien préparer son voyage
Dans ces articles, nos aventuriers grenoblois racontent leur vécu de l’intérieur et délivrent des conseils sur l’organisation d’un voyage au long cours…
La vie Quotidienne 1
Le déroulement d’une journée « type ».
En règle générale, nous nous levons de bonne heure. Patricia ayant gardé son rythme de facteur, c’est à 7 heures que nous commençons à rouler le duvet et le matelas. Cela permet de faire de la place dans la tente. Ensuite, c’est la prise du petit déjeuner, le pliage de la tente et l’accrochage des sacoches. Tout ce petit rituel nous prend environ 2 heures. Nous n’arrivons pas à faire moins… En bivouac, nous gagnons un petit quart d’heure sur la toilette du matin, plus succincte. Départ donc à 9 heures. Nous roulons jusqu’à midi ou nous faisons une pause d’une heure, le temps de faire sécher la tente toujours humide de la condensation nocturne. L’après midi, nous roulons jusqu’à 16h30 si nous dormons en camping. Si nous avons décidé de bivouaquer, nous commençons à chercher un coin pour planter la tente vers 17 heures. Cela signifie qu’il faut chercher de l’eau (environ 10 litres pour la cuisine, la toilette, la vaisselle). Ensuite, il faut trouver l’endroit ou planter la tente. Extinction des feux à 22 heures après avoir dîné, préparé le parcours du lendemain et lu quelques pages des livres emportés… Evidement ces journées sont agrémentées de visites et évidemment de pauses photos, nous roulons donc sur terrain plat, entre 70 et 90 kilomètres par jour.
La vie Quotidienne 2
La recherche du parcours.
Nous aimons les routes tranquilles, avec le moins de voitures possibles. Si nous avons le choix, nous choisissons la piste plutôt que le goudron. Le plus difficile est de trouver la bonne route, le bon passage. Nous utilisons nos cartes routières, mais aussi, les plans que nous pouvons trouver dans les offices de tourisme. Internet et google earth -quand nous avons une connexion- est d’un grand secours. La connaissance du terrain par l’autochtone est également précieuse, mais souvent mal évaluée dans le temps. Il nous arrive régulièrement de nous tromper, de ne pas avoir vu la rivière sans pont, l’autoroute qui bloque le passage, le tunnel interdit aux vélos… (Cela vient de nous arriver en Norvège ce qui nous à valu 100 km de détour…). Cette recherche de parcours fait partie intégrante du voyage à vélo. Pour nous c’est un véritable plaisir et une vraie récompense quand les projections correspondent à la réalité.
Texte et Photos : Patricia Veron et Christian Serret