Le voyage MAC 2016 : épisode 4
Étape n° 12 : Traversée du Guatemala
Après une longue traversée des territoires du Mexique et de Belize, les cyclotouristes s’attaquent ensuite au Guatemala où ils découvrent des paysages somptueux, des volcans, lacs, jungles ou encore des sites archéologiques. Ils pédalent pendant plusieurs jours sous un soleil souvent écrasant mais entourés d’un décor atypique. Contrairement au Mexique, ils sont directement plongés dans la culture amérindienne, au cœur du monde maya.
Le voyage débute par un lever du soleil du haut du Temple du site de Tikal, un site archéologique extraordinaire et l’un des plus beaux lacs au monde. Le Guatemala sauvage et authentique s’offre à eux alors qu’ils entendent de nombreux bruits assourdissants de singes hurleurs qui se répondent entre eux. La jungle à proximité, certains en profitent pour s’offrir un parcours d’accrobranche où les tyroliennes les transportent de branche en branche.
Une étape de 55 km leur permet de profiter du lac Petén Itzà où la chaleur est accablante. C’est le deuxième lac du pays par sa superficie, après le lac Izabal, et il regorge de richesses archéologiques. Puis ils s’arrêtent sur une île du lac Petén où ils assistent à un spectacle de danses traditionnelles avec des costumes très colorés.
Une traversée du Parc National El Rosario les amènent à pédaler à proximité des cultures locales et des ranchs délimités par des clôtures. Puis un océan de palmiers à huile de palme s’offre à eux. Le Guatemala dispose d’environ 170 000 hectares de palmiers à huile avec des usines de traitement sur place – c’est l’huile végétale la plus consommée au monde.
Certains cyclos appréhendent les prochaines étapes, notamment la journée de Chisec à Coban, où de nombreuses bosses jalonnent le parcours avec un denivelé de 2 170 mètres. Malgré la difficulté, la végétation est luxuriante avec des parcs d’élevage, de multiples cultures (haricots, piments, bananiers, papayes, caféiers, etc.). Puis, de Uspanta à Santa Cruz del Quiche, ils effectuent deux ascensions dont une à plus de 2 100 mètres d’altitude où ils découvrent des paysages de roches calcaires travaillées par l’érosion. La traversée continue de Santa Cruz del Quiche à Panajachel avec 1 135 mètres de dénivelé et une altitude de 1 900 à 2 500 mètres. À certains moments, ils doivent mettre pied à terre.
Ils s’arrêtent ensuite à Chichicastenango, une ville très connue pour ses marchés où les rues sont bordées de magasins et d’étalages de tissus aux couleurs vives et faits à la main. Puis, arrivés à Panajachel, ils admirent le panorama des volcans à travers un lac magnifique et rencontrent les écoles solidaires pour faire une intervention dans les classes et échanger avec les écoliers. Pour finir, ils se rendent à Antigua, ancienne capitale du Royaume du Guatemala, où ils assistent aux processions du Vendredi saint. La semaine sainte est l’un des événements les plus importants pour la population catholique guatémaltèque.
Étape n° 13 : Traversée du Salvador
Les cyclotouristes quittent le Guatemala avec un mélange de tristesse et de soulagement compte tenu de la difficulté de certaines étapes. À leur arrivée au Salvador, le ministre du Tourisme les accueille personnellement avec un spectacle folklorique.
La seconde journée, de Apanaca à El Zonte, l’itinéraire est dévié par Mizata pour éviter des parties noires. Ils redescendent en traversant quelques villages dont San Julián Cacaluta pour rejoindre la côte du Pacifique. Certains ont déjà envie de plonger dans ces vagues d’autant que la température grimpe rapidement pour dépasser les 40° C. Arrivés à Puerto de La Libertad, ils découvrent l’économie locale essentiellement axé sur la pêche.
Pour sortir de San Salvador et, ensuite, de San Juan Talpa, ils sont escortés par des policiers pour s’extirper de la ville, un gigantesque bouchon dès le matin. Ils zigzaguent d’autoroutes en autoroutes, de bretelles en tunnels, de quatre voies en deux voies.
Puis, le jour suivant, ils grimpent vers le volcan San Miguel avec une moyenne de 7% de pente. Chacun monte à son rythme et selon ses envies. Cette montée les fait pénétrer dans un pays plus riche avec des plantations de bananiers, palmiers, plantations de café, etc.
De San Miguel à La Union, une descente acrobatique les attend sur le début de la piste avec des cailloux pour les tressautements, du sable fin pour les dérapages incontrôlés et quelques chutes sans gravité. La traversée du lac Olomega leur offre des paysages dignes d’une carte postale. Un petit village plus loin leur permet aussi de rencontrer des enfants et d’engager la discussion.
Après un peu moins de 4 000 kilomètres cumulés depuis leur arrivée en Amérique Centrale, ils s’apprêtent à passer la frontière pour rejoindre le Honduras.
À suivre…
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