Le Pérou à vélo : Cusco, entre culture et trekkings

Quatrième volet de l’épopée cycliste où nous retrouvons cette fois notre équipe d’aventuriers composé d’Annie, Bernadette et Yves à Cusco, la capitale Inca au milieu de la cordillère des Andes. Cette ville de 500 000 habitants qui se situe à 3 400 m d’altitude offre des trésors touristiques comme le fameux Temple du Soleil.

Cusco 


Cette ville de près de 500 000 habitants possède une place des armes entourée d’arcades, de nombreuses ruelles étroites, pentues aux pavés ou galets parfois disloqués. On y découvre aussi de très nombreuses églises dont une superbe cathédrale flanquée de chapelle de chaque côté pour les séismes. À l’intérieur le retable est recouvert de feuilles d’or et d’argent.

À proximité l’église de Jésus qui possède le retable le plus grand du Pérou 21 m x 12 m recouvert de feuilles d’or.

Rues touristiques de Cusco aux maisons coloniales avec balcons bois.

Cusco, capitale de l’empire Inca, a conservé beaucoup de murs de l’époque. Dans une ruelle on y observe une pierre avec douze côtés.

Bicentenaire de l’Indépendance (1821-2021)


Samedi 10 novembre, on assiste aux lancement des festivités, discours des officiels, levers du drapeau Péruvien ainsi que de celui de Cuzco, l’hymne national. Avec une telle avance les fêtes s’étaleront sur trois ans !

Danses, tenues traditionnelles, musiques, plusieurs régions sont représentées où se mêlent religion, éducation, humanitaire, droit à l’égalité et protection des enfants.

 

Trek sur la journée

La Rainbow Montain avec un retour par la Red Valley.

Vue du départ du trek.

800 m de montée pour dépasser les 5 000 m d’altitude dans un décor irréel avec une descente sous la grêle.

Rainbow Montain ou la montagne aux 7 couleurs.

Red Valley : c’est tout simplement grandiose. Immense vallée rouge où l’herbe et des touffes de mousse arrivent à pousser sur cette roche parfois réduite en poussière. Un régal dans la descente pentue que l’on dévale en courant.

Red Valley : c’est tout simplement grandiose. Immense vallée rouge où l’herbe et des touffes de mousse arrivent à pousser sur cette roche parfois réduite en poussière. Un régal dans la descente pentue que l’on dévale en courant.

 

Yves dans ce désert rouge.

La vallée sacrée de l’Empire Inca

Sur deux jours en saut de puce de collectivo en collectivo et taxi non officiel.

Le fond de la vallée qui s’étend sur plus de cent kilomètres est très fertile puisque le rio de l’Urubamba y coule.

Pisaq : les terrasses

Pisaq : le temple du soleil, au centre le gnomon qui accroche le soleil et indique le solstice d’hiver et d’été.

Pisaq : jour de grand marché sur lequel nous nous restaurons.

Ollantaytambo : tenue locale.

Ollantaytambo : temple du soleil aux pierres de granit rose pesant plusieurs tonnes.

Ollantaytambo : à l’opposé de la montagne l’effigie du serviteur du dieu Soleil. À droite des greniers pratiquement inaccessibles pour stocker les céréales. Comment sculpter ou construire sur ces hauteurs à l’à pic ?

Ollantaytambo : la fontaine de purification pour la princesse Inca.

 

Les Salinas à Maras

Une source d’eau chaude très salée coule du haut de la montagne. Un système de rigoles alimente chaque parcelle.
Ces salines sont la propriété des familles de la ville de Maras. Elles en possèdent deux à trois bassins, le sel est ensuite géré par la commune.

Moray : notre dernier site Inca.

Moray : laboratoire inca, douze terrasses circulaires afin d’obtenir cinq degrés de différence entre les terrasses et expérimenter les différentes cultures.

Salkantay : trek de 5 jours pour finir avec le Machu Picchu

Départ de Mollepata, groupe de 17 dont 14 trentenaires. Avais-je besoin de vous le faire remarquer ?

Très bonne ambiance, notre condition physique nous a permis de faire un groupe homogène. Partage d’une même passion entre Français, Belges, Tchèques, Espagnols, Brésilien, Andorran et Néerlandais.

4 359 m laguna Umantay, au-dessus le glacier. Belle ascension sous le soleil qui apporte de magnifiques reflets….

Une ascension sur la crête afin de mieux profiter du panorama et constater que la couleur des eaux est changeante, d’un bleu laiteux, magnifique !

 

Montée au col du Salkantay à 4 630 m, devant nous le sommet du Salkantay à 6 264 m.

C’est le brouillard qui nous donne rendez-vous au col avant d’effectuer une longue descente de 1 700 m de dénivelé.

 

Cascades nombreuses sur le trek.

On aperçoit des nacelles qui servent à traverser les vallées (comme dans les documentaires télé).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Sahuayacu/Playa


Visite d’une famille péruvienne dans laquelle les enfants de Bernadette ont travaillé pendant quelques mois.

Gloria nous fait découvrir ses cultures de pommes de terre, d’avocatiers, de bananiers, plusieurs plantes aromatiques, médicinales et surtout l’étendue de caféiers bien garnis en grains. Café que nous avons pu déguster. Elle nous hèle un taxi pour notre retour à Santa Térésa afin de rejoindre notre groupe. 12 km de brousse à travers de hauts bananiers.

Pendant ce temps, les autres sont allés détendre leurs muscles dans les eaux chaudes à Santa Térésa.

 

Notre quatrième nuit sera en hôtel à Aguas Calientes afin de partir pour l’ascension du Machu Picchu dès 4 h du matin.
On transpire dans la montée de ces hautes marches, chaleur, moiteur, mais arriver avant la foule permet de profiter de la beauté du site.
Nous arrivons… dans le brouillard, la cité dort encore, quelques minutes plus tard le soleil, lentement, fait disparaître ce voile. Et là, tout d’un coup, le Machu Picchu nous apparaît, majestueux, entouré de sommets.

Le mystère reste entier quant à sa découverte seulement en 1911 par un américain, les espagnols ignoraient ils son existence, pourquoi une telle cité dans un endroit aussi inaccessible, les techniques de construction, etc…. Toutes les hypothèses ont été émises, aucune n’a été confirmée.

Type de construction.

Inti (soleil en quechua) la pierre où le soleil s’attache.

 

Après des levers entre 4 h et 5 h 30 nous rentrons avec un gros manque de sommeil, un jour de repos est nécessaire avant de reprendre la route.

Texte et photos : Annie Proust – www.veloperou.wordpress.com

 

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