Paris-Roubaix Cyclotourisme – Les pavés toujours renouvelés

Le 05 mai dernier, 700 participants, représentant dix nationalités prenaient le départ de la 37e édition de Paris-Roubaix Cyclotourisme organisée par le Vélo Club de Roubaix.

On ne peut pas être malchanceux tout le temps ! Après une édition 2022 où le thème de l’eau fit part égale avec celui des pavés, cette 37e édition de Paris-Roubaix Cyclotourisme réussit à trouver temps sec et soleil entre un samedi orageux et un lundi bruineux.

Une expérience à chaque fois renouvelée


Ces considérations météorologiques peuvent sembler de second ordre au cycliste habitué à rouler par tous les temps, mais elles prennent une importance toute particulière avec Paris-Roubaix et font de chaque participation une expérience renouvelée.
 
En effet, mouillé, le pavé devient vite glissant et piégeux. Le vent, lui, use précocement sur un terrain très souvent découvert. Fort heureusement, les 700 participants au départ de Bohain-en-Vermandois, Wallers ou Roubaix bénéficièrent de conditions clémentes. Dans les témoignages, plaisir et dureté de l’effort se mêlent pour créer un souvenir fort de cette randonnée qui n’a pas véritablement d’équivalent.

Pont Gibus, un des lieux emblématiques de Paris-Roubaix.

Une randonnée qui n’est pas une promenade


Le 210 km de cette édition 2024 était particulièrement relevé aux dires des habitués. Si ce parcours comportait 50 kilomètres de moins que celui des pros il n’en « offrait » pas moins 57,7 kilomètres de pavés, soit deux de plus.

Pavé Marc Madiot : 1 400 m et 3 étoiles. 

Les autres distances n’étaient pas non plus économes en soubresauts avec 45 km de pavés pour le 170 km, 39 pour le 115 km et 10 pour la boucle découverte au départ de Roubaix. Dix kilomètres seulement, mais quels kilomètres !

L’enchaînement Pavé de Luchin, Carrefour de l’Arbre (2 100 m, classé 5 étoiles) venant juste après celui des pavés de la Justice et du Quenelet (1 800 m, 4 étoiles) donne un bon aperçu de ce qu’est la progression sur des secteurs pavés dont certains tronçons particulièrement disjoints.

Le mythe était au rendez-vous


Mais l’arrivée sur le vélodrome André Petrieux abolit toutes les douleurs et toutes les souffrances. Galvanisés par le son de la cloche annonciatrice du dernier tour avant l’arrivée et les encouragements de l’animateur et du public, tous trouvèrent les forces pour accomplir deux tours de piste, parfois à vive allure, grimpant plus moins haut dans les virages selon leur assurance. Un moment très attendu.

Dix nationalités étaient représentées, le club de la Pédale Lecchese, venu d’Italie, alignant le plus fort effectif avec neuf participants.

Les Italiens de la Panoramica Settimello ont parcouru les 210 km sur des vélos anciens mono-pignon.

Tout au long de ce périple, les bénévoles du Vélo Club Roubaix Cyclotourisme étaient là pour  apporter réconfort, sous forme de copieux ravitaillements, mais aussi convivialité. Les nombreux remerciements et les intentions de participer à nouveau, fréquemment exprimées, les récompensent de cette longue journée et des non moins longs préparatifs.

On part ensemble, on roule ensemble, on arrive ensemble. 

Pour plus de renseignement sur le club organisateur, rendez-vous sur https://vc-roubaix-cyclo.fr/site/

 

Texte : Erick Mizzi –  Photos : Olivier Masson, Erick Mizzi.
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