Eliot Souhard notre boursier arrive au Cambodge
Chaque année, la Bourse du jeune voyageur international à vélo récompense un projet qui conjugue voyage à vélo, engagement sociétal et protection de l’environnement. Pour Eliot, le lauréat 2023 de la Bourse du jeune voyageur de la Fédération française de cyclotourisme, son périple dépasse largement le cadre d’une simple aventure personnelle : il revêt une dimension solidaire et humanitaire des plus inspirantes.
À travers son projet audacieux intitulé « On rentre à vélo ! », Eliot souhaite non seulement parcourir le monde et se dépasser, mais également mettre en avant l’importance du voyage tout en soutenant la recherche médicale, notamment dans la lutte contre le cancer.
Pour faire plus ample connaissance avec Eliot et son projet, lire l’article : https://cyclotourisme-mag.com/voyage/aventure/eliot-souhard-le-tour-du-monde-a-velo-pour-une-noble-cause/
Retrouvons Eliot au Cambodge
Premier réveil après à mon départ, suite à une rapide vérification de mes mails, je me rends compte qu’un warmshower est d’accord pour me recevoir chez lui (mon tout premier host !). Seul problème, il se trouve à 200 km de ma position actuelle et j’ai la frontière cambodgienne à franchir. Plus motivé que jamais je me dis que je vais tenter le coup (il faut savoir que je n’avais jamais roulé plus de 110 km dans une même journée auparavant, et non chargé).
Je pars donc très tôt et mets le cap vers la capitale cambodgienne Phnong Penh !
Sans savoir si mon rythme est correct ou non, je progresse relativement bien et atteins la frontière avant midi. Heureusement je passe plutôt rapidement les contrôles et me retrouve en territoire cambodgien moins d’une heure après mon arrivée.
Très rapidement je me rends compte que l’état de la route est moins bien qu’au Vietnam. Vers les coups de 13 h, la chaleur et l’humidité sont très difficiles à supporter avec l’effort mais je me fais la promesse de ne pas renoncer. Ce soir je dormirai chez l’habitant !
Avec Pauline, une Française expatriée au Cambodge
Suite à une très longue journée, j’arrive dans la capitale cambodgienne, les jambes fatiguées et l’estomac bien vide, mais très heureux d’avoir accompli mon objectif de la journée. Je fais la rencontre de mon hôte, Pauline, une Française expatriée au Cambodge pour quelque temps, nous dînons ensemble et mangeons le far breton qu’elle avait préparé pour l’occasion, un délice !
Le lendemain matin je ne fais pas trop le fier, je ressens l’effort de la veille et décide de ne pas faire trop de kilomètres dans la journée. Je prends le chemin qui mène vers le nord du lac.
Après une soixantaine de kilomètres, je me donne le défi de dormir dans ma première pagode ce soir. Je vais auprès de jeunes moines qui sont plutôt méfiants aux premiers abords. Le traducteur automatique m’a été d’une grande aide pour faire comprendre ma demande. Ils acceptent finalement de me donner un endroit où dormir à l’intérieur du temple, défi réussi !
Deux jours plus tard, je passerai un moment très privilégié avec le master (professeur/manager) d’une pagode à quelques dizaines de kilomètres de Siem Reap. Reçu très chaleureusement, il fit appel à quelques-uns de ses anciens élèves parlant anglais afin que nous passions la soirée à échanger tous ensemble. Un bonheur de pouvoir discuter et en apprendre davantage sur la vie des moines bouddhistes. Les « pagodas boys » ont fait preuve de beaucoup d’attention à mon égard durant la durée de mon séjour.
Très rapidement je rejoins Siem Reap, et dépose mes affaires dans un petit hôtel peu cher. J’en profite pour faire des courses, notamment de la crème solaire, qui est introuvable depuis mon départ de la capitale cambodgienne.
Le lendemain, j’opte pour une visite des temples, incontournables dans cette région du Cambodge. Levé très tôt, je vais visiter un à un les différents monuments, à commencer par le plus majestueux : l’Angkor Vat ! Plus d’une heure sur place est nécessaire pour contempler tous les bas-reliefs et l’architecture si particulière du lieu. Au total ce n’est pas moins de 50 kmque j’aurai dû effectuer rien que pour relier les différents temples !
Je continue par la suite ma route vers la Thaïlande, en continuant chaque soir à faire la rencontre de moines et de « pagoda boys » tous curieux et surpris de me voir arriver, et de leur demander l’hospitalité pour la nuit.
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