Eliot Souhard – Le tour du monde à vélo pour une noble cause

Passionné de sport, Eliot réalise un tour du monde à vélo pour son éveil et faire découvrir une association.

Eliot est le nouveau lauréat de la Bourse du jeune voyageur international à vélo qui est attribuée chaque année pour encourager le voyage à vélo avec une dimension sociétale comme la protection de la nature. Pour le jeune homme ce périple ne se limite pas à une simple aventure personnelle, il revêt également une dimension solidaire et humanitaire.

Une aventure engagée


À travers son projet baptisé « On rentre à vélo ! », Eliot souhaite mettre en lumière l’importance du voyage, du dépassement de soi, tout en soutenant la recherche médicale. Son objectif est de sensibiliser à la lutte contre le cancer.

Le portrait d’Eliot et son projet


Eliot partage son inspiration puisée dans une précédente expérience de solidarité internationale au Togo, où il a contribué à la construction d’infrastructures sportives.

Actuellement en voyage depuis un an, il ressent le besoin de renouer avec cet engagement associatif qui le motive au quotidien. Son tour du monde à vélo devient ainsi un moyen de sensibiliser sa communauté à une cause qui lui tient à cœur.

Un défi personnel et collectif


Ce voyage représente bien plus qu’une simple traversée de paysages variés. C’est un défi physique, mental et émotionnel qui lui permettra de repousser ses limites, développer son endurance et sa résilience. Mais au-delà de l’aspect individuel, c’est aussi une aventure collective, où chaque coup de pédale sera porteur de sens et d’espoir pour la lutte contre le cancer.

Le soutien à l’Institut du Cerveau


L’association soutenue par Eliot est « amour, amour, amour » qui contribue au travail de l’Institut du Cerveau, qui œuvre pour la recherche médicale visant à mieux comprendre le cancer du cerveau et à développer de nouvelles thérapies. Eliot aspire à récolter des fonds pour contribuer à cette noble cause.

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Un voyage respectueux de l’environnement


Le choix du vélo comme moyen de transport n’est pas anodin pour Eliot. Respectueux de l’environnement, économique et bénéfique pour la santé, le vélo incarne les valeurs qu’il souhaite promouvoir à travers son périple.

Une aventure humaine et inspirante


Au-delà des kilomètres parcourus, c’est la rencontre avec les populations locales qui rythmera le voyage d’Eliot. Issu d’une famille ouverte aux échanges inter-culturels, il souhaite découvrir de nouveaux modes de vie et partager des expériences enrichissantes tout au long de son périple.

Rencontre avec Eliot

Quel a été le déclic qui vous a poussé à entreprendre ce tour du monde à vélo au profit de la recherche médicale ?


C’est au cours d’un voyage en Amérique du Sud que j’ai compris, vouloir pédaler pour la recherche médicale et plus particulièrement l’association « Amour, Amour, Amour ». Une de mes amies m’a rejoint de France. Ambassadrice de l’association, elle m’a mis à contribution pour faire la promotion de « Amour, Amour, Amour ». Très vite, je me suis pris au jeu et j’ai voulu en apprendre davantage. 

L’histoire de l’association m’a énormément parlé et il fut difficile pour moi de ne pas transférer l’histoire de Julien Gusman à la mienne. Il faut savoir que l’association est née suite au décès de Julien. Ce jeune homme de 26 ans était un amoureux du voyage, plein d’énergie et très apprécié de ses amis. Une part de moi se dit que cette maladie peut arriver à tout le monde, et que récolter des fonds pour la recherche médicale aidera à trouver un remède à la maladie. 

Pouvez-vous nous parler de votre préparation physique et mentale pour affronter un tel défi ?


À vrai dire je ne me suis pas plus préparé que ça. Ayant organisé le projet depuis la Nouvelle-Zélande, j’ai beaucoup travaillé pour avoir les fonds nécessaires au voyage et subvenir à mes besoins lors du périple. De tous les cyclos voyageurs que j’ai contactés, tous m’ont dit qu’ils ne s’étaient pas plus préparé physiquement que ça, le corps s’adapte rapidement à cet effort. 

Pour ce qui du mental, j’ai la chance d’être plutôt gourmand et d’avoir comme objectif final la France, chaque coup de pédale me rapproche un peu plus de la nourriture que je convoite tant. Je pense souvent à ça en roulant haha !

Quelles sont vos attentes concernant les rencontres que vous ferez tout au long de votre voyage et comment espérez-vous qu’elles enrichissent votre expérience ?


Je n’ai pas d’attentes particulières si ce n’est que j’espère qu’elles seront toutes bonnes. À ce jour je n’ai pas à me plaindre sur ce point-là, tout le monde a été très aidant, gentil et patient à mon égard.

Parfois la barrière de la langue fut un obstacle, mais on se rend vite compte que beaucoup d’informations passent à travers de simples gestes et des beaux sourires. Bien évidemment, le traducteur de langages m’a bien aidé dans certaines situations, notamment au Cambodge où je dormais quotidiennement dans les temples, les moines ne parlent souvent que le khmer. 

Il n’y a rien de mieux selon moi, pour découvrir une culture, que d’être plongé dedans. Le vélo comme moyen de locomotion nous amène à être au cœur de la population. Il surprend, attire et intrigue à la fois. Il amène avec lui une histoire qui rend les gens curieux et permet souvent d’entamer les conversations facilement. 

À travers ces rencontres et conversations, j’espère apprendre un maximum de choses sur les différentes cultures que je vais rencontrer, comprendre leurs us et coutumes et porter un regard plus juste sur le monde tel qu’il est réellement. 

Comment comptez-vous gérer les défis imprévus et les obstacles qui pourraient se présenter sur votre route ?


En règle générale j’essaye de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’imprévus. Maintenant il faut être réaliste, au cours d’un trajet de 15 000 kilomètres il y en aura forcément. Lorsque les choses dégénèrent, je suis un grand adepte du « système D » (débrouille), je prends sur moi et trouve une solution de manière à résoudre cet imprévu. 

En quoi votre expérience en tant que jeune sapeur-pompier et votre passion pour le rugby ont-elles influencé votre approche de cette aventure ?


Mon engagement en tant que jeune sapeur-pompier m’a appris l’importance, de la discipline, de l’adaptabilité et de la résilience, des valeurs qui se révèlent cruciales dans le cadre de mon voyage à vélo.

De même, ma passion pour le rugby m’a inculqué la persévérance, la détermination et la solidarité, des atouts que je compte bien mettre à profit lors de cette aventure. Ces deux belles expériences, m’ont clairement influencé et m’ont donné des armes solides pour affronter les défis qui se présenteront sur ma route.

À l’heure où nous nous parlons où êtes-vous dans le monde ? Et comment se passe votre voyage ?


À l’heure actuelle je suis aux Émirats arabes unis, plus exactement sur une plage en périphérie d’Abu Dhabi où je campe pour la nuit. Mon voyage se passe à merveille, les rencontres tout comme les kilomètres s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Les paysages sont tellement diversifiés depuis mon départ du Vietnam !

Bientôt j’entamerai ma traversée du désert saoudien où je devrais affronter le soleil et prévoir assez d’eau car sur certaines portions de routes je ne pourrais compter que sur moi et ce sur plusieurs centaines de kilomètres.

 

Vous pouvez suivre le voyage d’Eliot Souhard sur les réseaux sociaux :

Instagram : https://www.instagram.com/on_rentre_a_velo/

Pour suivre Eliot quasiment en temps réel sur son voyage : https://www.polarsteps.com/EliotSouhard

Pour soutenir la cause défendue par Eliot et faire un don à l’Institut du Cerveau : https://www.alvarum.com/onrentreavelo

Texte : Jean-Pierre Giorgi – Photos : Eliot Souchard
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