Bourse Jeune voyageur – Eliot est à Oman

Lors du dernier épisode, nous avons quitté Eliot à Mumbai, en Inde. Nous le retrouvons sur un nouveau continent, au Moyen-Orient, à Oman.

Arrivé de nuit à Muscat, je fais la rencontre d’un Indien résidant en ville. Ce dernier me propose de m’aider à rejoindre mon hôtel une fois atterri. Après m’avoir attendu plus de quarante minutes à la douane, nous sortons de l’aéroport où nous attend son amis; malheureusement ce dernier n’avait pas pris « la grosse voiture » dans laquelle mon vélo aurait pu  rentrer. Il m’aida donc à trouver un taxi afin que je puisse rejoindre l’auberge à un prix raisonnable. 

Une fois arrivé, j’ai eu le droit à un accueil chaleureux de la part de l’hôtelier. L’auberge est vraiment top et très propre. Après une bonne nuit de sommeil je décide de me rendre au mall le plus proche pour obtenir une carte SIM, retirer de l’argent et faire quelques courses. Le chemin pour y aller me fait réaliser à quel point rien n’est réfléchi pour le piéton ici… aucun passage piéton, trottoir ou autre. Je suis obligé de franchir la nationale à pied. 

Une fois les courses faites, je retourne à l’hôtel où je fais connaissance avec Mickael, un Allemand qui voyage à vélo aussi ! On a beaucoup échangé sur nos parcours respectifs ainsi que sur nos vélos, le setup utilisé pour le désert, etc. Une chouette rencontre et j’espère le recroiser en Arabie Saoudite, car oui il fait machine arrière pour rejoindre le continent africain bientôt.

Virée dans le sud-est


Je prend la route vers le sud-est, pour découvrir les montagnes d’Oman.  L’objectif de ces deux  jours est de me remettre en forme suite aux deux dernières semaines passées à Mumbai et Goa (où l’activité physique était inexistante).

À cela s’ajoute le fait de vouloir tester le panneau solaire ainsi que la logistique hydrique. Je pense que 6,5 l. est le meilleur compromis besoins/poids. Les paysages sont incroyables dès la sortie de Mascate. Je suis rentré rapidement dans le vif du sujet en longeant la côte, dans les montagnes. Peu de passage routier, c’était agréable. Aux alentours de 15 h je me rends compte qu’il sera difficile de progresser davantage, la route goudronnée s’arrêtant et laissant place à du gravel.

Je continue sur deux-trois kilomètres et décide de planter ma tente entre la mer et les montagnes.  Le lendemain je prendrais le même chemin pour rentrer à l’auberge, y retrouver mon ami Allemand.

Plus au Nord


Une première journée en direction du nord plutôt compliquée… Je fais face au vent toute la journée, c’est clairement démoralisant.  Je me fixe tout de même un objectif de distance pour atteindre un spot repéré sur Internet.

À midi, je m’arrête manger dans un petit restaurant au bord de la route ; encore soucieux de laisser mes affaires sans surveillance, je m’installe dehors avec le vélo (Oman et le Moyen-Orient en général sont réputés pour être très sécurisés et peu de cas de vols y sont recensés). Le repas finit, un client du restaurant qui m’a vu sur la route à  vélo plus tôt, m’annonce qu’il souhaite m’offrir le repas.

Après avoir atteint tant bien que mal le spot pour dormir, je commence à monter le camp sur la plage. Même pas cinq minutes se sont écoulées que deux Omanais viennent me rencontrer et me proposent de passer la soirée avec eux et leurs amis/familles.

Je mange rapidement car j’ai très faim et pars les retrouver dans leur petit campement. J’apprends qu’ils se retrouvent ici entre hommes tous les soirs de la semaine sauf le week-end. Ils préparent ensemble quelques plats parfois et boivent le thé ou café. Ils ont tous été très accueillants, bien que tous ne parlaient pas anglais. Les enfants étaient timides au début puis ont commencé à se détacher de leur père. Fallait voir les étoiles dans leurs yeux quand ils ont vu le vélo ou bien lorsque je leur ai montré le chemin parcouru depuis le Vietnam.

Ils en ont aussi profité pour m’apprendre les bases du savoir-être autour de plats ou boissons. Notamment le café, toujours prendre la tasse avec la main droite et la secouer de gauche à droite afin d’indiquer au serveur que l’on n’en veut plus. Pour finir, avant d’aller me coucher, Mubarak tenait à me montrer ses chameaux. J’ai eu une énorme chance de vivre cette expérience avec eux, j’en regarde un super souvenir.

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Texte et photos : Eliot Souchard
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