Bourse Jeune voyageur – Eliot est à Mumbai, en Inde
Chaque année, la Bourse du Jeune voyageur international à vélo récompense un projet qui conjugue voyage à vélo, engagement sociétal et protection de l’environnement.
Pour Eliot, le lauréat 2023 de la Bourse du jeune voyageur de la Fédération française de cyclotourisme, son périple dépasse largement le cadre d’une simple aventure personnelle : il revêt une dimension solidaire et humanitaire des plus inspirantes.
À travers son projet audacieux intitulé « On rentre à vélo ! », Eliot souhaite non seulement parcourir le monde et se dépasser, mais également mettre en avant l’importance du voyage tout en soutenant la recherche médicale, notamment dans la lutte contre le cancer.
Pour faire plus ample connaissance avec Eliot et son projet, lire l’article : https://cyclotourisme-mag.com/voyage/aventure/eliot-souhard-le-tour-du-monde-a-velo-pour-une-noble-cause/
Eliot en termine avec l’Inde
Arrivé à Mumbai chez mon ami rencontré à Kolkata (Nik). Je dois dire que c’est une énorme fourmilière… Je n’ai jamais mis autant de temps à parcourir aussi peu de kilomètres en ville.
Je suis content d’en avoir finis en Inde, avec du recul je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir eu de pépin en lien avec la circulation dans ce pays. Cela demande beaucoup de vigilance et donc d’énergie.
À peine arrivé, Nik me met à l’aise chez lui et me présente à ses parents. Le soir il m’emmène en ville faire le tour des magasins où j’ai besoin d’aller pour la suite de mon périple au Moyen-Orient. La nuit passée, je me rends dans une auberge de jeunesse en centre-ville. Nik et sa famille gardent précieusement mon vélo et quelques affaires. Là-bas, je fais la rencontre d’Alex, un Parisien avec qui j’accroche très rapidement. Le lendemain nous rencontrons Sophie, une Suissesse. À trois nous formons un bon trio et passerons ensemble la majorité de notre temps à Mumbai !
Suite à cela nous avons fait un tour dans la plus grande laverie à ciel ouvert du monde ! Impossible de comprendre la manière dont ils arrivent à retrouver à qui appartient tout ces vêtements tant il y en a. Le train local est une vraie expérience… Les portes sont constamment ouvertes. Lors des piques d’affluence il n’est pas rare de voir des Indiens se tenir aux barreaux des fenêtres pour choper le train. Chaque année, seulement à Mumbai, 2 500 indiens décèdent sur les rails pour cette raison.
Goa, la mer me fait du bien
Après 15 jeures de bus, j’aperçois enfin la mer ! À ma grande surprise je retrouve Sophie, rencontrée à Mumbai quelques jours plus tôt à l’hôtel. La même journée en traînant sur Polarsteps, je me rends compte que mon amie Anouck est aussi à Goa.
Nous nous retrouverons donc le soir même pour aller manger tous ensemble et partager un moment dans une soirée hippie, accompagnés de leurs potes respectif. Le lendemain c’est Rosalie, tout juste diplômée de sa formation de yoga, qui vient passer quelques jours à Goa (pour espérer bronzer un peu avant de rentrer en France)
Au programme c’est plage, découverte des alentours et repos en sirotant des sweet lassi (boisson au lait épais bien connue en Inde) Les lieux me rappellent fortement l’ambiance de Bali.
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