Amicale des Diagonalistes de France – Le Petit Diagonaliste est paru
Les nombreux récits, les réflexions, les conseils des Diagonalistes néophytes ou chevronnés sont à même de donner des envies, de rassurer les cyclotouristes qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure.
Qui mieux qu’un Diagonaliste pour parler Diagonale ? Morceaux choisis.
La première Diagonale de Pierre
Pierre Geoffroy partage donne sa vision des Diagonales et des Diagonalistes : « J’ai appris il y a quelques années l’existence d’une confrérie qui s’adonne à un jeu : traverser la France à vélo en diagonale et en temps – assez – limité. Passé le stade de l’étonnement, je n’ai cessé depuis de me demander comment il était possible de concevoir pareilles aventures. Le concept de diagonale représente – à mon sens – la quintessence de la randonnée. C’est l’expression la plus simple et la plus pure du voyage à vélo. »
Puis vient l’heure de choisir sa première : « La France compte neuf diagonales, ou le double si l’on considère le sens du trajet. Elles relient les villes situées aux six coins de l’Hexagone. À devoir choisir comme ça ma première Diagonale, j’ai l’impression d’être un gamin dans un magasin de bonbons. Elles font toutes envie. Une d’entre elles retient particulièrement mon attention : Dunkerque-Hendaye.
C’est décidé. Ça sera DH (Dunkerque – Hendaye). »
Et celle de Karine…
Juste avant le départ, Karine se pose bien des questions : « Trois fois 300 km sur trois jours (plus 70 km le lundi). Sérieusement, dans quoi on s’embarque ? Et dire qu’on appelle ça des vacances… Je ne me souviens plus d’avoir fait un périple avec autant de kilomètres par jour enchaînés… Traduction : Je stresse un peu ! […] Cette première journée fut grisante : des kilomètres qui défilent sans difficultés sur le plat, sous le soleil, à travers les vignes et le charme des villages alsaciens. On ne fera qu’une heure et demie de pause pour 300 km, ce vendredi. »
Les journées s’enchaînent, le plaisir est toujours là : « Ça roule. Le soleil apparaît. Les coteaux des côtes du Rhône. C’est beau. J’adore ! » Et puis arrive Perpignan : « Déjà. C’est fini. La photo du tampon est envoyée fièrement ! J’aurais aimé continuer encore et encore ce sentiment. »
Sa conclusion vous donnera-t-elle envie de vous lancer ? :
« Qu’est-ce que c’était bien ! J’ai tellement aimé. Le plaisir absolu de dévaler les kilomètres. Tout droit. À fond. L’impression d’aller vite. Une météo géniale. […] Certes, on a mangé un peu de routes à camions. Mais pas tant que ça et on a voulu aller au plus court (954 km sur notre feuille de route). J’ai eu peur sur certaines nationales que cette Diagonale ne soit qu’un enchaînement de grands axes, rouler pour rouler. Mais non. Le plaisir de voir les changements de paysages, de traverser la France en autonomie, de pouvoir aller voir la mer à vélo, de filer sur les routes plates. Les trois journées se sont très bien enchaînées, la quatrième ne compte pas car déjà gagnée dans la tête. Et commencer à réfléchir à la prochaine Diagonale, à peine posée dans le train. Ce principe des Diagonales fut une belle découverte. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il en reste encore de nombreuses à découvrir. »
Les Eurodiagonales
Et pour ceux qui désirent traverser l’Europe en diagonale, l’ADF propose ses Eurodiagonales qui joignent les villes départ-arrivée en France à diverses grandes villes d’Europe : Strasbourg-Budapest ; Dunkerque-Copenhague ; Hendaye-Lisbonne ; Menton-Bari ; Brest-Inverness ; Perpignan-Malaga.
Pour découvrir ces Eurodiagonales : http://diagonales.homelinux.net/adf/?menu=7