À Vélo… Tout simplement – KENYA : Moshi – Nairobi
Soixante quatrième épisode. *À suivre
Rapidement nous atteignons le poste frontière. Obtention du visa contre 50 USD chacun, assez rapidement. Une fois de plus, il nous fallut trouver les douaniers absents de leurs bureaux.
Coté Kenya, paysage complètement différent.
A nouveau du bush. Nous n’apercevons pas le Kili qui reste caché sous les nuages, mais pouvons voir des girafes, des gazelles…
Quand nous rejoignons le grand axe Mombassa – Nairobi, il nous reste 120 kilomètres à parcourir. Intense du fait du trafic très nombreux, de l’absence de bas-côté… Nous sommes constamment sur nos gardes, l’œil rivé au rétroviseur.
Le dernier jour, nous effectuions seulement 30 kilomètres, mais arriverons épuisés et tendus nerveusement. Rapidement nous cherchons un hébergement. Le camping est une fois de plus, bien plus cher qu’un hôtel de base. Nous trouverons donc une petite Guest House dans un quartier animé de Nairobi, pas loin du centre et à une portée de roues de l’ambassade d’Ethiopie.
Car, si nous passons par la capitale, c’est bien que nous y sommes obligés. Il nous faut faire la demande du visa Ethiopien.
D’après ce que nous avons pu lire ou entendre, cela ne va pas être facile. Sur le site du « Lonely Planet », il est d’ailleurs précisé
Si vous arrivez du Kenya
Au moment où nous rédigions ces lignes, l’ambassade éthiopienne de Nairobi ne délivrait des visas qu’aux citoyens ou résidents kenyans. Cela n’est pas un problème si vous prévoyez de rejoindre Addis-Abeba en avion, la plupart des visiteurs obtenant leur visa à l’arrivée à l’aéroport. En revanche, cela vous compliquera beaucoup la vie si vous comptez entrer en Ethiopie par la voie terrestre : vous devrez alors prendre vos dispositions pour vous procurer ce visa dans un autre pays d’Afrique. Notez également qu’aucun visa n’est délivré au poste-frontière de Moyale.
Le jeu pouvait donc commencer.
Il faudrait un article seulement sur cette demande de visa. Les situations irréelles, les dialogues de deux mondes parallèles, les portes qui claquent, qui s’ouvrent…
Mais pour résumer, après de très nombreux AR avec l’ambassade, au point que les gardiens ne nous contrôlaient plus, nous avons notre visa en poche pour 90 jours.
Seul bémol, le compte à rebours des jours a commencé le jour de l’obtention du précieux sésame. Nous ne pouvons donc pas trop trainer au Kenya.
Nous avons notre itinéraire en tête. Ce matin nous enfourchons les vélos pour quitter cette ville beaucoup trop encombrée pour nous.