Vivons Vélo : Hydratez vous !
L’eau est non seulement le principal constituant de l’organisme (60 à 70 % du corps), mais les muscles en sont également composés à 73 %. Ces derniers, à chaque coup de pédale, évacuent 75 % de l’énergie produite sous forme de chaleur. L’un des rôles essentiels de l’eau pendant l’effort est de la réduire. Pour y parvenir, l’organisme utilise comme système de refroidissement : la sudation. Plus il fait chaud, plus ces pertes hydriques augmentent. Sur le Tour de France, lorsqu¹il fait 30 °C, les cyclistes peuvent perdre jusqu’à 3-4 litres d’eau par heure.
Déshydratation = contre-performances
Savez-vous qu¹une perte hydrique de 1 % du poids de corps réduit les capacités physiques et intellectuelles de 10 % ? Lorsque celle-ci avoisine les 2 % du poids, cela équivaut à une baisse du rendement physique de 25 à 30 %. Au-delà de ces fameux 2%, on dérègle l’homéostasie, les échanges cellulaires, etc. Résultat : des difficultés de concentration apparaissent, le temps de réaction comme la sensation de fatigue augmentent. Au-dessus de 4 % c’est le coup de chaleur. Qui dit épaississement sanguin dit mauvaise irrigation. N’ayant plus un bon apport en oxygène et en nutriments, les muscles et les tendons deviennent moins souples. Les fibres peuvent casser (crampes, tendinites, claquages, déchirures musculaires)
Buvez !
N’attendez pas que cette sensation de soif apparaisse. Il serait trop tard. L’organisme est déjà déshydraté.
1. Boire avant permet d’engranger des réserves en eau et en nutriments afin que le corps puisse fournir son effort. Attention ! Se « surhydrater» ne compensera pas toutes les pertes en eau. A trop boire vous risquez d’entraîner des ballonnements.
2. Boire pendant l’effort réduit le risque de déshydratation. Ingérez par petites quantités (150-200 ml) toutes les 15-20 minutes.
3. Boire après facilite la récupération et l’élimination de l’acide lactique.
Quelles eaux privilégier ? Eau du robinet, eaux riches en minéraux, boissons dites pour le sport ? Tout dépend de la durée de votre sortie, du kilométrage, de son intensité, des conditions climatiques. Un article à lire très prochainement dans VIVONS VÉLO !