Un pesticide, ça va, plusieurs, bonjour les dégâts !

Nous pouvons concevoir qu’un cyclotouriste voyageur ne sera pas insensible aux produits des terroirs traversés et se fera même un point d’honneur à manger local. Mais attention, selon les pays, aux pesticides !

Il est admis qu’une alimentation traditionnelle, saine et variée apporte à l’organisme tout ce dont il a besoin pour se maintenir en bonne santé. Mais peut-on optimiser cet apport pour un corps soumis à une activité physique exigeante ?

Certains aliments possèdent-ils des qualités nutritionnelles exceptionnelles allant au-delà du simple apport calorique ?

Les bases d’une alimentation équilibrée

Pour bien fonctionner, notre alimentation doit nous fournir :
  • Des sources d’énergie et des matériaux de construction via les macronutriments (glucides, lipides, protides).

  • Des micronutriments (sels minéraux, oligo-éléments et vitamines).

  • Des fibres.

  • De l’eau en abondance.

Tout cela doit être ajusté à nos besoins, qu’on soit sédentaire, actif ou sportif. Un cyclotouriste, par exemple, aura besoin d’un apport calorique plus élevé, notamment en glucides et en lipides de qualité.

L’effet cocktail des pesticides


Une alimentation saine ne doit pas nous exposer à des substances toxiques telles que : les métaux lourds, les pesticides : insecticides, fongicides, herbicides, parasiticides… Autant de « cides » conçus pour tuer ce qui nuit aux cultures, mais qui peuvent aussi nuire à notre santé.

Les fruits et légumes issus de l’agriculture intensive contiennent des taux de pesticides jugés acceptables selon les normes en vigueur. Cependant, certains sont plus impactés que d’autres :

  • Les plus affectés : pêche, pomme, fraise, laitue, carotte…

  • Les moins affectés : tomate, brocoli, chou-fleur, choux, avocat, oignon…

Si l’on dramatise souvent cette situation, il faut rester lucide : malgré la présence de pesticides, consommer cinq fruits et légumes par jour demeure une habitude très bénéfique pour la santé.

Toutefois, l’effet cocktail des pesticides est à surveiller : même à faibles doses, leur accumulation et leur interaction peuvent provoquer des altérations de l’ADN et des perturbations endocriniennes.

Privilégier la qualité et adopter les bons gestes


Pour minimiser les risques, il est essentiel de rechercher des produits de qualité, privilégier les fruits et légumes de saison, opter pour des produits issus de l’agriculture raisonnée ou biologique.

Laver soigneusement, voire éplucher, les fruits et légumes pour réduire l’exposition aux pesticides. Cependant, éplucher retire aussi une part des vitamines et sels minéraux présents dans la peau.

En choisissant des produits cultivés dans le respect de l’environnement, nous maximisons les bienfaits de notre alimentation tout en limitant notre exposition aux substances nocives.

 
Texte : Daniel Jacob – Photos : Pixabay
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