Trouver chaussure à son pied
Noires et uniformes à leur début, les chaussures ont, au fil des décennies, pris formes et couleurs. La diversité des pratiques – route, VTT, Gravel, trekking, etc. – fait que l’offre s’est considérablement enrichie et, si elles sacrifient aux effets de mode ou de tendance, il ne faut pas perdre de vue qu’elles sont devenues de véritables objets techniques et qu’il convient donc de ne pas commettre d’erreur lors de leur achat. Les lignes qui suivent ont pour ambition de guider le choix de l’acheteur à travers deux questions simples en apparence : Pour quel pied ? Pour quel cycliste ?
Le pied
Il s’agit ici de la forme ou des formes du pied, sachant que personne n’est logé à la même enseigne, selon les critères dont la nature nous a gratifiés.
Ce premier essai devant donner une bonne indication quant à leur confort et leur parfaite adaptation à la forme du pied.
Le cycliste
Il s’agit ici de distinguer les pratiques afin d’adapter les chaussures aux objectifs recherchés. Pour résumer disons que l’on peut distinguer chez nous deux grands types de pratique :
– l’une plutôt sportive (brevets longue distance, Paris-Brest-Paris ou brevets montagnards) ;
– l’autre plus tranquille (voyageurs, cyclo-campeurs ou simplement cyclotouristes).
Toujours en résumant, disons que ce qui distingue une pratique de l’autre est la force exercée sur les pédales sans oublier le temps passer à pédaler. Maintenant, examinons les principales parties de la chaussure.
La semelle
La pratique sportive demandera une semelle relativement rigide (totalement rigide chez les compétiteurs) pour un pédalage fort pendant des heures. La pratique tranquille, elle, demandera moins de puissance, donc moins de rigidité dans les semelles d’autant que le pratiquant cyclotouriste sera amené à marcher au cours de sa randonnée et de son voyage.
D’autre part, il faudra tenir compte du modèle des pédales. Celles qui ne nécessitent pas de cales sous la chaussure ou celles nécessitant des cales, intégrées dans la semelle ou pas. Sur ce dernier point, notons que les semelles à cales dites « en relief » ne sont absolument pas adaptées à la marche, même sur de courtes distances. Outre le fait qu’elles peuvent se détériorer elles exigent la plus grande prudence notamment lors de la montée de marches d’escalier.
Conclusion
Vous l’aurez compris, il existe autant de chaussures qu’il existe de type de pratique. Il n’existe malheureusement pas « la chaussure idéale » car dans ce cas, nous l’achèterions tous. Nous devons essayer, apprendre, tirer des conclusions, puis faire des choix… Nous vous souhaitons néanmoins de prendre votre « pied » cet été sur votre vélo !
Texte issue de la revue Cyclotourisme, numéro 683 d’octobre 2018.