L’éclairage de nos vélos, essayons d’y voir plus clair !
Sur un vélo de route, gravel ou VTT, ou pour vos déplacements au quotidien, il est indispensable de bien voir pour rouler de nuit. Rappelons que dans le Code de la route il est écrit que le vélo doit être équipé, donc avoir un élément d’éclairage en permanence qui ne peut être enlevé que lorsque nous sommes en stationnement. Les bicyclettes vendues au consommateur, louées, mises à disposition dans le cadre d’une prestation de services ou distribuées à titre gratuit par des professionnels sont montées et réglées… mais peuvent être laissées à la charge des consommateurs la pose des dispositifs d’éclairage et de signalisation visuelle ainsi que de l’appareil avertisseur, ceux-ci devant alors être livrés avec la bicyclette. Lorsque vous roulez en ville, il faut redoubler de prudence dans les angles morts notamment des bus ou des poids lourds et être communicatifs sur la route en indiquant vos changements de direction.
Qu’exige le Code de la route pour l’éclairage vélo ?
- Il est obligatoire la nuit ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante.
- Il doit toujours être visible (attention à ne pas le cacher derrière une sacoche !).
- Le feu avant doit émettre une lumière non éblouissante, jaune ou blanche.
- Le feu arrière doit émettre une lumière rouge.
- Le feu arrière peut être clignotant.
- Il faut avoir des éléments réfléchissants sur les pédales et les roues, un blanc visible de l’avant et un rouge visible de l’arrière. Certains matériels comportent l’élément réfléchissant avec l’éclairage.
- Si une remorque vient cacher la lampe arrière, elle devra être équipée d’une lampe, voire de deux.
- Une éventuelle remorque doit aussi être équipée d’un catadioptre de forme triangulaire à l’arrière.
- De plus, la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante, il faut porter un gilet haute visibilité (gilet fluo avec bandes réfléchissantes).
Quelques conseils
- Le vélo est un véhicule et l’éclairage sur un véhicule a une puissance comprise entre 400 et 600 lumens. Pour un cycliste qui roule occasionnellement de nuit en agglomération 300 lumens peuvent suffire.
- Ne pas confondre matériel d’éclairage et articles vendus pour être vu. Ils nous rendent visible mais n’éclairent rien.
- Pour les longues routes de nuit, adopter le moyeu dynamo ou une batterie externe en supplément de la batterie rechargeable l’éclairage.
- La gamme d’éclairages pour vélos est très riche. Les cyclistes doivent opter pour un bon éclairage en fonction de sa pratique. À noter que les VAE sont pratiquement tous livrés avec un éclairage conforme et performant.
- L’autonomie de la batterie d’un feu de vélo est parfois difficile à estimer. C’est un facteur important à prendre en considération lors de l’achat. En cas de doute, prendre une batterie plus puissante que ce dont vous pensez avoir besoin tout en ayant une longue durée de vie sur une seule charge.
- Généralement, vous achetez une lampe de vélo avec également un grand nombre de lumens. Presque tous les éclairages disposent de différentes fonctions, allant d’une luminosité faible à une puissance maximale. Il va sans dire que vous pouvez prolonger considérablement la durée de vie de la batterie avec un mode d’éclairage à faible luminosité.
- Vous pouvez donc choisir de rouler avec une lampe excellente en termes de puissance et avec une grosse batterie, mais en mode faible consommation. Il y aura alors de fortes chances que la batterie dure de nombreuses heures !
- Vous avez le droit de rouler avec un éclairage en journée sans clignotement pour la lampe avant.
- Les feux arrière rouge diurnes sont une nouvelle forme d’éclairage de vélo qui a vu le jour ces dernières années. L’éclairage arrière rouge diurne est utile sur les routes.
Comment l’intensité du vélo est-elle déterminée ?
Plus le nombre de lux est élevé, plus le flux lumineux total émis par la lampe est important. Pour les feux de vélo, il est important de tenir compte de la largeur du faisceau lumineux.
- Si une lampe émet beaucoup de lumière, mais sur une grande surface, vous verrez de la lumière partout, mais plutôt faible.
- Si le faisceau est trop concentré et donc trop petit, vous verrez alors un petit point très lumineux.
- De nos jours, la largeur du faisceau de nombreux feux de vélo est adaptée à l’objectif d’utilisation.
Quelle est la différence entre lumen, candela et lux ?
La candela représente la quantité de lumens qui rayonnent sous un certain angle. Une candela est la luminosité d’une bougie standard. Il s’agit d’une méthode de mesure plus précise que le nombre de lumens.
Le lux est encore plus précis. Un lux est la quantité de lumière sur une surface à un mètre de distance de la source lumineuse. En revanche, cette valeur en dit beaucoup moins sur la largeur totale du faisceau. Bref, comme les fabricants font actuellement attention à associer le bon faisceau lumineux à la bonne situation, il est préférable de comparer l’intensité lumineuse en lumens.
Pour compléter cet article, nous vous proposons les flyers suivants édité par la Fédération française de cyclotourisme :
Voir et être vu : https://ffvelo.fr/wp-content/uploads/2019/01/Voir_Etre_Vu.pdf
Les Bons réflexes à vélo : https://ffvelo.fr/randonner-a-velo/sante-et-securite/la-securite-laffaire-de-tous/
Retrouvez toutes les éditions sécurité disponibles sur le lien suivant : https://ffvelo.fr/activites-federales/securite/les-editions-disponibles/